Je dédie ce 100e message à mon ami Kenji, qui m'a inspiré ce texte.
Il était une fois un garçon qui avait un coeur aussi énorme que son imagination.
Tout les jours, il s'affairait, butinait, confectionnait.
Mais il se sentait étranger au monde qui l'entourait, tout poète qu'il était,
Ses goûts et pensées ne rentraient pas dans le moule de la société, et rare étaient les personnes qui le comprenaient.
Il tendait une fleur, on lui tendait le poing, il ouvrait son coeur pour montrer les merveilles qu'y s'y trouvaient, en pleine figure la porte on lui fermait.
Las des railleries, il s'enferma, ferma le cadenas sur son coeur et jeta la clé.
Mais un beau jour, un lutin vint frapper à sa porte.
Il lui ouvrit la porte et lui demanda ce qu'il venait faire ici, dans le monde cruel et triste des hommes,
Ce à quoi le lutin lui répondit : Mon petit, tu es un enfant de notre monde qui est né dans celui-là,
Ta place n'est pas ici mais là-bas, tu mérite d'être parmi nous, tes vrais camarades, pas dans ce monde de violence et de tristesse.
L'enfant, d'abord heureux, hocha la tête. Non, lui dit il, je sais que ce monde n'est pas pour moi, mais je m'y plait tout de même, malgré les multiples railleurs, j'ai des gens qui m'aiment. Voilà pourquoi je ne peux pas quitter ce monde, et pourquoi mon petit lutin, je dois te renvoyer la d'où tu viens.
Le lutin sourit et disparut dans une fumé bleue.
L'enfant avait comprit que même si des fois dans la vie on est malheureux, il en faut peu pour que tout soit merveilleux.
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