Dessin d'Apolline
Quand il arriva dans la ville, un vent glacé soufflait doucement. Cependant, stoïque, il marchait tout droit, d'un pas décidé, imperturbable. Ses pas émettaient un son de craquement sur le sol caillouteux. Le silence régnait toujours dans les environs. Seul le vent poussait de petites plaintes en filtrant à travers les fondations en bois. Ses longs cheveux noirs lui fouettaient le visage à intervalles de temps réguliers en virevoletant dans le vent. Alors qu'il passait devant l'épicerie, il tomba nez à nez avec une femme rousse d'une grande beauté.
- Je ne vous ai jamais vu dans le coin vous lui dit-elle d'une voix fatiguée.
L'homme aux longs cheveux noirs resta silencieux, la fixant de ses yeux noirs qui luisaient dans l'ombre du chapeau sur son visage.
- Que se passe-t-il étranger ? Muet ?
Il prit enfin la parole, sa voix était douce.
- Je suis un musicien voyageur, je voyage de ville en ville pour partager le son de la musique.
- Ne le prenez pas mal, mais je doute que ça intéresse quelqu'un ici, d'écouter de la musique. Les gens de cette ville sont trop pourri pour apprécier la bonne musique.
-Vous semblez bien cynique. La musique réveille la beauté dans les gens.
- Les gens de cette ville ne sont pas beau, bonne chance pour réveiller quelque chose qui n'existe pas. Vous allez jouer où ?
- La où on voudra de moi.
- Je ne vous promet rien, mais le patron du bar où je travaille engage parfois des musiciens, je peux essayer de vous arranger quelque chose.
L'homme la fixa et esquissa un maigre sourire.
- Vous voyez, au moins une personne dans cette ville est belle, et je n'ai même pas encore commencé à jouer.
*
Le bar était très peu fréquenté à cet heure matinale, cependant, certains lève-tôt ce réunissaient pour discuter autour d'un café en famille, entre amis.
Deux amis tenaient une discussion animée.
- Donc selon toi, si une force mystique existait, un dieu ou quoi que ce soit, et qu'il avait des avatars, ceux-ci abuserait de leur pouvoir ?
La serveuse déposa deux pichets de bière à côté d'eux en souriant au plus jeune des deux.
- Mais oui Alex, c'est évident. Si tu étais un de ces avatars, n'abuserais-tu pas de ton status ?
-Moi oui Albert, mais je suis un humain, dans le cas où une force mystique existait, elle ne désignerait pas un humain pour la représenter !
- Pourquoi ?
- Mais parce que l'homme est l'être le plus cupide qu'il soit !
- Oui, mais qui l'empêche de créer un homme sans cupidité ?
- Mais alors s'agirait-il vraiment d'un homme ?
La porte du bar s'ouvrit et un vent glacial se diffusa dans la salle réchauffée par la chaleur humaine. Tout le monde se tourna pour observer l'étranger qui venait de pénétrer la salle. Ses bottes claquant sur le sol, il baissait légèrement la tête, ses yeux et une partie de son visage était couvert d'ombres et de cheveux qui lui cachait des parties du visage. Il se dirigea vers le patron, qui se tenait derrière le comptoir. Il lui adressa la parole et il commencèrent à discuter. Presque tout le monde avait l'oreille tendue, mais ils parlaient doucement, de telle façon qu'il était impossible de les entendre, à moins de se situer à moins d'un mètre d'eux.
Quand ils eurent finit de parler, l'étranger monta sur la petite estrade au fond du bar, sortit sa guitare, une belle guitare rouge bordeaux avec des cordes dorées. Il fit un accord et le silence total se fit, même le groupe bruyant à côté de l'estrade se tu immédiatement. Il se mit à chanter de sa douce voix mélancolique.
Le bar était très peu fréquenté à cet heure matinale, cependant, certains lève-tôt ce réunissaient pour discuter autour d'un café en famille, entre amis.
Deux amis tenaient une discussion animée.
- Donc selon toi, si une force mystique existait, un dieu ou quoi que ce soit, et qu'il avait des avatars, ceux-ci abuserait de leur pouvoir ?
La serveuse déposa deux pichets de bière à côté d'eux en souriant au plus jeune des deux.
- Mais oui Alex, c'est évident. Si tu étais un de ces avatars, n'abuserais-tu pas de ton status ?
-Moi oui Albert, mais je suis un humain, dans le cas où une force mystique existait, elle ne désignerait pas un humain pour la représenter !
- Pourquoi ?
- Mais parce que l'homme est l'être le plus cupide qu'il soit !
- Oui, mais qui l'empêche de créer un homme sans cupidité ?
- Mais alors s'agirait-il vraiment d'un homme ?
La porte du bar s'ouvrit et un vent glacial se diffusa dans la salle réchauffée par la chaleur humaine. Tout le monde se tourna pour observer l'étranger qui venait de pénétrer la salle. Ses bottes claquant sur le sol, il baissait légèrement la tête, ses yeux et une partie de son visage était couvert d'ombres et de cheveux qui lui cachait des parties du visage. Il se dirigea vers le patron, qui se tenait derrière le comptoir. Il lui adressa la parole et il commencèrent à discuter. Presque tout le monde avait l'oreille tendue, mais ils parlaient doucement, de telle façon qu'il était impossible de les entendre, à moins de se situer à moins d'un mètre d'eux.
Quand ils eurent finit de parler, l'étranger monta sur la petite estrade au fond du bar, sortit sa guitare, une belle guitare rouge bordeaux avec des cordes dorées. Il fit un accord et le silence total se fit, même le groupe bruyant à côté de l'estrade se tu immédiatement. Il se mit à chanter de sa douce voix mélancolique.
It's the end of the world, and it's a long day
It's the end of the world, birds of prey
Believe what you may, you wont push it away
Times a' coming, the clock's a' ticking
It's the end of the world, and it's a long long day...
It's the end of the world, birds of prey
Believe what you may, you wont push it away
Times a' coming, the clock's a' ticking
It's the end of the world, and it's a long long day...
Le monde s'étaient arrêté dans la salle, plus rien ne bougeait. Tout le monde était agrippé à ses lèvres, leurs yeux et leurs oreilles en symbiose avec la voix de l'étranger , sa guitare et son aura mystique. Il n'avait pas une voix extraordinaire, mais quelque toucha leurs coeurs respectifs.
Il termina, rangea son instrument et se dirigea vers la porte où l'attendait Alisson. Il sortirent tout les deux sans dire un mot.
Après un moment de silence, les gens se reprirent leurs conversations.
Il termina, rangea son instrument et se dirigea vers la porte où l'attendait Alisson. Il sortirent tout les deux sans dire un mot.
Après un moment de silence, les gens se reprirent leurs conversations.
*
Deux anges passent...
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