Une journée de travail à rêvasser. Depuis mon réveil ce matin jusqu'à mon départ il y a quelques minutes, je n'ai pas arrêté de penser à Lucky Helena, alias "la coiffeuse folle". Plein de questions se sont baladés dans ma tête pendant que je flottais à travers les couloirs de mon boulot, sourd au monde qui m'entourait. "Comment m'a-t-elle retrouvé ?" " Pourquoi vouloir me parler ?" "Que pourrais-je lui lui dire ?"
Tant de questions La raison pour laquelle je stresse autant m'échappe. On dirait que je suis de retour au collège, où à chaque fois qu'une fille me parlait, j'étais tétanisé, muet, et mon esprit allait à cent à l'heure.
Me voilà à nouveau chez moi, il me semble que je suis partis d'ici il y a seulement un instant, mais en réalité, plus de dix heures se sont écoulées. Je me rend compte que j'ai laissé mon ordinateur allumé depuis hier. Je vais me préparer un café quand une mélodie retentit. Puis une autre. C'est mon yahoo messenger, une application de chat en ligne. Sur l'écran en rouge bordeau est écrit "Lucky Helena : Salut, ça va ?"
Pendant une heure, je discute avec "Lucky Helena". On parle de tout et de rien, de la pluie et du beau temps sans aborder de sujets concrets. Au bout de quelques minutes, elle me dit qu'elle doit aller bosser, et qu'on se reparlera plus tard. Je lui demande si on peut se voir. Elle marque un temps de pause pour finalement écrire "peut-être" et elle se déconnecte aussitôt.
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Une autre journée de travail ennuyeux passe doucement, à dix-huit heure, je m'apprête à partir quand mon redac' me bondit dessus sans crier gare.
-Salut mon p'tit !
Je m'imagine en train de lui briser quelques côtes à coup de pieds.
-Ce soir c'est le grand diner de famille !
J''avais oublié ça. Tous les mois, toute l'équipe du journal se réunit pour manger ensemble et parler de futilités que la vie nous offre. C'est une idée de la direction pour essayer d'améliorer les relations entre collègues, mais la vérité est qu'on se détestes tous, et que se retrouver tous ensemble est aussi agréable que de se faire épiler les sourcils à la cire chaude. Comme un véritable diner de famille.
Je suis donc mon imbécile de rédac' au restaurant, la mort dans l'âme. Mon plan de la soirée : éviter toute discussion avec qui que ce soit et trouver rapidement le moment propice pour m'esquiver en douce.
En attendant le serveur, je scrute le beau monde autour de moi. En bout de table se trouve le grand patron, longue perche aux cheveux grisonnants en costume beige avec des lunettes en cul de bouteille. Sur son côté droit sa secrétaire qui ne le quitte jamais d'une semelle et que je soupçonne d'être sa maitresse. C'est une petite bonne femme, un peu ronde qui ressemble un peu à un cliché de nanny anglaise et qui tripote toujours nerveusement les branches de ses lunettes.
Tout autour de la table se trouve le reste de la "famille". Il y en a de tous les calibres : petit, gros, chauves, chevelus, Une vraie bande de bras-cassés, la plupart ont un air qui suggère une envie de suicide, le reste doit être sous prozac. Soudain, une voix me demande ce que je souhaite commander, je lève les yeux pour répondre à mon interlocutrice et je me glace en voyant qui elle est. Il s'agit d'Helena, qui me gratifie d'un large sourire.
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Je regarde ma montre encore une fois et le temps me parait long. Je suis resté jusqu'au bout du diner, un effort surhumain que j'ai effectué pour enfin parler de vive voix avec Helena. Elle m'a chuchoté à l'oreille qu'elle avait une pause à vingt-deux heure trente et je l'attends donc comme un petit toutou en remuant la queue, image qui me fait sourire. vingt-deux heure vingt-huit...toujours personne. Soudain, la porte du restaurant s'ouvre et mon coeur fait un bond. Mais au lieu d'Helena, un jeune homme sort. Il est habillé comme un serveur, j'imagine qu'il travaille ici. C'est un homme de taille moyenne, les cheveux bruns court, les yeux verts, l'air malin, mais surtout, on dirait qu'il s'est fait frapper dernièrement, car il a plusieurs cicatrices et un oeil au beurre noir. Il se tourne vers moi et me tend un morceau de papier.
C'est une commande? Je retourne le papier et derrière est écrit "trop tôt" suivit d'un coeur. Je souris et je me tourne vers le serveur.
-Qui vous a donné ça ?
-C'est Helena, elle m'a donné le mot en souriant avant de partir chez elle.
-D'accord. Sans vouloir être indiscret, que vous est-il arrivé ?
Il pointe son doigt sur l'oeil au beurre noir
-ça ?
-Entre autre.
-Je suis tombé dans les escaliers.
Il éclate d'un rire narquois.
-Ah bon.
-Sinon, tu fais quoi dans la vie ?
-Je suis journaliste, pas un bon.
Encore un éclat de rire.
-Pas un bon ? C'est à dire ?
-Du genre qui écrit des personne ne lit.
Il allume une cigarette et me fixe tout en souriant.
-Toi, tu es encore un esclave de la société? Je le vois. Je connais un gars comme vous. Mais ça se sent que tu commence déjà à mordiller tes chaines.
-Je ne suis pas sûr de comprendre.
-Tu verras de quoi je veux parler. Bon, c'est pas le tout, je vais bosser moi, à plus !
Et il repart en sifflotant.
dimanche 18 octobre 2009
exit
Son souffle était coupé, mais il n'avait pourtant fournit aucun effort physique. Il sentait le sang battre à sa tempe. Il voulait parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il avait la gorge sèche et les mains moite, un froid filet de sueur lui coulait le long de l'échine. Ses yeux noirs frémissaient alors qu'il fixait le paysage par la petite lucarne de sa prison. Il avait froid et chaud à la fois, et allongé par terre sur le sol en béton, il pensait à son passé, son futur incertain. Un homme entra dans la pièce, tout de noir vêtu. Un long manteau noir, un pantalon noir, des chaussures noires un cache-nez noir des lunettes noires et un chapeau noir.
L'homme ne lui adressa pas la parole. En fait, il ne semblait même pas remarquer sa présence. L'homme en noir resta sans bouger devant la porte. Il le regarda, tentant de découvrir son identité, mais l'accoutrement de l'homme empêchait toute identification. Il tandis la main vers l'homme et celui-ci agrippa son bras en le serrant d'une telle force qui lui fallut tout son sang-froid pour s'empêcher de hurler de douleur. Il arracha son bras de la poigne de l'individu d'un coup sec, massant l'endroit où il l'avait prit.
L'homme resta là, sans bouger d'un centimètre, stoïque. Toutes les heures, l'homme en noir regardait par la fenêtre. Une fois par heure, tel une horloge. Mis à par les regards, l'homme ne bougea pas, restant stoïquement devant la porte, comme s'il gardait la sortie. Au bout de plusieurs heures, il se décida enfin. Il bondit sur l'homme et lui arracha son cache-nez et son chapeau, seulement pour découvrir que l'homme, c'était lui. Même yeux, même nez, même bouche, même visage. L'homme n'était autre que lui.
Il se dirigea vers la porte et sortit calmement...
mardi 13 octobre 2009
run with the wolves
Photo tirée de WTFpictures
Deuxième nuit blanche consécutive, donc je commence à déprimer. Je chie à moitié sur vos entrailles.
J'habite à côté d'une fucking caserne de pompier. Le bon point ? Quand j'écoute The Prodigy, la sirène est en rythme.
Alors bienvenue au quart d'heure des gens avec un ego surdimensionné. Je dis très bien de la merde, je suis tellement con que je suis drôle, quand je rigole, je meurs un peu intérieurement. Ah merde, c'est pas des compliments ça. Autant pour moi.
Je me rappelais pas que ma tête était aussi lourde, ça doit être les cheveux.
Eh, tu sais ce qui a trois oreilles, deux pieds, une tête et demi, quatres yeux et deux bouches ? Nan ? Moi non plus.
J'ai attrapé une saloperie, me demandez pas où, je vous répondrais chez ta soeur. Vous voilà prévenus.
Toujours à la recherche de chibi, mon cerveau. Il est pas très grand, court très vite et se pose continuellement des questions. Si vous le trouvez, achevez-le d'un coup de talon.
Je sais pas si c'est le manque de sommeil, mais j'ai autant d'attention que de couilles aujourd'hui. Je regarde un film, et j'oublie que je le regarde, j'en commence un autre et au bout de quelques secondes, je me rend compte que je comprend rien à ce qu'ils disent, à cause de la superposition des deux sons.
L'Oddbox, compilation des quatre jeux de la licence Oddworld sort sur pc en hiver. Pour ceux qui connaissent pas, voici la fenêtre, la porte est utilisée, je vais courir à poil autour du pâté de maison en criant wouhou wouhou wouhou !
pwnd by yours truly.
samedi 10 octobre 2009
The Adventures of Pulka
The adventure of pulka est un "groupe" au style assez flou. Ce one-man band venu du Royaume-Uni mélange les sons électronique et les instruments "traditionnel", avec tantôt un rythme rapide, tantôt une musique lente et jouissive. La voix du chanteur est étrange, et les paroles ne le sont pas moins.
On sens des côtés rock et pop electro, mais finalement, le classer dans une catégorie serait un crime, tant il a un style particulier et indéfinissable. Des fois, on a l'impression que c'est le bordel, tous les instruments jouent comme bon leur semble, que c'est le freestyle le plus total. Mais quand on écoute bien, on se rend compte que c'est voulu, et cela défini son style si particulier.
D'abord septique quant à la qualité, je me suis laissé entrainé par ce groupe qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui, à force d'écoute, devient comme une partie de soi. A écouter de toute urgence.
Son album est en téléchargement gratuit sur Ilike, autant en profiter.
mardi 6 octobre 2009
Shot in the back of the head Chapitre 2
" Incroyable comme histoire. Et on sait pourquoi elle a fait ça ? "
La personne qui vient de me poser cette question c'est Jim, mon meilleur ami. On s'est rencontré quand on a tout les deux été chargé d'écrire un article sur le plus gros sandwich du monde. On travaille pour deux journaux différents, mais on partage le même désintérêt total pour les sujets qu'on relate. Il nous arrive souvent de se retrouver au Starbucks du coin, histoire de partager des anecdotes de nos vies.
-Non, les gardes de sécurités n'ont pas réussit à l'attraper. On ne saura jamais pourquoi elle a fait ça.
-Et bien en tout cas, tu peux la remercier pour avoir rendu ton article intéressant ! Si elle pouvait se pointer à tous les évènements de merde auquel on m'oblige à assister...
-Oui, mais je ne pense pas que ça se reproduira. J'aimerais bien la revoir une fois...
-Eh mais je rêve ? Tu t'es entiché d'elle ma parole !
Il éclate d'un rire tonitruant, une odeur de bonbons à la menthe me caresse les narines, et plusieurs clients se retournent, alarmés.
-Non, je ne pense pas. Je suis juste fasciné par elle. Pourquoi ruiner un bête défilé de chiens ?
-"Fasciné" ? On sait tous ce que "fasciné" veut dire dans le dictionnaire masculin mon vieux ! C'est quand la dernière fois que t'as tiré un coup ?
-Va te faire foutre
Nous éclatons tous les deux de rire. Mon portable se met à vibrer et la mélodie de Darth Vador dans Star Wars se fait entendre.
-C'est mon patron.
-Ah. Cours Forrest, on se revoit bientôt.
Je me dirige vers la sortie, non sans avoir tapoté son épaule amicalement.
_______________
Me voilà enfin chez moi. Après une heure de sermon de mon patron, même un bidonville semblerait accueillant. Apparemment, la petite bonne femme blonde du défilé de chien menace de porter plainte contre mon journal parce que je n'ai pas arrêté la coiffeuse folle alors que j'aurais pu. J'essaye d'éprouver un sentiment de culpabilité, mais je souffre d'un très sérieux cas de "rien à foutre".
Nous vivons vraiment dans un monde matérialiste. Il y a plusieurs centaines d'années, on croyait en plusieurs dieux, un dieu. Maintenant pour remplacer ces croyances, on croit en l'internet, la télé, le soda...la seule évolution réelle qu'a subit la race humaine ? Le nombre de croyances idiotes à augmenté. Appelez-moi pessimiste si ça vous chante, la vérité dérange, mais ça ne la rend pas moins vraie.
Je m'assied devant l'idole de ma religion, mon ordinateur, qui s'allume avec la stupide mélodie de démarrage que je n'ai jamais su comment désactiver. Mon réseau wifi se met en marche. Je vérifie mes e-mails. Parmis la tonne de spams quotidiens, un mail attire mon attention. "Lucky Helena souhaite devenir votre amie". C'est un message d'un des sites matrimoniaux sur lesquels je suis inscrit. Je clique sur le lien et mon coeur fait un bond. Lucky Helena est la coiffeuse folle.
La personne qui vient de me poser cette question c'est Jim, mon meilleur ami. On s'est rencontré quand on a tout les deux été chargé d'écrire un article sur le plus gros sandwich du monde. On travaille pour deux journaux différents, mais on partage le même désintérêt total pour les sujets qu'on relate. Il nous arrive souvent de se retrouver au Starbucks du coin, histoire de partager des anecdotes de nos vies.
-Non, les gardes de sécurités n'ont pas réussit à l'attraper. On ne saura jamais pourquoi elle a fait ça.
-Et bien en tout cas, tu peux la remercier pour avoir rendu ton article intéressant ! Si elle pouvait se pointer à tous les évènements de merde auquel on m'oblige à assister...
-Oui, mais je ne pense pas que ça se reproduira. J'aimerais bien la revoir une fois...
-Eh mais je rêve ? Tu t'es entiché d'elle ma parole !
Il éclate d'un rire tonitruant, une odeur de bonbons à la menthe me caresse les narines, et plusieurs clients se retournent, alarmés.
-Non, je ne pense pas. Je suis juste fasciné par elle. Pourquoi ruiner un bête défilé de chiens ?
-"Fasciné" ? On sait tous ce que "fasciné" veut dire dans le dictionnaire masculin mon vieux ! C'est quand la dernière fois que t'as tiré un coup ?
-Va te faire foutre
Nous éclatons tous les deux de rire. Mon portable se met à vibrer et la mélodie de Darth Vador dans Star Wars se fait entendre.
-C'est mon patron.
-Ah. Cours Forrest, on se revoit bientôt.
Je me dirige vers la sortie, non sans avoir tapoté son épaule amicalement.
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Me voilà enfin chez moi. Après une heure de sermon de mon patron, même un bidonville semblerait accueillant. Apparemment, la petite bonne femme blonde du défilé de chien menace de porter plainte contre mon journal parce que je n'ai pas arrêté la coiffeuse folle alors que j'aurais pu. J'essaye d'éprouver un sentiment de culpabilité, mais je souffre d'un très sérieux cas de "rien à foutre".
Nous vivons vraiment dans un monde matérialiste. Il y a plusieurs centaines d'années, on croyait en plusieurs dieux, un dieu. Maintenant pour remplacer ces croyances, on croit en l'internet, la télé, le soda...la seule évolution réelle qu'a subit la race humaine ? Le nombre de croyances idiotes à augmenté. Appelez-moi pessimiste si ça vous chante, la vérité dérange, mais ça ne la rend pas moins vraie.
Je m'assied devant l'idole de ma religion, mon ordinateur, qui s'allume avec la stupide mélodie de démarrage que je n'ai jamais su comment désactiver. Mon réseau wifi se met en marche. Je vérifie mes e-mails. Parmis la tonne de spams quotidiens, un mail attire mon attention. "Lucky Helena souhaite devenir votre amie". C'est un message d'un des sites matrimoniaux sur lesquels je suis inscrit. Je clique sur le lien et mon coeur fait un bond. Lucky Helena est la coiffeuse folle.
Aïe, mon...euh, c'est quoi le mot déjà ? Ah oui, cerveau.
Veuillez accepter, madame monsieur, mes salutations distingu...ah non merde, c'est le début du texte.
D'après Yahoo news, il y a, à ce jour "Plus de 210.000 vols d'identité chaque année en France". J'ai pas peur, qui voudrait de la mienne ? "Bonjour je m'appelle Jules Carter" "Jules quoi ? Bwhaaaaaa !".
En plus, c'est pas que tout paname connaisse ma tête, mais presque.
'Tain je suis tellement de bonne humeur, je m'énerve moi-même dis-donc. Tiens *aie* prend *aie* ça *ouaille* 'spèce d'heureux !
Apparemment, Sliimy et Kate Perry sont toujours ensemble, tu crois que si je met des lunettes, je pourrais trainer avec elle ? On peut rêver non ? Non ? Bon bah marde.
Les Tokyo Hotel vont se lancer dans le porno ?
Bill Kaulitz, la star des Tokyo Hôtel, a déjà pensé à sa reconversion au cas où le succès du groupe viendrait à s'estomper.
Biiiiiiiill OWIIIIIII <3.>Brad Pitt : le mystère de sa grosse barbichette résolu !
Nous vivons dans un monde où une barbichette est un mystère. My god, michet, my god.
Sinon, ça va, tranquille ? Wesh ?
"Mark Wahlberg reprend le trafic d'alcool"
Ah bonnnnnn ? Ah c'est un film ? Grmmmbl...
Et Jackatousatoute !
Pwnd by yours truly.
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