Hum.
Ma première "rencontre" avec Matt Smith fût brève mais intense. J'en parlerais plus tard.
Remontons dans le temps à bord de ce Tardis, attention la marche madame, attention à votre tête monsieur.
2005
Je m'étais remis à Doctor Who, et avec joie, je pouvais voir des épisodes dans l'ordre, et pas dans le méli-mélo très confus des diffusions américaines qui avaient laissé pas mal de questions irrésolue pour l'esprit pré-pubère que j'avais à l'époque. Et j'aimais mon premier vrai Docteur, Christopher Eccleston. Beaucoup.
Inutile de dire que la nouvelle qu'à la fin de cette même année, mon Docteur se faisais piquer la place par un petit freluquet écossais beau-gosse, me laissa un peu perplexe. J'entretiens une relation spéciale avec cet acteur. Déjà j'aime l'appeler par son petit nom propre complet, David John McDonald, dans l'intimité de nos entretiens torrides ( BroadChurch, Blackpool...)
Plus sérieusement, j'ai eu du mal à accepter son charisme au premier abord, me moquant souvent de sa moue semi "héros stylé" semi "jesuisunfrappadinguesuperintelligentfaitgaffe".
Ouuuh, mais regardez-moi comme je suis stylé. |
Comme Tennant.
Bon, comme tout être vivant qui a un tant soit peu suivit la série, j'ai pleuré comme une madeleine en carton quand le 10e (ou le 10/11e, ou le 11e, ou...quelqu'un a une aspirine ?) est parti et a laissé derrière lui un jeunot au menton en béton armé de Gallifrey, fétichiste de noeud pap'.
Le deviantart de la photographe est fort sympa http://geelola.deviantart.com/ |
Pour revenir à ce que je disais auparavant, je me souviens la première fois que j'ai vu la tête de Matt Smith.
Je passais à côté d'un bus, et je vois sur l'une des pubs une promo de la saison 5. Je me dis, ah, tiens, un nouveau docteur.
Il a une tête un peu spéciale non ?
Il est arrivé en fanfare, et quelle fanfare ! Son premier épisode complet reste à ce jour une de mes introductions de docteur préférée. Le onzième docteur (ou le douzième...personne a d'aspirine, vraiment ?) est fou, ça on le savait déjà non ?
Sauf que lui est sur une autre stratosphère. Il court, il bondit, il plaisante, oublie qu'il est magique, mange du poisson pané à la crème anglaise, il se souvient qu'il est magique, il te le rappelle, sauve le monde/univers/compagnon et tout ça en quarante minutes.
Il a, à mes yeux connecté pour de bon Doctor Who avec le reste du monde, par son jeu entrainant, ses mimiques drôles, son engagement certain, et de son charisme grandissant. Et quel charisme ! D'accord, il n'est pas un petit cliché de beauté qu'on aime tous voir exposer leur "talent" dans des films à grand budget.
Il a comme on dit dans le jargon une "gueule".
On a beau avoir des réactions similaire à celles du premier contact avec Benedict Cumberbatch...
...On en revient toujours au même point. L'homme a du style. Beaucoup de style. Il respire la coolitude.
Il suinte le swag.
Dans toutes les langues.
Les mimiques, le jeu dans l'espace, les bondissements, les maladresses, les joies, les tristesses, Matt Smith fût comme une toile céleste sur laquelle Moffat, grosse légume de Doctor Who, qui signait le début de son règne en même-temps que Matt (littéralement, sa première ligne de dialogue est écrite par Steven Moffat, alors que le reste de l'épisode était écrit par son prédécesseur, Russel T. Davies).
Prenant la place de Tennant que je trouvais trop cool pour être le docteur, Matt Smith nous a rappelé que le docteur est cool parce qu'il redéfinis le terme. Ce n'est pas son style vestimentaire qui est cool, ses costumes tiennent plus de la garde-robe de papi que de ceux d'un super-héros, ce n'est pas son sérieux qui est cool, il passe plus le temps à rire de ses actes héroïques comme s'il s'agissait de vulgaires farces et attrapes. Non, le docteur de Matt Smith est cool parce qu'il a du panache, du style...et absolument aucun plan sur la durée.
J'ai aimé aussi le retour plus soutenu d'humoir bien noir comme je l'aime, avec ce que je ressens comme étant un retour à un docteur mystérieux comme le 6, 7, 8, et 9.
" -[...]Personne ne vous l'a déjà dis ? Il y a quelque chose que vous ne devez jamais mettre dans un piège. Si vous êtes futés, si vous apportez de la valeur à la continuation de votre vie, si vous comptez voir le jour se lever demain, il y a quelque chose que vous ne devriez jamais, au grand jamais mettre au piège
-Et qu'est-ce donc sir ?
-....Moi."
Bref.
Maitre Matt Smith a quitté Doctor Who dans une regeneration qui m'a pincé au coeur le 25 décembre au soir, et je voulais lui faire mes adieux en bonne et dûe forme.
Il va me manquer ce génie-maladroit-fou-emo-ringard, lui et sa petite boite bleue. Je pense que comme tout le monde, on ne se rend vraiment compte à quel point il nous manquent qu'une fois qu'il sont parti.
J'adore cet acteur, et j'ai hâte de le voir dans d'autres productions, notamment How to catch a monster, ou il jouera au côté de Ryan Gosling, dans ce qui s'annonce déjà comme un petit bijou de style.
Bon vent l'homme déguenillé.
Le roi est mort, vive le roi.
Je passais à côté d'un bus, et je vois sur l'une des pubs une promo de la saison 5. Je me dis, ah, tiens, un nouveau docteur.
Il a une tête un peu spéciale non ?
en même-temps, j'avais 50% de chance d'erreur |
Mais j'ai subi l'effet contraire de Tennant au premier abord, jai pensé à ce moment là "C'est le docteur, aucun doute là-dessus".
Je ne croyais pas si bien dire.
Il est arrivé en fanfare, et quelle fanfare ! Son premier épisode complet reste à ce jour une de mes introductions de docteur préférée. Le onzième docteur (ou le douzième...personne a d'aspirine, vraiment ?) est fou, ça on le savait déjà non ?
Sauf que lui est sur une autre stratosphère. Il court, il bondit, il plaisante, oublie qu'il est magique, mange du poisson pané à la crème anglaise, il se souvient qu'il est magique, il te le rappelle, sauve le monde/univers/compagnon et tout ça en quarante minutes.
Oui je parle de toi. Faire la gueule n'y changera rien, boucle d'or. |
Il a, à mes yeux connecté pour de bon Doctor Who avec le reste du monde, par son jeu entrainant, ses mimiques drôles, son engagement certain, et de son charisme grandissant. Et quel charisme ! D'accord, il n'est pas un petit cliché de beauté qu'on aime tous voir exposer leur "talent" dans des films à grand budget.
Il a comme on dit dans le jargon une "gueule".
On a beau avoir des réactions similaire à celles du premier contact avec Benedict Cumberbatch...
Oh...Oh my god, wot' is that ? Kill it ! Kill it with fire !!!! |
Il suinte le swag.
Dans toutes les langues.
Les mimiques, le jeu dans l'espace, les bondissements, les maladresses, les joies, les tristesses, Matt Smith fût comme une toile céleste sur laquelle Moffat, grosse légume de Doctor Who, qui signait le début de son règne en même-temps que Matt (littéralement, sa première ligne de dialogue est écrite par Steven Moffat, alors que le reste de l'épisode était écrit par son prédécesseur, Russel T. Davies).
Prenant la place de Tennant que je trouvais trop cool pour être le docteur, Matt Smith nous a rappelé que le docteur est cool parce qu'il redéfinis le terme. Ce n'est pas son style vestimentaire qui est cool, ses costumes tiennent plus de la garde-robe de papi que de ceux d'un super-héros, ce n'est pas son sérieux qui est cool, il passe plus le temps à rire de ses actes héroïques comme s'il s'agissait de vulgaires farces et attrapes. Non, le docteur de Matt Smith est cool parce qu'il a du panache, du style...et absolument aucun plan sur la durée.
J'ai aimé aussi le retour plus soutenu d'humoir bien noir comme je l'aime, avec ce que je ressens comme étant un retour à un docteur mystérieux comme le 6, 7, 8, et 9.
" -[...]Personne ne vous l'a déjà dis ? Il y a quelque chose que vous ne devez jamais mettre dans un piège. Si vous êtes futés, si vous apportez de la valeur à la continuation de votre vie, si vous comptez voir le jour se lever demain, il y a quelque chose que vous ne devriez jamais, au grand jamais mettre au piège
-Et qu'est-ce donc sir ?
-....Moi."
Bref.
Maitre Matt Smith a quitté Doctor Who dans une regeneration qui m'a pincé au coeur le 25 décembre au soir, et je voulais lui faire mes adieux en bonne et dûe forme.
Il va me manquer ce génie-maladroit-fou-emo-ringard, lui et sa petite boite bleue. Je pense que comme tout le monde, on ne se rend vraiment compte à quel point il nous manquent qu'une fois qu'il sont parti.
J'adore cet acteur, et j'ai hâte de le voir dans d'autres productions, notamment How to catch a monster, ou il jouera au côté de Ryan Gosling, dans ce qui s'annonce déjà comme un petit bijou de style.
Bon vent l'homme déguenillé.
Le roi est mort, vive le roi.
Kidneys ! |
It's Capaldi Time motherf*cker !
Mes excuses pour les non-whovians qui se sont essayés à lire ce charabia.
Tu pouvais pas t’empêcher de citer ton meilleur ami de Star Wars épisode 3 mdr
RépondreSupprimerSinon, je me suis regardé toutes les saisons avec Matt Smith. J'ai profité de mes vacances dude !
Je crois que ce que j'aime le plus dans cette série c'est les émotions qu'elle fait partager. Avant que je regarde vraiment la série, je regardais les regenerations que je trouvais sympathique pour le côté "phœnix" du truc. Puis la musique était épique. J'avais écouté le monologue de l'épisode "Rings of Akhaten" que je trouve génial. Du coup je me suis maté les deux derniers épisodes par curiosité et je savais que j'avais envie de regarder la série lorsqu'ils ont utilisé l'air de la musique de "Rings of Akhaten" pour les adieux de Eleven!
Et sinon si je dois dresser un autre aspect de la série, c'est qu'elle me fait vraiment flipper par moment, tu m'avais dis que c'était une série familiale mais bon dieu. L'épisode avec les clones ou les anges c'était vraiment hardcore. Mais c'est probablement le fait de mettre ça en côte à côte avec des scènes joyeuses qui rend vraiment la chose glauque.
Olalalala! J'ai ri, loulou!
RépondreSupprimerJe suis d'autant plus en joie que je plussoie sur bien des point (surtout sur boucle d'or).
Bonne , que dis-je, excellente continuation! :D