Voilà maintenant une semaine que je suis arrivé. Une semaine pendant laquelle je n'ai toujours rien écris. Cette feuille blanche m'obsède, elle m'agresse à chaque regards que je pose sur elle. Elle est mon ennemie, ma nemesis. Elle m'évince avant même le début du combat. Je suis impuissant face à son éternelle blancheur. J'ai arrêté de lire le livre de mon père, mais ses mots flottent toujours inlassablement dans ma tête.
J'ai marché longtemps hier. Je suis descendu sur la plage jonchée d'algues et de divers morceau de bois et de verre. Au beau milieu de cette peinture de Pollock, j'ai trouvé un crane humain, couvert de coquillages et d'algues.
Mon mal de tête ne s'est pas arrangé. J'ai des difficultés pour penser à présent. La douleur est difficilement soutenable. Je me dirige vers la cuisine en trainant les pieds, me tenant la tête avec la main droite, comme si ce contact atténuait la douleur.
Je me saisis de mes cachets, j'en prends deux dans ma bouche et je les engloutis sans eau. Soudain, un bruit dans la cave, un grincement. Puis, un violent bruit fait trembler le sol. Je dévale les escaliers le sang battant à ma tempe, et balaye la cave de l'oeil. J'ai découvert ce qui a fait ce bruit. C'est l'armoire de mon père qui est tombée, sûrement par manque de stabilité, et à son âge avancé. Une chose attire mon oeil. C'est un objet noir attaché à l'aide de ruban adhésif à l'arrière de cette grosse armoire en chêne massif. Je m'en approche, curieux. J'enlève le scotch qui cache la nature de cet objet.
C'est un revolver.
Suite au prochain chapitre.
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