Paris 3h39, au 62 rue d'Alésia. Je peux me permettre de divulguer mon adresse personnelle, puisque dans trois jours ça ne le sera plus. Rien à voir avec cet article, mais ça fait une bonne intro.
Alors retour dans le temps, nous somme en juillet. Le vendredi 5 pour être exact. La deuxième journée des Eurockéennes débute, et l'atmosphère est moite. Je me dirige en compagnie d'une collègue et de mon ami Antoine vers la scène de la plage, qui est un peu notre QG de prédilection. Je jette un coup d'oeil sur le planning des concert, et je vois le nom Deap Vally; Tout d'abord, je bloque quelques secondes sur l'orthographe du sobriquet de ce groupe de rock en provenance de L.A.
Soudain, je vois enfin une petite blonde se pointer sur scène, dans une tenue aussi rock que sexy. Puis une rousse au cheveux bouclés à la carrure dans un mix parfait de baraqué et sensuel. Et puis...c'est tout.
Le concert commence et ma tête se met instinctivement à hocher. Au bout de quelques secondes je suis pratiquement en train de headbanger sur le blues rock punchy des deux californiennes. Vingt minutes plus tard, je suis conquis.
Allant sérieusement lorgner du côté des White Stripes, leur groove est méchamment pêchu, tenant parfois plus du bruit que de la mélodie. On sent un vrai plaisir de jouer, et surtout un sens de l'humour totalement déjanté. Elle sont jeunes, belles, et elles assument totalement leur plus-value, sans hypocrisie aucune. Mais attention, elles sont loin d'être des bimbo, et leur blues ferait pâlir les petits bébés rockeurs de ma génération qui pensent qu'il suffit de reprendre Seven Nation Army pour être blue.
Je vous conseille donc vivement d'écouter ce groupe au plus vite, il en vaut largement le détour. Je souhaiterais aussi remercier Kem, le programmateur des Eurocks, qui a encore une fois, avec le reste de l'équipe (la liste est longue, vous m'excuserez), fourni un travail toujours aussi irréprochable. Plus qu'un an avant la prochaine édition.
Un petit côté Juliet Lewis, aussi! J'aime beaucoup. :D
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