lundi 16 avril 2012

You can't quit me baby (fiction)

Bonjour cher lecteur. Tu te retrouve peut-être pour la première fois sur mon étrange blog, et tu te demande où tu as bien pu débarquer. Et bien dis-toi que si ce n'est pas la première fois, tu seras dérouté quand-même, puisque je vais tester un exercice d'écriture qui m'est venu comme ça. Je vais écrire une courte histoire en m'inspirant des paroles d'une chanson. Si je suis satisfait du résultat, je reproduirais l'expérience. Etant donné que la plupart de mes fictions me sont inspirées de près ou de loin par une musique, ça ne devrait pas être trop dur. Maintenant caméra, lumière, son, action !




You can't quit me baby :

Je commence vraiment à croire que c'est une erreur. Je devrais arrêter ce que je fais. Au début, tout me semblait normal. J'étais tout simplement tombé amoureux d'une inconnue.

Je travaillais dans un garage à l'écart de la ville, où les clients se faisaient rare. Puis un jour, tu as débarqué. Tu étais habillé en robe noire, et ta voiture était tombé en panne à une vingtaine de mètres de mon garage. J'ai tout de suite été attiré par toi. Tu m'as fixé de tes yeux bleu azur, que ta frange brune obstruait en partie, et mon coeur a fait un bond. Je suis allé chercher ta voiture, et j'ai faillit plusieurs fois avoir un accident en la remorquant, car mon esprit était obnubilé par ton visage, tes formes subtiles, la façon dont tu me regardais.

Tu m'as remercié rapidement, tu as pris congé, et tu m'as oublié. Mais je ne t'ai pas oublié. J'ai noté ton nom et ton adresse qui étaient sur la carte grise de ton véhicule.

J'ai commencé à traîner devant chez toi dans ma Chevy Camaro grise. J'attendais des heures pour te voir rentrer après ton travail, partir faire des courses...J'imaginais ce que tu faisais pendant tes longues absences, et mes fictions me suivait dans la vie de tous les jours, je ne pensais qu'à toi.
Puis, l'observation est devenu trop peu pour me stimuler. J'ai d'abord commencé à te suivre toi, quand tu allais faire tes courses, quand tu sortais avec tes amis. Puis j'ai suivit tes amis, ta famille, pour continuer à imaginer ta vie de l'extérieur.

Aujourd'hui j'ai suivit tes amis pour la dernière fois. Un d'entre eux avait manifestement compris mon petit manège, et m'a interpellé. Le groupe avec qui il était l'a soutenu dans son questionnement, et j'ai complètement pété les plombs. J'ai saisit mon couteau suisse, et je les ai tous fait taire. Après avoir dissimulé leurs restes, je suis directement venu chez toi. J'ai rampé par ta fenêtre, et me voilà chez toi. J'attends patiemment ton retour sur ton canapé rouge où tu aime t'allonger le soir après ton travail. Je t'attends, je t'aime. Je veux que tu te rende compte quand je ne suis pas là, où que tu soit...



Queens of the Stone Age - You can't quit me baby - 1998

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