mardi 9 mars 2010
Gorillaz - plastic beach
Gorillaz et moi, c'est une grande histoire d'amour. Tombé sous le charme de la couverture du CD qui figurait dans la collection de CD de ma mère qui à l'époque me paraissait tellement imposante, je me suis pris à l'écouter. Le coup de foudre fût direct. J'étais loin d'être un connaisseur à l'époque, j'avais 10 ans de moins que maintenant, mais le style si puissant et envoutant de Damon Albarn et sa clique m'a tout de suite scotché. Je me souviens qu'à l'époque, Gorillaz était désigné comme un "groupe de jeunes anonymes". Oui oui, je suis sérieux.
Le nombre d'heure que j'ai passé sur un vieux mac, à visiter le manoir du "groupe" bourré de dessins complètement dingue de Jamie C. Helwett, dont j'ignorais le nom, les références, et ses travaux passé, est assez indécent.
Du temps a passé, le groupe est devenu un assez grand phénomène, à mon insu, parce que les moyens d'information dont je disposais à l'époque étaient assez limité, à savoir un Macintosh qui déjà pour l'époque était vieux, une télé qui ne captait que la 1, la 2 et la 3, et le kiosque à journaux le plus proche se trouvait à des kilomètres. Autant vous dire que la première fois que j'ai vu le magnifique clip de Clint Eastwood, beaucoup d'eau avait déjà coulé sous les ponts.
Ce n'est qu'à la sortie de Demon Days en 2005 que je me suis replongé dans la Gorillaz-mania. Au moment de ça sortie, mes moyens de communication avec l'extérieur s'était amélioré. Je vivais en Ile-de-france, j'avais enfin l'ADSL, et ma soif de connaissance musicale s'était développé. Et surtout, peu après, je tombais par hasard sur un tout nouveau site, le maintenant célèbre youtube.
Mais très peu de temps après la sortie de cet album, il fût temps de dire au revoir au groupe virtuel, car Damon se consacrait à d'autre projets ( dont The Good The Bad and The Queen, et Monkey Journey to the West ) et le groupe fût mit sur pause.
Mais il a quelque mois, ma copine m'annonce que Gorillaz a sortit un nouveau single. Je m'empresse de le trouver, et là, le coup de foudre de nouveau. Stylo, premier single de Plastic Beach, nouvel album qui s'approche beaucoup du style utilisé sur l'album D sides, à savoir beaucoup de sons electro, un peu vintage. Le tout avec des invités, et pas n'importe lesquels : ça va de Mos Def, à Snoop Dog, en passant par l'éternel De la Soul, mais aussi des bonnes surprise comme Paul Simonon et Lou Reed !
La direction artistique de Gorillaz est toujours au top, avec une pochette certes un peu dur à manipuler, mais tellement design, avec des dessins somptueux d'un maitre Hewlett au sommet de sa forme. Le clip de Stylo, que je vous conseille de voir, comprend une guest-star assez inattendue et hilarante, et profite d'une réalisation parfaite.
Bref, je vous conseille de tout coeur de, comme moi, retomber in love avec Gorillaz, le temps d'un court mais jubilatoire album, qui est en vente depuis 2 jours.
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