mardi 7 décembre 2010

Daft Punk + Tron Legacy

Alors, pour placer le décors, c'est il y a quelque années, j'écoute le lazlow show, une émission radio new yorkaise, et un des présentateurs parle d'une suite au film culte Tron, produit par Disney. Je ne fais pas plus attention que ça à cette info, parce que je n'ai tout simplement pas vu le film à ce stade là. Un jour, je le trouve, et je décide de le regarder.



Je suis un fan de film de science-fiction bien kitch, donc je suis comme un poisson dans l'eau devant ce qui est maintenant un de mes films préférés. La prestation des acteurs est géniale, en particulier Jeff Bridges (The Big Lebowski, Iron Man, Crazy Heart...) qui campe un rôle de héros railleur et intrépide, comme on en trouve dans beaucoup de film d'action, mais en réussissant tout de même à rester intéressant, les décors, bien que assez mauvais pour les yeux après un bout de temps ( pensez à prévoir des pauses pendant le film) sont magistraux, avec une vraie identité propre à l'histoire, et surtout complètement inédite à l'époque, puisque Tron premier du nom est un des films qui a démocratisé l'usage de graphismes fait par ordinateur dans un long-métrage.

Quelques années passent, et j'attends Tron 2 (Legacy) avec impatience. Puis, à nouveau, il fait parler de lui, avec l'annonce de la participation de Daft Punk dans la création du film. En effet, les deux français ont été chargé de composer intégralement la bande-son. La perspective d'aller voir ce film en devient doublement intéressante, étant donné qu'on ne les a pas entendu depuis 2005 avec leur album Discovery, et qu'ils commençaient à se faire attendre.

Croyez-moi quand je vous dit que la bande-son seule vaut le coup d'aller voir le film. L'attente était loin d'être inutile, car le duo est au top de sa forme, avec le déjà mythique "Derezzed", mis en ligne il y a quelques mois. Il est vrai que c'est un nouveau Daft Punk qu'on retrouve là, dans la mesure où ils ont changé leur optique pour cette bande-son. Il s'agit en effet d'une bande-son de film d'action, avec tout ce que ça implique niveau moyens utilisés. Pas de paroles, et un orchestre omniprésent. Vous avez bien lu, un orchestre de 85 musiciens assiste les deux DJ sur la plupart des pistes, mais soyez sans crainte, cet orchestre ne change pas la recette Daft Punk, et ne fait que sublimer le style inimitable des deux compères, tout en leur donnant une toute nouvelle dimension. De quoi rabattre le caquet des quelques vieux de la vieille qui boudent la musique électronique.



Vous l'aurez compris, ce n'est pas les raisons qui manquent d'aller voir Tron Legacy à sa sortie, le 2 février 2011, sauf si vous ne souhaitez pas vous battre contre l'amas de personnes qui va affluer vers les salles à ce moment là, ou que vous êtes hermétique à la science-fiction, mais dans ce cas là, ça n'engage que vous.

jeudi 2 décembre 2010

Le troll du net


Le troll is back ! Alors donc aujourd'hui, un trolling de vidéos top démente trouvé sur internet.
Enjoy !

Joueur du Grenier - Barbie - NES



Cette vidéo s'est retrouvé dans mes suggestion de vidéos, et je dois avouer que ce joueur du grenier est plutôt drôle, et que ses vidéos sont assez intéressante pour qu'on s'y attarde. Je vous conseille sa chaine youtube.


Mike Relm's Relmvision / HARRY POTTER AND THE REMIX OF DEATH




Mike Relm déborde décidément d'imagination, et il le prouve une fois de plus, avec un mix comprenant des samples de l'intégrale de la saga du sorcier le plus connu.



Songify This / 'Fast Don't Lie' Remix - feat. Slim Chin, Dwight Howard, & D. Rose



Les Gregory Brothers on encore frappé. Cette fois-ci, il s'agit d'un remix de la nouvelle pub d'Adidas. Je suppose que l'effet est mieux en ayant vu les vidéos originales.



Bali Instruments



Le meilleurs pour la fin, avec mon chouchou de youtube, Joe, alias Mysteryguitarman, avec une reprise que beaucoup reconnaitrons sûrement.

mardi 9 novembre 2010

Laura Marling

Une soirée morne et triste, j'étais tombé sur Laura Marling. Des paroles poétiques, des arrangements musicaux simplistes et pourtant si efficace, ça a été le coup de foudre instantané.
J'ai fermé les yeux, et mes soucis se sont évaporés un petit moment.

Il se dégage une atmosphère de la petite Laura qui ne se dégage pas d'autres artistes plus vieux et plus expérimenté, et c'est une chance que des personnes se soit rendu compte de son talent. Jack White produit son nouvel album, et ça réchauffe mon coeur de savoir que Laura monte de plus en plus, et je lui souhaite un chemin à l'image de son style, triste, mais profondément poétique, couleur pastel.

Si mon coeur chantait, il sonnerait comme une chanson de Laura Marling.

mardi 26 octobre 2010

Scott Pilgrim


Scott Pilgrim, un nom qui ne vous dis probablement rien, mais qui a changé ma vie à jamais. Avant Scott Pilgrim je ne comprenais pas la vie, l'amour et les belles choses. Scott Pilgrim a changé tout ça. Scott Pilgrim est tout.

Scott est un personnage de BD tout à fait normal, sans histoires, jusqu'à l'arrivée de Ramona Flowers, et de ses 7 ex maléfiques qu'il doit vaincre si il veut gagner son coeur. Scott saura-t-il se montrer assez malin et fort pour arriver à ses fins ?

La belle Ramona Flowers, rien que pour vous !

Scott Pilgrim est une série de BD donc, créé par Brian Lee O'Malley qui vit à Toronto, et qui à réussit à pondre une histoire et des personnages qui ont changé ma vie. Le mix improbable de culture geek, de références musicales, de personnages tous plus étranges et humains à la fois les uns que les autres, de péripéties rocambolesques vous laissera pantois ou vous dégoutera selon vos goûts, mais une chose est sûre, Scott Pilgrim vous surprendra, et c'est déjà 30% de ce qu'on peut souhaiter d'une BD.

Hey les gars, c'est Michael Cera ! Et il joue Scott Pilgrim dans le film du même nom !
Nom d'un poulet borgne !


Un conseil, lisez le premier volume, édité par Milady graphics en france, et/ou allez voir le film qui sort en france le 1er décembre 2010, ou votre chat choppera le cancer du poumon gauche.

jeudi 16 septembre 2010

Police Truck

Voilà une petite reprise que j'ai fais à l'issu d'un après-midi un peu plat. J'ai "emprunté" la piste instrumentale. Il s'agit des vrais instruments du groupe. La voix est de moi par contre, le seul "instrument" que je sais pas trop mal utiliser. Oui, c'est un karaoké quoi...

mardi 14 septembre 2010

Quand je serais grand, je serais Rivers Cuomo.




Mon amour pour Weezer, comme la plupart de mes groupes préférés est né quand j'étais tout petit, dans la collection de cd de ma mère qui a l'album bleu depuis aussi longtemps que je me souvienne. Il y a pas longtemps, je parlais de "memories" , le nouveau single de ce groupe qui a changé ma vie. J'étais très dubitatif, et pour la première fois, une chanson d'eux ne m'accrochais pas dés la première note !



Je lui ai accordé le bénéfice du doute, et j'ai bien fais. Car, peu de temps après j'ai vu cette vidéo.




Je me suis mis à écouter h24 leurs chanson. Quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai vu mes idoles dans les vidéos de mes star youtubiennes préférée ! En effet, après avoir invité les stars de youtube dans leur clip pour "Pork and Beans" issu de leur avant-avant-dernier album, ils ont l'idée géniale de faire l'inverse, et ça fait plaisir de voir des stars promouvoir les petites gens avec intelligence une fois de plus.




Et ce n'est qu'une des idées géniales de promotion qu'on eu Weezer pour parler à leur fans.



Le groupe est maintenant libre de leur label de musique, et donc de beaucoup de bloquages envers ces derniers. Longue vie à Weezer donc, et on leur souhaite beaucoup de nouveaux albums !

samedi 4 septembre 2010

The Football Factory




J'ai mal. Et ce n'est pas dû au fait que je dois utiliser mon cerveau pour trouver une introduction à cet article, mais bien parce que je viens de me prendre une baffe cinématographique. La claque a un nom, elle s'appelle The Football Factory. Il s'agit d'un film de production britanique, du réalisateur Nick Love, aussi réalisateur de The Business (2005) et The firm (2009).

L'histoire est raconté par Tommy Johnson, un hooligan, supporter du club de foot de Chelsea. Tommy et ses amis traitent la vie de façon légère, préférant se concentrer sur les différents délits qui ponctuent leurs journées. Mais depuis un certain temps, Tommy est en proie à des rêves macabres. Sont-ils prémonitoire ou est ce que Tommy perd tout simplement les pédales ?

Je pense qu'il est maintenant clair que j'aime les britanniques. J'aime leur musique, leurs films, leurs acteurs, leurs séries, mais avant tout j'aime leur humour. The Football Factory mélange de l'humour de films de gangsters, de l'humour potache, avec une pointe de cynisme, qui fait penser à un de mes films cultes, Fight Club. Comme dans ce dernier, les personnages sont en marge de la société dites "normale", dans les deux, le personnage est tiraillé psychologiquement, et surtout, comme dans le chef-d'oeuvre de David Fincher, les personnages cherchent désespérément une bataille, un conflit pour donner un sens à leur vie. Les comparaisons ne s'arrêtent pas là, mais si je vous laisse le plaisir de les découvrir vous-même.

The Football Factory est violent, sale, mais surtout, il a un style bien définit dans lequel je suis comme un poisson dans l'eau. Je vous conseille vivement ce film, à condition que vous soyez en age de visionner ce genre de film qui, je le rappelle, est déconseillé aux moins de seize ans.


mardi 31 août 2010

Le troll du net : vidéos en vrac


Le troll reviens, après un petit moment d'absence pendant lequel il n'avait pas internet. Et je dois dire que c'est fantabulous. La suite, tout de suite.

Mysteryguitarman-freddieW : Desert Duel



Quand deux de mes youtubers préférés font une collaboration, ça donne une vidéo qu'elle est trop chanmé.

Cat fan



Cette vidéo sent un peu le fake à trois kilomètre, mais elle est drôle quand même. C'est dingue le nombre de vidéo de chat sur youtube...

Boomerang Skateboard hits kid in head



"Hey Patrick, mate ce flip !" *Fail*

The Ultimate pisshead



Tu y es presque, vas-y !

jeudi 19 août 2010

Le troll du net : les films que j'attends avec impatience


Ze troll is back bitches ! Aujourd'hui, je vais vous faire un autre top, je sais super original, mais cette fois-ci, des films que j'attends avec impatience. Donc voilà, je pense que ça suffit comme introduction, si vous avez un problème avec, c'est la même chose.


PS: pour les non anglophone, je fais un petit résumé, pour aider la compréhension.

Numéro 5 : Cyrus




John, un homme célibataire et un peu désespéré cherche l'amour. Malheureusement pour lui, quand il le trouve enfin, il découvre qu'elle a un fils, qui, au premier abord inoffensif, se révèle être un peu étrange.

Ce film a l'air bizarre et drôle, et le casting est sympa, tous les ingrédients qui peuvent me faire aimer un film.

Numéro 4 : The Killer inside me



Un jeune officier de police se voit confier une tâche facile. Mais à l'issue de cette tâche, il commet un acte qui le fait sombrer lentement dans la folie.

J'adore Casey Affleck, et les histoires qui parlent de folie m'ont toujours profondément intéressé, donc j'attends avec fébrilité ce film.

Numéro 3 : Tron 2



Et là vous me regardez avec des yeux tout ronds et vous me criez "WTF ?". Et bien oui, je suis un geek, je suis fan de Tron premier du nom, de Jeff Bridges, et l'opportunité d'une suite, avec Daft Punk à la bande-son me parait pas si repoussante.
Update(19/01/2014): ...Je pense que même le mot "déception" n'est pas assez fort.

Numéro 2 : The other Guys



Aaaah un bon film de comédie-action. Un bon casting, une histoire qui tiens autant la route que les gags, des fois il en faut peu pour apprécier un film. Parce qu'une histoire super profonde peut chauffer les neurones, il faut une petite brise agréable pour les rafraichir.

Numéro 1 : Black Swan



Nina travaille dur pour son rôle dans un ballet. Quand une rivale se dévoile, elle devient de plus en plus obsédé par le rôle, et sa santé mentale semble en être affecté.

Tout le monde connait mon amour inconditionnel pour Nathalie Portman. Quand j'ai vu ce trailer, je me suis rappelé pourquoi. Parce qu'elle sait choisir ses rôle avec attention et bon goût. Ce film à l'air horriblement palpitant.

update: Je viens voir que plus de 100 personnes avaient visité ce blog en trois jours, et je tenais à vous remercier de m'encourager à écrire, vous êtes tous géniaux et je vous aime tous. Sauf toi au fond là, j'aime pas ta gueule.

lundi 16 août 2010

Le troll du net : mes blogs préférés



Alors me revoilà déjà avec un autre troll du net. Aujourd'hui je vais parler, comme le titre le décrit si bien, de mes blogs préférés. Alors je vois en quoi c'est bizarre de parler de ça sur un blog, mais bon, on est pas en cours de philo là. Alors, sans plus attendre, mes blogs coup de coeur du moment.




C'est en cherchant des photos de coeur de pirate que je suis tombé sur ce blog extra, avec des photo prise par la blogeuse en question, qui sont d'une qualité à tomber par terre. J'adore les cadrage, la gestion de la lumière, tout dans ses photos génère en moi des sentiments, et pour moi, c'est la définition de l'art, et cette demoiselle de besançon est une artiste.



En cherchant des images de American mcGee's Alice, je suis tombé sur ce petit blog plus que sympa, et malgré les articles qui disparaissent, et la video que je n'ai pas réussit à voir car elle était supprimé de dailymotion, j'ai apprécié chaque mots de ce camarade fou.



Je me baladais sans but sur blogger, et je suis tombé sur le blog de mathias, un étudiant qui poste des dessins sur son blog, et son style de dessin m'a tout de suite touché, même si ça fait un moment qu'il n'a pas posté des bd, celles déjà sur son blog valent déjà le détour.

Je tiens aussi à préciser qu'il y a une liste de mes blogs préférés sur la barre de droite, donc n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil.

Troll du net : top 10 de mes musiques du moment.


Le troll est de retour. Je pourrais faire une longue introduction où je parlerais de mon week-end à la route du rock qui était super ou des trucs du genre, mais j'ai pas spécialement envie de raconter ma vie, ça perdrait du temps inutilement, et je pense que vous avez autre chose à faire. C'est vrai quoi, je pense que le titre de ce message est assez clair, merde, faut pas prendre les gens pour des cons quoi, ils savent lire mine de rien. Donc, sans plus attendre, sans délais aucun, je ne retarderais pas d'un seul instant ce top 10 que voilà tout de suite, mais juste avant, une page de pub.





Numéro 10 : Thin lizzy - Jailbreak



Tous les gens qui me connaissent, savent que j'ai un petit endroit dans mon coeur pour les sons vintage. Alors c'est sans surprise que cette chanson figure dans ce top non ? Suivez un peu la logique quoi merde !

Numéro 9 : Spin doctor - two princess



Oui, je sais, cette musique commence à dater, mais elle est passé à la radio il y a pas longtemps et ça m'a relancé. Il m'en faut pas beaucoup des fois.

Numéro 8 : The National - apartment story


J'ai vu ce groupe en live hier, et ça a été un très bon moment. J'ai découvert un très bon groupe je pense. Après ce sont mes goûts qui ne regardent que moi.

Numéro 7 : Flaming lips - W.A.N.D.



Un autre groupe que j'ai vu hier. Pour eux, en opposition à the national qui travaille sur la sobriété de leur apparence et de leur musique, les flaming lips eux sont tout dans l'extravagant et le démesuré. Énorme.

Numéro 6 : We have band - Divisive



Un des groupe que j'ai raté à la route du rock de cette année, mais que j'aime tout de même ( y'a pas de raisons hein oh ! )

Numéro 5 : Ok Go - End love



J'adore ce groupe depuis que je l'ai entendu dans scrubs, et leur clips sont toujours amusant à regarder. Celui-ci ne déroge pas à la règle.


Numéro 4 : Cheeseburger - Cocaine



Cette musique est forte. Du bon rock bien dégoulinant de sueur et de crasse, qui donne la pêche.

Numéro 3 : Crash Kings - Moutain man



Cette musique a tourné en boucle chez moi pendant un bout de temps. Parfaite alliance entre le clavier, la voix, la basse et la batterie, le groupe mérite un petit coup d'oreille. Allez-y, vous ne le regretterez pas.

Numéro 2 : Garbage - Cherry



Cette musique est un très bon exemple de parfait mélange d'épurement et de sexy. Un son charmant et agréable à écouter.

Numéro 1 : Placebo feat. Alison mosshart - Meds



Ce choix de numéro 1 s'est fait pendant mon écriture de ce top 10, une amie à ma mère m'a prêté son lecteur mp3 et je suis tombé dessus par hasard. Je suis immédiatement tombé amoureux de cette musique. Tout simplement magistral.

vendredi 13 août 2010

Kalupto Chapitre 5

Alison pénétra dans la petite chapelle du village. Elle était vide, faiblement éclairée par les cierges disséminées dans la salle. Une seule personne se tenait debout devant l'autel. C'était Gabriel dont les vêtements noirs contrastaient avec l'environnement lumineux. Alison se rapprocha de lui.

- Que fais-tu vraiment ici ? Demanda-t-elle.
- Je me recueille. Lui répondit il, en lui tournant le dos
- Je veux dire dans cette ville...je sais que tu n'es pas ce que tu dis être.
- Personne n'est ce qu'il dit être.

Gabriel se retourna vers elle.

-Il est temps, dit il.

Alison le fixa dans les yeux.

- C'est la fin n'est ce pas ? Demanda-t-elle d'un ton grave.
- Oui. De poussière à la poussière.
- On ne peut rien pour l'arrêter ?
- Non.
- Et bien j'imagine que des adieux s'imposent.

Il lui tendit la main et elle l'agrippa sans dire un mot. La terre se mit à trembler doucement. Les murs perdaient leurs couleurs, l'obscurité se diffusait petit à petit. Une larme coula de l'oeil blanc d'Alison, mais elle restait impassible, droite. Gabriel esquissa un sourire triste.

Dans la petite ville, la nuit tomba calmement pour ne plus jamais se relever. Les vies des habitants continua pendant quelques instants, puis la chaleur monta, le coeur des villageois se réchauffa. Les cloches de la petite chapelle sonnèrent, et quand elle s'arrêtèrent, le monde n'était plus.

Fin.

jeudi 12 août 2010

Le troll du net

Les gens qui me connaissent bien savent que j'aime découvrir des trucs et des machins sur le net, et les partager avec tout le monde, j'ai toujours une petite video ou une photo marrante à faire tourner. Alors je me suis dit que tant qu'à faire, autant le partager avec plus de monde, sur mon blog bien aimé. Et donc, pour vous, mesdames et messieurs, je deviens le troll du net.


Aujourd'hui dans le troll du net, de la musique, des instruments magiques, des remix de geek,... Du tout bon quoi :)

Dr Feelgood - Roxette



Suite à un article dans un vieux rock n' folk, j'ai recherché le groupe "Dr Feelgood" sur youtube, et je dois avouer que je suis loin d'être déçu, c'est un groupe tout ce qui a de plus écoutable, avec de vrais morceaux de shake ton booty dedans.

Mystery guitar man - magical instruments



Une des dernière video de mon chouchou, Joe, alias Mystery guitar man, qui toutes les semaines créer une video amusante, souvent axé sur la musique avec moult instruments et autres effet video. je vous conseille fortement de visiter sa chaine youtube, vous ne serez pas déçu. http://www.youtube.com/user/MysteryGuitarMan#p/c/CF81022FAB19616C

Mike Relm: StarCraft 2 Remix



Mike Relm est un DJ, mike Relm est un geek, Mike Relm a remixé StarCraft, Mike Relm déchire.

MARC SCIBILIA - Carried Away



Marc Scibilia est ce qu'on appelle un "one-man band", c'est à dire qu'il compose et joue tous les instruments. Voilà une de ses videos, réalisé par Julian Smith, une de mes personnalité youtube préférée. Un petit moment de bonheur pour les yeux et les oreilles.

mardi 10 août 2010

Justin Bieber, bouteille, dans, gueule



De rien.

Weezer, nouvelle chanson


Je me balade sur youtube et qu'est ce que je vois ? Une nouvelle video de Weezer. Il s'agit de leur nouvelle chanson "memories" tirée du nouvel album "Hurley", d'après le personnage charismatique joué par Jorge Garcia dans lost. Ça fait beaucoup de nouveau d'un coup dites moi ma bonne dame. Donc les première impressions sont :
-c'est du Weezer
-c'est pas un son qui me botte plus que ça
-c'est bien gentillet mais ça manque de coeur

Donc voilà, je lui assigne une note de 5 sur 10, la moyenne, car c'est Weezer quand même, j'espère tout de même que ce n'est pas la meilleure de l'album.

si vous êtes intéressé, le lien pour la video est le suivant lien en question :)

Pour plus de news et de textes en tous genre, venez sur mon blog, j'ai des bonbons dans ma camionnette, ça sera notre petit secret htttp://toxichiwa.blogspot.com

lundi 9 août 2010

Avatar




Alors voilà, j'ai enfin vu Avatar. Pour tout ceux qui se sentent l'envie de me demander pourquoi je ne l'ai pas vu avant, je vous prierait de bien vouloir vous carrer cette question bien profond là où je pense.

À sa sortie, le nombre de relou qui m'en on parlé m'ont petit à petit donner plus envie d'aller voir twilight avec le fan club officiel composé de gamine de 14 ans et demi. J'ai donc repoussé, repoussé...Pour enfin le regardé, vierge du bouche à oreille horripilant. Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Il n'est certainement pas un chef-d'oeuvre, mais est un bon film. J'irais même jusqu'à dire qu'il s'agit du star wars de notre génération.

J'entends déjà les sabres lasers en plastique des fans s'allumer rageusement, prêt à me décapiter pour mon blasphème, mais laissez-moi expliquer.

On retrouve les thèmes d'un conte, il y a une princesse, une quête, une histoire d'amour, un happy end. Mais il y a aussi tout un univers, fait de technologie, de voyages, de langue et peuple alien. Je pourrais aussi le comparer aussi à Pocahantas, et là encore je suis sûr que tout le monde serais content de m'empaler, mais je demande à ceux qui ne sont pas d'accord avec moi de regarder les deux films à la suite et de trouver les points communs, vous seriez surpris.

Les acteurs sont bien dirigé, quoique parfois un peu clichés dans la façon de jouer. L'histoire tiens la route et l'univers est bien mis en scène. On peut donc dire que l'avenir du cinéma n'est pas complètement perdu, quand les blockbusters ne prennent pas leur status comme excuse pour être nul.

jeudi 22 juillet 2010


Je viens de me plonger dans la folie d'un jeu nommé American McGee's Alice et qui narre les histoires d'Alice après ses deux aventures précédentes. L'univers est noir, sanglant, et l'horreur psychologique règne sur la folie gentillette que l'on attribue d'habitude à l'univers d'Alice. J'ai composé pour l'occasion une musique qui traduit l'ambiance de l'univers tel que je le perçois.

mardi 22 juin 2010

Kalupto chapitre 4

Le vieux Shérif, Pat Norrington venait de terminer son cigare. Il frotta ses mains raidies par le froid hivernal. Il contempla son lieu de travail, complètement vide, à l'exception d'une cellule, sur le sol de laquelle gisait une jeune femme brune, vêtue de haillons gris. Il tira la chaise de son bureau qui grinça sur le sol. Il s'assit dessus, prit ses petites lunettes de la poche de son veston, se saisit du livre sur le bureau devant lui.

Il entendit sa prisonnière se lever difficilement. Il se tourna vers elle. Elle le fixait de ses larges yeux bleus, encore bouffis de sommeil.

- Bien le bonjour ma petite dame, lui dit-il en souriant.
- Bonjour monsieur.
- Vous n'avez pas eu trop de mal à dormir avec ce froid ? Vous n'avez même pas utilisé votre couverture et vous avez dormi à même le sol !
- Le confort m'effraye. Il endort la méfiance.
- Je comprends votre point de vue, mais un peu de confort de temps en temps ne vous ferait pas de mal, vous avez l'air bien mal en point...


Elle resta silencieuse. Ses yeux balayaient la salle rapidement.
- Vous vous appellez comment monsieur ? demanda-t-elle de sa voix cassée
- Patrick E. Norrington, à votre service. Et vous ?
- Sam.
- Juste Sam ?
- Juste Sam.

Un long silence s'installa alors dans la salle. Le vent soufflait doucement sur les branches dénudées des arbres à l'extérieur, qui dansait au contact de celui-ci, de façon régulière. La cacophonie de l'extérieur semblait si lointaine, tant le silence régnait dans la prison.

Norrington retira ses lunettes pour se masser les yeux un instant. Il les remit à leur place initiale après avoir soufflé dessus.
- Vous savez pourquoi je suis ici monsieur le Shérif ? demanda la jeune détenue.
- Oh, vous savez, je me fais vieux, ma mémoire me fait défaut sur certains points.
- Vous ne voulez pas savoir ?
- Mademoiselle, je suis shérif, pas juge. Vous avez sûrement de faire ce que vous avez fait, je serais ravis de savoir qui vous êtes, ce que vous avez fait ne regarde que vous.

Elle le fixa avec une moue de surprise, puis esquissa un faible sourire en détournant le sourire

- Allez mademoiselle, j'ai tout mon temps.
- Il n'y a pas grand-chose à raconter. Mère décédée, père alcoolique, violent, vie composée de larcins divers et varié. Rien de bien original
- Vous avez tort de prendre votre vie à la légère, chaque événements, aussi insignifiant soit-il, vous défini en tant qu'humain.
- Vous pensez ? Je pense que quelle que soit la vie qu'on mène, elle reste vide face à l'absolu qu'est la mort.
- Chacun son point de vue mademoiselle, mais je comprends parfaitement votre point de vue, une jeune fille de votre âge qui a vécu une vie comme la votre...

Sam le fixa dans les yeux un instant, puis détourna le regard.

- Vous auriez pas une clope par hasard ? marmonna-t-elle.
- Désolé ma petite, je ne fume que le cigare. Vous en voulez un ?
- Non merci. Maintenant que j'y pense, vous êtes le premier à ne pas m'avoir jugé sur mon avis.
- à propos de ?
- De la vie. Tous les autres personnes à qui je parle de ma vision sur la vie me reproche mon pessimisme, me soutiennent que la vie est bien, qu'il y a toujours pire, que je gâche ma vie à broyer du noir...
- J'ai mon avis sur la matière, c'est sûr, mais j'aime entendre plus de points de vues, si tout le monde avait le même avis, la vie n'aurait plus aucun intérêt, vous ne trouvez pas ?

Elle le fixa quelque instant, puis le gratifia d'un véritable sourire. Il trouva qu'elle avait un air enfantin tout d'un coup, comme si ses soucis s'étaient envolé, comme une enfant insouciante.

- Vous êtes croyant ? demanda-t-elle
- Oui. Pratiquant. J'ai la foi, est elle m'aide à surmonter chaque jours. Et vous ?
- Non. Moi qui croyait que tous les religieux étaient tous bornés.
- Certains le sont, mais l'homme est plus compliqué que vous ne le croyez...

*

Le vieux John était assis sur les marches d'entrée de l'épicerie. Le regard dans le vague, il faisait face à la foule de villageois qui rentraient du travail, travaillaient, discutaient, s'amusaient...

Quels insouciants se disait-il. La vie pour eux était un acquis, et il ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils ignoraient que leur existence pouvait disparaitre d'un revers de main. Peut-être était-ce mieux ainsi ? Peut-être que vivre dans l'ignorance d'un destin morbide rendrait ceux-ci plus agréable qu'en connaissance de cause ?
Il était fatigué et terrorisé, sa propre mort était dur pour lui à assimiler.

Il voulait repousser la date, changer de vie, recommencer, faire toutes les choses qui lui avait été impossible auparavant. Il maudissait sa connaissance, elle le torturait, il en savait trop pour maintenir son équilibre mental, il se sentait glisser peu à peu vers la folie.

Un jeune garçon de 9 ans à peine s'approcha de lui.
- Tu es triste monsieur ? demanda-t-il de sa petite voix aiguë.
- Oui.
- Pourquoi ?
- Tu ne comprendrais pas.
- Mais monsieur, essaye, je suis pas bête tu sais.
- Que ferais-tu si tu savais qu'un grand malheur allait se dérouler, et que rien que tu fasse ne change quoi que ce soit ?

Le jeune garçon écarquilla ses grands yeux noirs, la bouche entre-ouverte, comme s'il réfléchissait.

-Alors mon petit ?
- Je ne sais pas, mais si je devait choisir, je ferais un maximum pour que les gens soient heureux !

Le vieux John sourit tristement.

- C'est beau ce que tu dis là mon petit, ton innocence et ta naïveté n'ont d'égal que ta gentillesse.
- Tout le monde est gentil monsieur, il faut juste trouver quelqu'un avec qui partager sa gentillesse.

John posa sa main sur la tête de l'enfant.

-Va mon enfant, profite de ta vie.
- Au revoir monsieur. Ne sois plus triste pour moi s'il te plait.
- C'est promis.

mercredi 16 juin 2010

La fin du monde tel que nous le connaissons


C'est la fin du monde. Pourquoi, me demanderez-vous ? Pas de catastrophe nucléaire, pas de dévastation naturelle, pas de tsunami, ni de tornade... Alors pourquoi est ce la fin du monde ? La cause de cette phrase quelque peu alarmante, est un film. Un film oui, mais pas n'importe lequel, "Diner for Schmucks" je sens déjà des gens qui se détendent : " Mais il m'a fait peur l'autre là à parler de fin du monde alors qu'il parle d'un film ! ".

Traduisons le titre de ce film, de production américaine je le rappelle pour les trois du fond qui ne suivent pas. Dinner, la traduction se fait par un simple changement d'accent, vous enlevez un "n" et zou, voyons, je dois vous faire un dessin ? For veut dire pour. Enfin, Schmucks est une appellation d'origine Yiddish, utilisée en anglais pour désigner quelqu'un de lourd, stupide, et, plus important...con. Alors, bout à bout, ça donne "Diner pour cons". Toujours pas trouvé ? "Le diner de cons" ça vous dit quelque chose ? La pièce de theatre puis film avec le feu Jacques Villeret.

L'impitoyable cycle des adaptations de la machine hollywoodienne a commencé avec les livres, puis les comics s'y sont collés, puis, ça a été le tour des séries, et ensuite les films ont été "kidnappé" par cette industrie qui s'évertue à faire du neuf avec du vieux. Et moi je dis non ! L'adaptation d'un film en un autre film est un assassinat à peine dissimulé du film original ! Je dis non à la facilité, car il ne s'agit bien évidemment pas d'un hommage à l'oeuvre originale, mais d'un remake fait pour gagner de l'argent facilement avec les idées d'autres.

Les français se tapent bien les films américains en version originale et se casse le cul à lire les sous-titres, pourquoi les états-unis se croient-ils plus hauts que ça ?

Le trailer peut etre visionné ici

dimanche 13 juin 2010

Im Weltraum nichts Neues


Le soleil filtrant à travers le vitrage teinté de la station orbitale baignait les salles d'un halo chaud. Jane essuya la sueur qui perlait sur son front alors qu'elle cultivait les divers fruits et légumes qui étaient ses seuls compagnons depuis son arrivée. Eux et les divers animaux qu'on lui avait confié bien entendu. Elle était la capitaine d'une petite arche de Noé futuriste, seule humaine sur un navire flottant dans une mer de silence.

La vie était très calme à bord du UN-Genesis IV, Jane passait le plus grand clair de son temps à écrire,  à décrire le déroulement de sa mission. Pendant son temps libre elle peignait, durant des heures, avec un soucis du détail impressionnant, grattant, recommençant indéfiniment la même courbe, les mêmes traits. Il lui arrivait aussi de se pencher vers la terre, que l'on voyait à travers le sol de la salle d'observation et de rêver de la terre qu'elle connaissait, qu'elle aimait, qu'elle détestait, qu'elle avait parcourut durant sa vie, qu'elle connaissait bien et peu à la fois. Des sentiments se mélangeait dans son esprit et il lui arrivait de pleurer, seule, les yeux fermés, en fredonnant une chanson doucement.

Walk in silence...
Don't Walk away in silence...
See the danger...
Always danger...
Endless talking...
Life Rebuilding...
Don't Walk away...


La musique se mettait à jouer dans sa tête. Les percussions tambourinait dans sa tête et, les yeux fermé, elle était de retour chez elle, avec ses amis, sa famille... Puis elle revenait à elle, dans ce chateau mécanique.
Elle était bien au sommet de l'existence terrestre, une reine de fortune seule sur son trône.
Puis, elle ouvrait les yeux, et regardait le globe inerte qui était autrefois le berceau de la vie, son ancienne maison, la terre.

Paroles de "Atmosphere" Joy Division.

lundi 15 mars 2010

Pancakes for everyone !



Mon premier clip, ma première honte.

Kalupto Chapitre 3

Alison était rentré chez elle avec l'étranger. Ils s'étaient fixés dans les yeux pendant un instant qui paru durer une éternité. Une sorte de danse s'était alors mise en route, Alison tourna plusieurs fois autour de l'homme vêtu de noir tout en le suivant du regard. Elle avait des attitudes presque félines, tendue, prête à bondir, exagérant chaque pas. La tension qui régnait dans la salle était presque palpable, et un combat silencieux et immobile semblait se dérouler entre deux fauves déguisés en humains.

Soudain elle passa à l'attaque. Elle l'agrippa par derrière, ses mains serpentant lentement le long de son torse. Il restait immobile, de marbre face à ses caresses. Elle le jeta sur son lit et il se laissa docilement dominer. Elle lui bondit dessus, toujours avec une souplesse digne d'une panthère. Elle ouvrit un à un les boutons de la chemise de l'étranger. Son souffle chaud effleura sa peau alors qu'elle glissait ses lèvres sur sa poitrine. Le corps de l'homme était glacé et aucune caresses ne suffisait à le réchauffer. Au bout de quelques instants, elle s'arrêta, le fixa droit dans les yeux et pris la parole.

- Au fait, je ne sais toujours pas ton nom étranger.
-Gabriel, répondit-il.

*

Il était maintenant quatorze heure et la petite ville était vivante. Tout le monde vaquait à ses occupations, dans un petit brouhaha agréable.
Alison fumait en observant toutes ces petites fourmis, travaillant dur, vivant leur monotone vie, comme tous les jours, sans se poser de questions, insouciantes du monde qui les entourait.
Comme elle aurait aimé jouir d'une vie banale comme la leur. Une maison, des enfants, un mari simple, une vie banale, car pour elle qui ne connaissait pas la banalité, elle avait un attrait spécial pour celle-ci.

Elle jeta son mégot sur la chaussée et pénétra dans le saloon.
à l'intérieur, les discussions allaient bon train, comme à leur habitude. Une forte odeur de tabac flottait dans la salle, et la fumée était si dense qu'elle formait un brouillard qui transformait tous les occupants éloignés en formes indéfinissables.

La porte s'ouvrit violemment et un homme entra en trombe, essoufflé et suintant, une expression d'horreur lui tordant le visage.

- ça y est ! S'écria-t-il.

Un des clients se tourna vers lui.

- Qu'est ce qu'il "y est" ?
- La fin ! Je l'avais prédis ! La fin est proche !
- La fin du monde ? lui répondit le client en riant
- Vous avez tort de rire ! Repentez-vous !
- Et qu'est ce qui vous fait dire ça ?
- Vous ne le sentez pas ? Regardez à l'intérieur de vous-même, vous saurez.

Le patron choisit ce moment pour se diriger vers l'homme.

-John, je t'aime bien, mais il faut que tu y ailles, tu fais peur aux clients.
-Mais Albert, le monde doit savoir ! Les gens doivent accepter et se préparer pour l'autre vie !

Le patron agacé poussa l'étrange homme hors du bar, et l'accompagna dehors.

Alison se rapprocha du client qui observait la porte d'où était sortit les deux hommes.

- Ne faites pas attention à John, il n'est pas méchant, juste un peu fou.
- Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude, je suis psychiatre.
- Je me présente, George Mac Dougall.
- Alison White.
- Enchanté mademoiselle White.

Ils restèrent silencieux quelques secondes, puis il reprit la parole.

- Ce n'est pas de la mythomanie.

- Comment ?

- Votre John. Son comportement fait plutôt penser à de la schizophrénie.

- Une double personnalité ?

- Non, c'est une erreur assez commune de confondre la schizophrénie et le dédoublement de personnalité. Les deux sont des maladies mentales différentes. La paranoïa et le délire sont des symptôme assez caractéristique de la schizophrénie pseudonévrotique.

-Donc John est un schizophrène.

- C'est possible, mais une chose me choque.

-Quoi donc ?

- Il semble tellement croire à ses propos, qu'on a presque envie d'y croire à notre tour.

- Vous êtes un homme de foi ?

- Non, mais il n'est jamais trop tard pour changer d'avis...

mardi 9 mars 2010

Gorillaz - plastic beach



Gorillaz et moi, c'est une grande histoire d'amour. Tombé sous le charme de la couverture du CD qui figurait dans la collection de CD de ma mère qui à l'époque me paraissait tellement imposante, je me suis pris à l'écouter. Le coup de foudre fût direct. J'étais loin d'être un connaisseur à l'époque, j'avais 10 ans de moins que maintenant, mais le style si puissant et envoutant de Damon Albarn et sa clique m'a tout de suite scotché. Je me souviens qu'à l'époque, Gorillaz était désigné comme un "groupe de jeunes anonymes". Oui oui, je suis sérieux.

Le nombre d'heure que j'ai passé sur un vieux mac, à visiter le manoir du "groupe" bourré de dessins complètement dingue de Jamie C. Helwett, dont j'ignorais le nom, les références, et ses travaux passé, est assez indécent.

Du temps a passé, le groupe est devenu un assez grand phénomène, à mon insu, parce que les moyens d'information dont je disposais à l'époque étaient assez limité, à savoir un Macintosh qui déjà pour l'époque était vieux, une télé qui ne captait que la 1, la 2 et la 3, et le kiosque à journaux le plus proche se trouvait à des kilomètres. Autant vous dire que la première fois que j'ai vu le magnifique clip de Clint Eastwood, beaucoup d'eau avait déjà coulé sous les ponts.

Ce n'est qu'à la sortie de Demon Days en 2005 que je me suis replongé dans la Gorillaz-mania. Au moment de ça sortie, mes moyens de communication avec l'extérieur s'était amélioré. Je vivais en Ile-de-france, j'avais enfin l'ADSL, et ma soif de connaissance musicale s'était développé. Et surtout, peu après, je tombais par hasard sur un tout nouveau site, le maintenant célèbre youtube.

Mais très peu de temps après la sortie de cet album, il fût temps de dire au revoir au groupe virtuel, car Damon se consacrait à d'autre projets ( dont The Good The Bad and The Queen, et Monkey Journey to the West ) et le groupe fût mit sur pause.

Mais il a quelque mois, ma copine m'annonce que Gorillaz a sortit un nouveau single. Je m'empresse de le trouver, et là, le coup de foudre de nouveau. Stylo, premier single de Plastic Beach, nouvel album qui s'approche beaucoup du style utilisé sur l'album D sides, à savoir beaucoup de sons electro, un peu vintage. Le tout avec des invités, et pas n'importe lesquels : ça va de Mos Def, à Snoop Dog, en passant par l'éternel De la Soul, mais aussi des bonnes surprise comme Paul Simonon et Lou Reed !

La direction artistique de Gorillaz est toujours au top, avec une pochette certes un peu dur à manipuler, mais tellement design, avec des dessins somptueux d'un maitre Hewlett au sommet de sa forme. Le clip de Stylo, que je vous conseille de voir, comprend une guest-star assez inattendue et hilarante, et profite d'une réalisation parfaite.

Bref, je vous conseille de tout coeur de, comme moi, retomber in love avec Gorillaz, le temps d'un court mais jubilatoire album, qui est en vente depuis 2 jours.

jeudi 18 février 2010

Nihil, critiques.

J'ai souscris la première nouvelle que j'ai écrit, Nihil, à un site pour écrivains amateurs, afin d'avoir des critiques constructives sur ce texte qui me tiens à coeur.

Je dois avouer que je suis agréablement surpris par les commentaires qui s'avèrent autant constructif et critique qu'encourageant. Je le met ici pour que les 3 personnes qui lisent ce blog en prennent connaissance.

Et si ces critiques vous inspirent d'autres critiques, n'hésitez pas !

Bonjour madchiwa,

Votre nouvelle « NIHIL » a été présentée auprès de quelques
lecteurs réguliersd'Oniris. Vous trouverez les différents
commentaires de ces lecteurs à la suite de ce courrier.
Votre nouvelle n'a cependant pas été retenue par le
comité éditorial pour une publication sur le site.


Voici les différents commentaires recueillis auprès
des lecteurs d'Oniris.


*****
Commentaire :
Étrange texte. Est-on programmé pour faire ceci-cela
comme son père? Ou dispose-t-on de son libre arbitre?

L'inspiration ni l'angoisse de la page blanche
n'ont rien à voir avec ces hallucinations.
Pourtant, comprendre son père & se connaître soi-même
est 1 bon départ pour commencer à écrire.

Le texte est relativement bien écrit
mais il est 1 peu trop plat pour soulever
l'intérêt & le maintenir.
Si bien que l'on avance péniblement dans sa lecture.

Florilange.


*****
Commentaire :
J’ai eu une impression bizarre à la lecture
de ce texte, l’impression de relire le genre
de nouvelles que j’écrivais à l’époque
où ma voix commençait à dérailler.


Sur le fond, l’auteur nous offre
une histoire plutôt bien ficelée, avec du rythme,
une évolution, du suspense et quelques questions
universelles qu’une majorité d’humains
se sont posées un jour ou l’autre :


« Toute réalité est relative.
La vision des choses dépend totalement
de la personne qui observe. Si on suit cette idée,
rien n'existe et tout existe à la fois. »


Une fois la lecture achevée, on peut très bien
discerner une histoire sous-jacente,
symbolique avec ce père disparu qui réapparaît
sous forme de visions d'abord
parcellaires et permet finalement à son fils
de relancer la machine créative.


Côté forme et c’est principalement là-dessus
qu’il faudrait retravailler,
il y a pas mal de petites choses à améliorer,
qui touchent essentiellement
à la ponctuation et la construction des phrases
(parfois lourdes ou maladroites).


Globalement, j’ai donc trouvé que cette histoire
était remplie de promesses.


*****
Commentaire :
Une jolie plume, un style simple et doux
pour décrire une situation de crise,
à la fois d'identité et d'inspiration.


La dimension fantastique est bien rendue
par l'ambiance étrange
et l'apparition de ce spectre
(il est tout de suite évident
qu'il s'agit du pèremais ce n'est pas gênant).


Ce revenant existe-t-il ailleurs que
dans l'esprit du héros,qui semble n'avoir
que des relations conflictuelles avec lui-même
et les autres ?
Le jeune écrivain est en tous cas confronté
à une hérédité suicidaire.


J'aime beaucoup les réflexions philosophiques
du père,frappées pour moi au coin du bon sens.


Un texte intéressant à l'écriture agréable.

*****
Commentaire :
A certains moments j'ai senti un frisson
de talent dans ce texte.

mais il est bien des choses à travailler.
Le fond: il va falloir éviter les considérations
simili philosophiques de base.
Faire un peu plus de recherche pour donner
à lire autre chose que des considérations
faciles sur la vérité et la mort.

Sinon l'histoire en elle-même,
la façon de la raconter.. j'aime bien.

La forme: attention à se lire de nombreuses fois,
à enrichir le texte, l'élaguer.
Il faut le travailler. C'est indispensable.

Bon courage!

*****
Commentaire :
J'ai eu du mal à rentrer dans le texte.
En général, l'auteur qui se regarde écrire
(ici, ne pas écrire), ça m'horripile.
Il y a assez à dire pour éviter le nombrilisme.
Cette lecture m'a davantage interessée à partir de
l'introdutction de l'étrange, d'abord par la peinture
de la mère, puis, une fois arrivé à la maison,
de l'apparition.


Nonobstant le fait que le sujet me plaise moyennement,
c'est tout à fait correctement écrit.


*****
Commentaire :
L'idée est intéressante (y a un suspense),
mais pas très bien traitée :
à mon avis, c'est pas suffisamment soigné
au niveau de l'écriture
Il y a beaucoup trop de répétitions,
d'expressions lourdes, de problèmes de syntaxe
(et de ponctuation), sans compter
le manque de passage au correcteur
(les fautes sont nombreuses) et l'oubli de mots.
Tout ça me semble un peu brouillon, quand même.
La narration n'est pas transcendante :
ça manque d'émotion, de profondeur
(on est quasiment dans du descriptif
des actions au jour le jour du narrateur,
avec un tel détachement parfois qu'on
ne parvient pas à le trouver intéressant).


Voici quelques passages que j'ai relevés
(sans prétention d'exhaustivité) :


Les souvenirs de lui se mélangent dans ma tête,
(de lui ?)


Me voilà, 14 ans plus tard, l'anniversaire
de sa mort. (oubli de à ?)


Tous les ans, je vais manger chez ma mère,
pour "célébrer" la mort de celui qui
a rendu nos vies un enfer.
(a rendu nos vie semble incorrect,
du point de vue de la syntaxe).


Comme mon métier d'écrivain consiste
à rester assis toute la journée
devant ma machine à écrire à essayer
de trouver l'inspiration,
elle s'occupe d'aller faire mes courses,
de faire le ménage dans mon capharnaüm,
( à rester assis, à écrire à essayer ;
d'aller faire mes courses,
de faire le ménage : répétitions)


Ma mère est peintre, elle a un talent,
mais ses toiles ne font pas l'unanimité.
Avant, elle vendait plutôt bien ses œuvres,
mais depuis la mort de mon père,
elles ne se vendent pas ou peu, comme si
le destin s'acharnait sur ma pauvre mère.
(ma mère : répétition)


j'ai vendu 3 toiles à un charmant homme. :
charmant homme ? ou homme charmant ?


C'est une magnifique huile du paysage visible
depuis notre maison de vacances,
une vieille bicoque sur une falaise au pied
de laquelle l'eau grisâtre frappe
et refrappe incessamment.
C'est au beau milieu de la Bretagne qu'est
cette propriété, que mon père a hérité
d'un lointain cousin.
C'est dans cette maison que j'ai été conçu,
une nuit d'octobre pluvieuse.
(les 3 phrases commencent par « c'est »
et l'abondance de relatives rend
l'expression vraiment lourde).


Je n'ai pas beaucoup d'amis que
je pourrais visiter, et ma famille et moi
ne sommes pas en bons termes. :
« que je pourrais visiter » mal dit et en trop
(pourrait sans problème être supprimé).


Mon éditeur m'a dit d'aller prendre
des vacances au soleil, il dit que je l'ai bien mérité,
mais mes moyens ne me permettent pas
d'extravagances, et il est bien placé pour le savoir. :
répétitions (m'a dit/il dit ; bien mérité/bien placé).


J'écoute le son des passants : le son ? (pb de lexique)

La maison de mon père m'est revenue après sa mort,
(revenue : le terme semble mal choisi.
Du moins, il prête à confusion
et oblige à relire la phrase).


Juste le temps d'écrire un mot pour Trish
et de préparer mes affaires et me voilà
en route. : 3 propositions reliées par
« et » et sans ponctuation.


Le bruit régulier de la mer rythme
le calme qui règne dans cette atmosphère lourde.:
phrase très lourde, par l'utilisation
trop prononcée des adjectifs,
et un lexique à revoir.


Je marche le long du petit chemin de terre
qui mène à la cabane avec à ma main
ma machine à écrire dans son étui de cuir, : à ma main ?



Un livre. Je le prends, je souffle dessus
pour enlever l'épaisse couverture
de poussière dessus. Sur la couverture,
il n'y a rien d'écrit.
Je l'ouvre et une douce odeur de
vieux papier me caresse les narines.
Enfin du texte. Je reconnais l'écriture de mon père.:
répétition de « dessus »,
le terme « livre » est-il celui qui convient ?
La phrase « enfin du texte » :
que vient-elle faire là ?


ce que mon fou de père a écrit suite aux réflexions
faites dans son cerveau malade. :
« suite aux réflexions faites » mal dit.


Pourtant, j'ai un attrait bizarre qui
me pousse à vouloir lire ce texte dément.
Bon, pour l'instant, je vais m'installer.:
la deuxième phrase, surtout,
ma paraît vraiment maladroite
(l'accumulation d'adjectifs,
d'adverbes dans tout le texte et la syntaxe
rendent vraiment le style très lourd).


J'ai remonté le livre et je l'ai posé
sur la table du séjour, à la lumière du jour.
Je l'ai laissé là, j'ai tenté d'écrire, en vain,
et je me suis assis devant lui,
à le contempler silencieusement.
Puis, au bout de plusieurs heures,
je l'ai ouvert et j'ai commencé ma lecture. :
beaucoup de répétitions « je /j'ai ».
La forme des phrases est souvent sur
le même modèle (sujet, verbe, complément)


Des autres êtres pourraient tout à fait
exister sur un autre plan astral, :
« des autres êtres » ?


Je prends ma boîte d'antidépresseurs
qui se trouve à côté de l'évier,
je prends deux gélules que j'avale, :
« je prends/je prends »


J'ai arrêté de lire le livre de mon père,
mais ses mots flottent toujours
inlassablement dans ma tête. :
toujours/inlassablement (effet de pléonasme)


Au beau milieu de cette peinture de Pollock,
j'ai trouvé un crâne humain,
couvert de coquillages et d'algues.:
que vient faire cet élément qui ne sera pas
repris dans la narration ?
Surtout qu'un crâne humain sur une plage,
ça devrait quand même faire réagir le narrateur,
même si c'est dans son imagination.


J'ai des difficultés pour penser à présent.:
pb de syntaxe (ou de ponctuation).



Soudain, un bruit dans la cave, un grincement.
Puis, un violent bruit fait trembler
le sol. Je dévale les escaliers
le sang battant à ma tempe,
et balaye la cave de l'œil.
J'ai découvert ce qui a fait ce bruit. :
« bruit » 3 fois ! Ponctuation (2e phrase),
« balayer la cave de l'oeil » :
maladroit.


et balaye la cave de l'œil.
J'ai découvert ce qui a fait ce bruit.
C'est l'armoire de mon père qui est tombée,
sûrement par manque de stabilité,
et à son âge avancé. Une chose attire mon œil.
C'est un objet noir attaché à l'aide
de ruban adhésif à l'arrière de cette grosse
armoire en chêne massif. Je m'en approche, curieux.
J'enlève le scotch qui cache la nature de cet objet.:
répétitions à la pelle... œil,
armoire, objet, c'est.


Mon mal de tête s'est calmé. Quelques maux subsistent,
mais j'arrive à avoir les idées
claires maintenant. : mon mal de tête
calmé/quelques mots subsistent : incohérent
(mal, maux... en plus).


Il a une figure plane, comme si on avait oublié
de lui dessiner des yeux, un nez,
une bouche, un horrifique dessin incomplet.:
ponctuation


l'homme est revenu là, assis dans la même
chaise que tout à l'heure.
Il ne bouge pas, son visage sans expression luisant
à la lumière du jour.
Je me redresse, en fixant l'homme.
Je ne suis pas effrayé.
Malgré son visage qui m'inspire un sentiment de gêne,:
répétition (visage, l'homme)


Au bout d'un moment, je retourne à mes occupations.
Je retourne à mes feuilles et ma machine à écrire,
toutes deux toujours inutilisées.:
« retourne » et dernière proposition mal dite
(ou en trop).


car je ne me souviens pas l'avoir mis là.
Il se pourrait que ce soit lui qui l'ait mis là,:
répétition (encore !)


La mort est une des peurs principales de l'homme.
L'homme a peur de l'inconnu,
car l'homme veut tout savoir, ça le rassure.
Ainsi, les hommes persuadés de savoir
ce qui les attend après la mort partent plus facilement.
Les religieux profonds n'ont pas peur de la mort.

Pour ma part, je trouve cette peur ridicule.
Un homme sage a un jour dit
qu'il n'avait pas peur de la mort :
5 fois le mot « peur » !


Une fois celle-ci terminée,
le visage plat de l'homme est maintenant complet,
avec tous les attributs que devrait avoir un visage humain,
et je constate horrifié qu'il s'agit de mon père.:
répétition de visage,
pb de syntaxe avec « une fois celle-ci
terminé/le visage (…) est maintenant ».


Me voilà à table à nouveau. L'homme...
mon père a disparu et il n'est jamais revenu.
Sur la table il y a ma machine à écrire
et à côté je retrouve le revolver de mon père.
Je ne me rappelle pourtant pas l'avoir posé là.
L'apparition de mon père était inattendue
et surtout surréaliste.:
répétitions : mon père/table.
Pléonasme (ou pb temporel) :
a disparu/n'est jamais revenu.


Je pense qu'une lecture attentive,
et un retravail sur la forme du texte rendrait
celui-ci bien plus percutant.
Au niveau du fond, l'aspect fantastique mériterait
également d'être plus approfondi.
Bon courage pour ce travail.





mardi 2 février 2010

Kalupto Chapitre 2


Dessin d'Apolline

Quand il arriva dans la ville, un vent glacé soufflait doucement. Cependant, stoïque, il marchait tout droit, d'un pas décidé, imperturbable. Ses pas émettaient un son de craquement sur le sol caillouteux. Le silence régnait toujours dans les environs. Seul le vent poussait de petites plaintes en filtrant à travers les fondations en bois. Ses longs cheveux noirs lui fouettaient le visage à intervalles de temps réguliers en virevoletant dans le vent. Alors qu'il passait devant l'épicerie, il tomba nez à nez avec une femme rousse d'une grande beauté.

- Je ne vous ai jamais vu dans le coin vous lui dit-elle d'une voix fatiguée.

L'homme aux longs cheveux noirs resta silencieux, la fixant de ses yeux noirs qui luisaient dans l'ombre du chapeau sur son visage.

- Que se passe-t-il étranger ? Muet ?

Il prit enfin la parole, sa voix était douce.

- Je suis un musicien voyageur, je voyage de ville en ville pour partager le son de la musique.

- Ne le prenez pas mal, mais je doute que ça intéresse quelqu'un ici, d'écouter de la musique. Les gens de cette ville sont trop pourri pour apprécier la bonne musique.

-Vous semblez bien cynique. La musique réveille la beauté dans les gens.

- Les gens de cette ville ne sont pas beau, bonne chance pour réveiller quelque chose qui n'existe pas. Vous allez jouer où ?

- La où on voudra de moi.

- Je ne vous promet rien, mais le patron du bar où je travaille engage parfois des musiciens, je peux essayer de vous arranger quelque chose.

L'homme la fixa et esquissa un maigre sourire.

- Vous voyez, au moins une personne dans cette ville est belle, et je n'ai même pas encore commencé à jouer.

*

Le bar était très peu fréquenté à cet heure matinale, cependant, certains lève-tôt ce réunissaient pour discuter autour d'un café en famille, entre amis.
Deux amis tenaient une discussion animée.

- Donc selon toi, si une force mystique existait, un dieu ou quoi que ce soit, et qu'il avait des avatars, ceux-ci abuserait de leur pouvoir ?

La serveuse déposa deux pichets de bière à côté d'eux en souriant au plus jeune des deux.

- Mais oui Alex, c'est évident. Si tu étais un de ces avatars, n'abuserais-tu pas de ton status ?

-Moi oui Albert, mais je suis un humain, dans le cas où une force mystique existait, elle ne désignerait pas un humain pour la représenter !

- Pourquoi ?

- Mais parce que l'homme est l'être le plus cupide qu'il soit !

- Oui, mais qui l'empêche de créer un homme sans cupidité ?

- Mais alors s'agirait-il vraiment d'un homme ?

La porte du bar s'ouvrit et un vent glacial se diffusa dans la salle réchauffée par la chaleur humaine. Tout le monde se tourna pour observer l'étranger qui venait de pénétrer la salle. Ses bottes claquant sur le sol, il baissait légèrement la tête, ses yeux et une partie de son visage était couvert d'ombres et de cheveux qui lui cachait des parties du visage. Il se dirigea vers le patron, qui se tenait derrière le comptoir. Il lui adressa la parole et il commencèrent à discuter. Presque tout le monde avait l'oreille tendue, mais ils parlaient doucement, de telle façon qu'il était impossible de les entendre, à moins de se situer à moins d'un mètre d'eux.

Quand ils eurent finit de parler, l'étranger monta sur la petite estrade au fond du bar, sortit sa guitare, une belle guitare rouge bordeaux avec des cordes dorées. Il fit un accord et le silence total se fit, même le groupe bruyant à côté de l'estrade se tu immédiatement. Il se mit à chanter de sa douce voix mélancolique.

It's the end of the world, and it's a long day
It's the end of the world, birds of prey
Believe what you may, you wont push it away
Times a' coming, the clock's a' ticking
It's the end of the world, and it's a long long day...

Le monde s'étaient arrêté dans la salle, plus rien ne bougeait. Tout le monde était agrippé à ses lèvres, leurs yeux et leurs oreilles en symbiose avec la voix de l'étranger , sa guitare et son aura mystique. Il n'avait pas une voix extraordinaire, mais quelque toucha leurs coeurs respectifs.

Il termina, rangea son instrument et se dirigea vers la porte où l'attendait Alisson. Il sortirent tout les deux sans dire un mot.
Après un moment de silence, les gens se reprirent leurs conversations.

*