samedi 12 avril 2014

Jeu sais d'quoi j'parle - épisode 1 (ou comment j'ai décidé d'envahir la contrée de Youtube pour y planter mon drapeau)

Wow, ça fait longtemps mes mignons. Heureusement, mes divers projet donnent un semblant de vie sur ce blog que j'aime du plus profond du petit médecine ball qui me sert de coeur.

Comment ça va ? Pas que vous puissiez me répondre ou quoi que ce soit, mais j'aimerais vraiment savoir.
Moi en ce moment ça va pas trop mal. J'essaye tant bien que mal de trouver ma voie dans la vie, comme beaucoup d'entre-vous je suis sûr, à différents niveaux et dans différents domaines.

J'aimerais vivre de mon écriture dans l'absolu, mais c'est le genre de profession plus facile à rêver qu'à rendre rentable, psychologiquement, comme financièrement. Faisant partie de la génération "Y" (je hais cette p*tain d'expression à deux sous), je me tourne donc naturellement vers Youtube.

Pendant que je prépare mon CV pour bosser dans un magasin de Jeux-vidéo, je travaille donc sur une retrospective sur ma série préférée de ce média. Avec un peu de chance, j'aurais l'occasion de parler de ça pendant mon éventuel entretien, afin de prouver, au-delà de tout doutes possible que je suis un supra-nerd qui apprend par coeur tout ce qu'il peut sur chaque jeu-vidéo dans le monde, mais qui galère encore avec ses tables de multiplications.

Donc, après plusieurs test, je poste une version plus ou moins définitive du premier épisode de ma première, et je l'espère pas dernière, rétrospective sur la série qui m'a marqué au fer rouge dés mon premier test, j'ai nommé, Metal f*cking Gear.





dimanche 26 janvier 2014

ça.

vendredi 24 janvier 2014

Girls


Un peu comme ça.
Hum...

Je cherche petit à petit mes mots, parce que j'ai ce sourire soudé sur mes têtes, et des fourmis dans la lêvre. Ou l'inverse.



Vous le connaissez ce sourire benêt.
Je suis amoureux.



Ce n'est pas ce que vous croyez. Ma relation la plus torride en ce moment est un coussin serti de motifs assez sympa que j'appelle Tom. Ne me jugez pas, je traverse une phase difficile.

Je suis tombé amoureux...d'une série. Oui, j'ai trompé coussin Tom, je sais, je suis une trainée, mais mettons mes histoires d'adultère de côté.



Alors, Girls. 

Girls est une série écrite par Lena Dunham, qui n'a que vingt-sept ans, mais est déjà la femme la plus stylée que je connaisse. 

La série traite de la vie de Hannah, jeune New-Yorkaise complètement obsédé par tous les déboires qu'elle rencontre, ainsi que de celle de son entourage d'amis, avec chacun leur caractère et leurs défauts. Je sais que ce que je viens d'écrire fait penser à Sex in the City. 
Je fais part de cette comparaison un peu au hasard, toute information à propos de ladite série étant caché dans un endroit de mon cerveau, gardé par des petits monstres, où je fourre tout souvenir que j'aimerais bien pouvoir oublier le plus vite possible. Imaginez Alcatraz, mais à la place des détenus, il y a Amazing Spideman, Smallville, Tron 2, et d'autres joyeux lurons.

Je m'égare.



Ce qui me frappe dans Girls, c'est la crédibilité des personnages, ce qui pour moi est un énorme plus, surtout si les personnages évoluent dans ce qui peut paraitre au premier abord comme une comédie romantique.
Mais c'est là où la série vous met le grappin dessus. Je pensais essayer deux trois épisodes d'une banale série conventionelle, mais il s'agissait d'un subterfuge habile.

Je suis maintenant accro. Mon nom est Jules Carter, et je suis Girls-aholic.

Regarde pas tout de suite,
je crois qu'un rat pousse sur
ta tête.
Les héros, ou plutôt les héroïnes, parce que, soyons honnêtes, elles sont tellement incroyablement bien écrites et jouée, qu'elles méritent que je fasse une entorse à la langue française et englober tout le casting avec un "elles" retentissant.
Non pas que le casting masculin soit un tant soit peu moins génial.

Je parle de ce point avec autant de véhémence parce que j'entretiens une relation assez ambigüe avec l'humour. Je suis quelqu'un de très difficile, et je sais que ça peut sembler assez bête, étant donné que je me tente des fois à essayer d'être drôle, sans énormément de succès, mais que voulez-vous, Sinclair n'a pas le monopole du jugement déplacé.



Toujours est-il que j'aime l'humour, j'en consome autant que je peux, et avec aucune modération.
Oui, j'aime vivre dangereusement.

C'est à peu prèt la tête que que je fais
à chaque nouvel épisode.
Cependant, je suis avare de rire, ce qui ne veut pas dire que je ne trouve rien de drôle, au contraire, mais Girls pour moi est comme...comme un fou rire que vous avez avec vos amis, comme un passant avec qui vous échangez un ricanement quand un automobiliste s'est arrêté sur le passage piéton et que vous lui offrez votre plus beau doigt pour le remercier, comme une blague racontée par une femme qui vous attire.

Je suis conscient que ce que je viens de dire peut être assez confu pour les personnes qui ne vivent pas dans ma tête, et non, je ne vous en veux pas, ce n'est pas donné à tout le monde.


Je veux dire, ce que j'aime dans la vie c'est le naturel. J'aime les gens naturels, même caractériels, tout comme j'aime cette série, parce qu'elle est naturelle. Est-elle parfaite ? Non. Mais quand vous êtes amoureux de quelqu'un, la trouvez vous parfaite ? Avant de dire oui, réfléchissez vraiment.

Yes, I'm talking to you.
Le naturel se retrouve partout, et ce même dans l'humour. Rare sont les séries comiques qui ne vous tiennent pas par la main pour vous montrer que ce gag est drôle, que celui là aussi, et quel que soit le nombre de fois où il apparaitra, il le sera toujours autant.
Certaines séries sont tellement peu sûre de leur humour qu'elles vous disent tout simplement explicitement où rire.



  Les situations sont drôle, parce qu'elles sont mise en scène par des gens drôle, produite par des personnes drôles, joué par des acteurs drôles, et écrite par des écrivains drôles, avec des vrais morceaux de réalisme dedans.
Les femmes ressemblent à des vraies femmes, et les hommes à des vrais hommes, et je trouve ça si raffraichissant. Pas ou peu de clichés, des intrigues auquelles on prend presque part, émotionnellement en tout cas, et des dialogues bruts, parfois mythiques.



Bon, okay, pas totalement.
Okay, elle n'a pas de "vrai" générique, okay, elle n'est pas belle à en tomber à la renverse, elle est maladroite, elle est un peu dur à suivre par moment, mais bon dieu, juste l'idée de m'allonger dans le lit à côté d'elle est la regarder vivre, m'emplit d'une sensation de bien-être assez jouissive.




Oui, je parle toujours de la série. Exclusivement et totalement de la série.
Je n'ai pas grand-chose de plus à dire sur cette série, parce que je n'ai qu'une seule envie, c'est que vous la regardiez tous, que vous me contactiez et qu'on monte un fan-club, avec un forum et des t-shirt.


Et je plaisante à moitié.