lundi 15 mars 2010
Kalupto Chapitre 3
Alison était rentré chez elle avec l'étranger. Ils s'étaient fixés dans les yeux pendant un instant qui paru durer une éternité. Une sorte de danse s'était alors mise en route, Alison tourna plusieurs fois autour de l'homme vêtu de noir tout en le suivant du regard. Elle avait des attitudes presque félines, tendue, prête à bondir, exagérant chaque pas. La tension qui régnait dans la salle était presque palpable, et un combat silencieux et immobile semblait se dérouler entre deux fauves déguisés en humains.
Soudain elle passa à l'attaque. Elle l'agrippa par derrière, ses mains serpentant lentement le long de son torse. Il restait immobile, de marbre face à ses caresses. Elle le jeta sur son lit et il se laissa docilement dominer. Elle lui bondit dessus, toujours avec une souplesse digne d'une panthère. Elle ouvrit un à un les boutons de la chemise de l'étranger. Son souffle chaud effleura sa peau alors qu'elle glissait ses lèvres sur sa poitrine. Le corps de l'homme était glacé et aucune caresses ne suffisait à le réchauffer. Au bout de quelques instants, elle s'arrêta, le fixa droit dans les yeux et pris la parole.
- Au fait, je ne sais toujours pas ton nom étranger.
-Gabriel, répondit-il.
*
Il était maintenant quatorze heure et la petite ville était vivante. Tout le monde vaquait à ses occupations, dans un petit brouhaha agréable.
Alison fumait en observant toutes ces petites fourmis, travaillant dur, vivant leur monotone vie, comme tous les jours, sans se poser de questions, insouciantes du monde qui les entourait.
Comme elle aurait aimé jouir d'une vie banale comme la leur. Une maison, des enfants, un mari simple, une vie banale, car pour elle qui ne connaissait pas la banalité, elle avait un attrait spécial pour celle-ci.
Elle jeta son mégot sur la chaussée et pénétra dans le saloon.
à l'intérieur, les discussions allaient bon train, comme à leur habitude. Une forte odeur de tabac flottait dans la salle, et la fumée était si dense qu'elle formait un brouillard qui transformait tous les occupants éloignés en formes indéfinissables.
La porte s'ouvrit violemment et un homme entra en trombe, essoufflé et suintant, une expression d'horreur lui tordant le visage.
- ça y est ! S'écria-t-il.
Un des clients se tourna vers lui.
- Qu'est ce qu'il "y est" ?
- La fin ! Je l'avais prédis ! La fin est proche !
- La fin du monde ? lui répondit le client en riant
- Vous avez tort de rire ! Repentez-vous !
- Et qu'est ce qui vous fait dire ça ?
- Vous ne le sentez pas ? Regardez à l'intérieur de vous-même, vous saurez.
Le patron choisit ce moment pour se diriger vers l'homme.
-John, je t'aime bien, mais il faut que tu y ailles, tu fais peur aux clients.
-Mais Albert, le monde doit savoir ! Les gens doivent accepter et se préparer pour l'autre vie !
Le patron agacé poussa l'étrange homme hors du bar, et l'accompagna dehors.
Alison se rapprocha du client qui observait la porte d'où était sortit les deux hommes.
- Ne faites pas attention à John, il n'est pas méchant, juste un peu fou.
- Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude, je suis psychiatre.
- Je me présente, George Mac Dougall.
- Alison White.
- Enchanté mademoiselle White.
Ils restèrent silencieux quelques secondes, puis il reprit la parole.
- Ce n'est pas de la mythomanie.
- Comment ?
- Votre John. Son comportement fait plutôt penser à de la schizophrénie.
- Une double personnalité ?
- Non, c'est une erreur assez commune de confondre la schizophrénie et le dédoublement de personnalité. Les deux sont des maladies mentales différentes. La paranoïa et le délire sont des symptôme assez caractéristique de la schizophrénie pseudonévrotique.
-Donc John est un schizophrène.
- C'est possible, mais une chose me choque.
-Quoi donc ?
- Il semble tellement croire à ses propos, qu'on a presque envie d'y croire à notre tour.
- Vous êtes un homme de foi ?
- Non, mais il n'est jamais trop tard pour changer d'avis...
Soudain elle passa à l'attaque. Elle l'agrippa par derrière, ses mains serpentant lentement le long de son torse. Il restait immobile, de marbre face à ses caresses. Elle le jeta sur son lit et il se laissa docilement dominer. Elle lui bondit dessus, toujours avec une souplesse digne d'une panthère. Elle ouvrit un à un les boutons de la chemise de l'étranger. Son souffle chaud effleura sa peau alors qu'elle glissait ses lèvres sur sa poitrine. Le corps de l'homme était glacé et aucune caresses ne suffisait à le réchauffer. Au bout de quelques instants, elle s'arrêta, le fixa droit dans les yeux et pris la parole.
- Au fait, je ne sais toujours pas ton nom étranger.
-Gabriel, répondit-il.
*
Il était maintenant quatorze heure et la petite ville était vivante. Tout le monde vaquait à ses occupations, dans un petit brouhaha agréable.
Alison fumait en observant toutes ces petites fourmis, travaillant dur, vivant leur monotone vie, comme tous les jours, sans se poser de questions, insouciantes du monde qui les entourait.
Comme elle aurait aimé jouir d'une vie banale comme la leur. Une maison, des enfants, un mari simple, une vie banale, car pour elle qui ne connaissait pas la banalité, elle avait un attrait spécial pour celle-ci.
Elle jeta son mégot sur la chaussée et pénétra dans le saloon.
à l'intérieur, les discussions allaient bon train, comme à leur habitude. Une forte odeur de tabac flottait dans la salle, et la fumée était si dense qu'elle formait un brouillard qui transformait tous les occupants éloignés en formes indéfinissables.
La porte s'ouvrit violemment et un homme entra en trombe, essoufflé et suintant, une expression d'horreur lui tordant le visage.
- ça y est ! S'écria-t-il.
Un des clients se tourna vers lui.
- Qu'est ce qu'il "y est" ?
- La fin ! Je l'avais prédis ! La fin est proche !
- La fin du monde ? lui répondit le client en riant
- Vous avez tort de rire ! Repentez-vous !
- Et qu'est ce qui vous fait dire ça ?
- Vous ne le sentez pas ? Regardez à l'intérieur de vous-même, vous saurez.
Le patron choisit ce moment pour se diriger vers l'homme.
-John, je t'aime bien, mais il faut que tu y ailles, tu fais peur aux clients.
-Mais Albert, le monde doit savoir ! Les gens doivent accepter et se préparer pour l'autre vie !
Le patron agacé poussa l'étrange homme hors du bar, et l'accompagna dehors.
Alison se rapprocha du client qui observait la porte d'où était sortit les deux hommes.
- Ne faites pas attention à John, il n'est pas méchant, juste un peu fou.
- Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude, je suis psychiatre.
- Je me présente, George Mac Dougall.
- Alison White.
- Enchanté mademoiselle White.
Ils restèrent silencieux quelques secondes, puis il reprit la parole.
- Ce n'est pas de la mythomanie.
- Comment ?
- Votre John. Son comportement fait plutôt penser à de la schizophrénie.
- Une double personnalité ?
- Non, c'est une erreur assez commune de confondre la schizophrénie et le dédoublement de personnalité. Les deux sont des maladies mentales différentes. La paranoïa et le délire sont des symptôme assez caractéristique de la schizophrénie pseudonévrotique.
-Donc John est un schizophrène.
- C'est possible, mais une chose me choque.
-Quoi donc ?
- Il semble tellement croire à ses propos, qu'on a presque envie d'y croire à notre tour.
- Vous êtes un homme de foi ?
- Non, mais il n'est jamais trop tard pour changer d'avis...
mardi 9 mars 2010
Gorillaz - plastic beach
Gorillaz et moi, c'est une grande histoire d'amour. Tombé sous le charme de la couverture du CD qui figurait dans la collection de CD de ma mère qui à l'époque me paraissait tellement imposante, je me suis pris à l'écouter. Le coup de foudre fût direct. J'étais loin d'être un connaisseur à l'époque, j'avais 10 ans de moins que maintenant, mais le style si puissant et envoutant de Damon Albarn et sa clique m'a tout de suite scotché. Je me souviens qu'à l'époque, Gorillaz était désigné comme un "groupe de jeunes anonymes". Oui oui, je suis sérieux.
Le nombre d'heure que j'ai passé sur un vieux mac, à visiter le manoir du "groupe" bourré de dessins complètement dingue de Jamie C. Helwett, dont j'ignorais le nom, les références, et ses travaux passé, est assez indécent.
Du temps a passé, le groupe est devenu un assez grand phénomène, à mon insu, parce que les moyens d'information dont je disposais à l'époque étaient assez limité, à savoir un Macintosh qui déjà pour l'époque était vieux, une télé qui ne captait que la 1, la 2 et la 3, et le kiosque à journaux le plus proche se trouvait à des kilomètres. Autant vous dire que la première fois que j'ai vu le magnifique clip de Clint Eastwood, beaucoup d'eau avait déjà coulé sous les ponts.
Ce n'est qu'à la sortie de Demon Days en 2005 que je me suis replongé dans la Gorillaz-mania. Au moment de ça sortie, mes moyens de communication avec l'extérieur s'était amélioré. Je vivais en Ile-de-france, j'avais enfin l'ADSL, et ma soif de connaissance musicale s'était développé. Et surtout, peu après, je tombais par hasard sur un tout nouveau site, le maintenant célèbre youtube.
Mais très peu de temps après la sortie de cet album, il fût temps de dire au revoir au groupe virtuel, car Damon se consacrait à d'autre projets ( dont The Good The Bad and The Queen, et Monkey Journey to the West ) et le groupe fût mit sur pause.
Mais il a quelque mois, ma copine m'annonce que Gorillaz a sortit un nouveau single. Je m'empresse de le trouver, et là, le coup de foudre de nouveau. Stylo, premier single de Plastic Beach, nouvel album qui s'approche beaucoup du style utilisé sur l'album D sides, à savoir beaucoup de sons electro, un peu vintage. Le tout avec des invités, et pas n'importe lesquels : ça va de Mos Def, à Snoop Dog, en passant par l'éternel De la Soul, mais aussi des bonnes surprise comme Paul Simonon et Lou Reed !
La direction artistique de Gorillaz est toujours au top, avec une pochette certes un peu dur à manipuler, mais tellement design, avec des dessins somptueux d'un maitre Hewlett au sommet de sa forme. Le clip de Stylo, que je vous conseille de voir, comprend une guest-star assez inattendue et hilarante, et profite d'une réalisation parfaite.
Bref, je vous conseille de tout coeur de, comme moi, retomber in love avec Gorillaz, le temps d'un court mais jubilatoire album, qui est en vente depuis 2 jours.
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