dimanche 20 décembre 2009
Farewell my black ballon.
J'ai beau m'y attendre, elle m'arrache un morceau d'âme à chaque fois. Je l'écoute attentivement tous les soirs quand elle vient, elle se fait attendre, mais elle arrive toujours au bout d'un moment.
Je laisse ses paroles pénétrer ma peau, comme une aiguille de son, perçant mon épiderme sans douleur aucune. La première fois que je l'ai écouté, elle m'était indifférente, similaire aux autres, banale, simple. Mais à force de l'écouter, je m'y suis attaché. Elle est devenue ma compagne de tous les jours, mon amour inséparable, la raison pour laquelle je me levais le matin, la raison pour laquelle je travaillais.
Et puis un jour, je ne l'ai pas écouté. Je l'ai oublié, et le lendemain, je l'ai oublié encore une fois. Puis au fil des jours je l'ai complètement délaissé...
Puis un jour, au détours d'un rayon, je l'ai ré-aperçu, et ce fût le coup de foudre à nouveau, mon amour passé est ré-apparut dans un tonnerre de flammes passionnelle. Je me suis saisis du CD et je l'ai acheté. Le soir venu, j'ai l'ai écouté maintes fois, et je me suis endormis au son de la guitare que j'aimais tant...
samedi 19 décembre 2009
La vengeance du slip mystique.
Photo tirée de WTFpictures
Bonjour tout le monde, je vous ai manqué ?........Nan ? Allez vous faire mettre alors. Au menu aujourd'hui, un chat voyageur, des juifs pas juifs, Obama, assassin présumé de Jesus, et bien sûr, ta soeur en string sur TF1.
Un chat monte à bord d'un ferry en partance pour l'Espagne. Quelques jours plus tard, sa famille apprend qu'il a traversé l'Atlantique et se trouve à Bilbao.
Si mon chat me faisait ça, j'irais pas le chercher, il a cas revenir en marchant. Ou alors il apprivoise un humain et il rentre sur son dos, mais y'a pas marqué taxi.
Il y a quelques temps, une école juive orthodoxe a refusé d'inscrire un enfant de 11 ans, prétextant le fait que l'enfant n'était pas assez juif pour pouvoir rentrer dans l'établissement. La famille de l'enfant a porté l'affaire devant la justice, qui a estimé qu'il n'y avait pas de discrimination.
Haha ! Si Hitler était encore vivant, il se taperais une grosse marade........quoique...
Chuck Norris: "la vierge marie aurais avorté avec Obama"
....Se passe de commentaire.
Le cure-dent de Charles Dickens a été vendu à un acheteur anonyme pour 6.350 euros, soit le double de son estimation.
J'ai la chaussette de Mozart, ça intéresse quelqu'un ?
Fort Lauderdale, Floride - Les autorités de Floride recherchent un homme qui aurait braqué une banque torse nu, avant de s'enfuir avec une femme dont la ceinture était composée de menottes.
...et ils était accompagné d'un clown nain unijambiste non ? Ils sont partis par là !
Aix-la-Chapelle, Allemagne - Une bataille de salami dans un supermarché fait deux blessés. L'origine du litige ? Un caddie.
T'imagine la victime qui porte plainte "je sousigné Robert Dufruchnuk porte plainte contre Albert Cusséré, pour m'avoir attaqué avec un salami."
Il était une fois un mec qui savait pas comment terminer son texte.
fIn.
jeudi 17 décembre 2009
Miyako
La lame pénétra sa poitrine, il baissa la tête pour contempler les dégâts, le regard noyé dans une brume opaque. Ses bras tombèrent, tels des membres de marionnette à laquelle on aurait sectionné les fils, et son sabre chuta sur le sol humide et boueux.
Il releva la tête vers son adversaire, une femme aux yeux noirs, aux lèvres crispées et aux sourcils froncés. Ses longs cheveux noirs étaient coiffés en chignon, et son maquillage commençait à s'estomper face aux attaques répétées de la pluie.
Elle retira son arme du corps de l'homme lentement et il tomba à genoux. Un filet de sang coula de sa bouche et il l'essuya du revers de la manche de son kimono blanc.
Le tonnerre grondait et le kimono rouge sang de la femme semblait luire à la lumière des éclairs. Il cru voir une larme couler sur la joue de son adversaire, mais en observant son visage impassible, il se demanda s'il ne s'agissait pas plutôt d'une goutte de pluie.
Elle se rapprocha de lui calmement, son kimono ondulant sur le sol. Elle se tenait droite, stoïque, fière, ses deux bras au long de son corps, tenant le sabre de la main gauche.
Il toussa bruyamment, et une gerbe de sang jaillit de sa bouche pour s'étaler par terre, puis se mélangea à la boue.
Elle posa sa lame sur l'épaule de l'homme, et il la fixa dans ses yeux durs.
- Miyako, si tu savais comme je m'en veux. Dit-il d'une voix enrouée.
- Il est trop tard pour te repentir Noboyuki, tu as tué mon mari, tu as de loin dépassé le point de non-retour.
Il détourna les yeux en se mordant la lèvres inférieure. Une larme coula le long de son visage pour atteindre sa bouche et y laisser un goût salé.
- Une dernière chose à ajouter Noboyuki ?
Il la regarda, les yeux brillants de larmes, tremblant de froid et de peur.
- Si tu savais comme je t'ai aimé Miyako...
D'un coup sec elle trancha son cou et sa tête alla s'écraser sur le sol plus loin.
Elle fixa son cadavre un moment tandis qu'il s'affalait lentement, puis, elle tourna les talons, s'éloigna lentement, et d'un geste rapide, glissa le sabre de son mari dans son fourreau.
Il releva la tête vers son adversaire, une femme aux yeux noirs, aux lèvres crispées et aux sourcils froncés. Ses longs cheveux noirs étaient coiffés en chignon, et son maquillage commençait à s'estomper face aux attaques répétées de la pluie.
Elle retira son arme du corps de l'homme lentement et il tomba à genoux. Un filet de sang coula de sa bouche et il l'essuya du revers de la manche de son kimono blanc.
Le tonnerre grondait et le kimono rouge sang de la femme semblait luire à la lumière des éclairs. Il cru voir une larme couler sur la joue de son adversaire, mais en observant son visage impassible, il se demanda s'il ne s'agissait pas plutôt d'une goutte de pluie.
Elle se rapprocha de lui calmement, son kimono ondulant sur le sol. Elle se tenait droite, stoïque, fière, ses deux bras au long de son corps, tenant le sabre de la main gauche.
Il toussa bruyamment, et une gerbe de sang jaillit de sa bouche pour s'étaler par terre, puis se mélangea à la boue.
Elle posa sa lame sur l'épaule de l'homme, et il la fixa dans ses yeux durs.
- Miyako, si tu savais comme je m'en veux. Dit-il d'une voix enrouée.
- Il est trop tard pour te repentir Noboyuki, tu as tué mon mari, tu as de loin dépassé le point de non-retour.
Il détourna les yeux en se mordant la lèvres inférieure. Une larme coula le long de son visage pour atteindre sa bouche et y laisser un goût salé.
- Une dernière chose à ajouter Noboyuki ?
Il la regarda, les yeux brillants de larmes, tremblant de froid et de peur.
- Si tu savais comme je t'ai aimé Miyako...
D'un coup sec elle trancha son cou et sa tête alla s'écraser sur le sol plus loin.
Elle fixa son cadavre un moment tandis qu'il s'affalait lentement, puis, elle tourna les talons, s'éloigna lentement, et d'un geste rapide, glissa le sabre de son mari dans son fourreau.
dimanche 6 décembre 2009
Shot in the back of the head Chapitre 5
Je retrouve des sentiments très adolescents quand j'attends Helena devant le restaurant où elle travaille. Une fois qu'elle sort, elle m'amène à un défilé de mode. D'abord dubitatif, je me laisse convaincre par la promesse d'une surprise. En attendant le début du défilé, j'entame une conversation.
- Tu travailles le samedi ?
- Tu l'as bien vu non ? Le restau où je travaille paye double les week-ends. Tout le monde n'a pas la chance de bosser pour un grand journal.
- Si tu voyais la tête de mon patron, tu serais heureuse de travailler pour ce restaurant. Sinon, c'est pourquoi tous ces actes de vandalisme ?
- C'est à dire ?
- Tu sais...Le défilé canin, le tournois de loto...
-Ah...Chaque nuits de semaines et chaque journées de week-end, je les passe à servir des cons matérialistes et puérils bourrés aux as. Donc, le reste du temps, je sabote leurs mascarades ridicules.
- D'accord...sinon, tu aimes la mode ou...
- Chut, ça commence, tu verras.
La salle s'obscurcit un peu pour focaliser l'attention sur l'estrade qui est maintenant éclairée par une dizaine de projecteurs de couleurs différentes.
Le premier modèle se met à marcher, au milieu d'une foule admirative. Bizarrement, il semble plutôt mal à l'aise et peine à bouger, le deuxième s'engage et manque de tomber à la renverse, mais parvient à tenir debout, avec des difficultés. Dans l'assemblée, on commence à murmurer.
Soudain, le troisième modèle, qui s'est pressé sur les talons de ses collègues glisse sur quelques mètres après quoi il tombe sur le deuxième qui, déséquilibré, accompagne sa chute.
Un jeune homme coiffé d'une casquette nike et d'un micro court au secours des modèles et dérape pour finir sa course dans la foule. Des cris indignés s'échappent de la foule qui, incrédule, assiste à un bien étrange spectacle. Je me tourne vers Helena qui se délecte de la scène en souriant. Elle se tourne vers moi et dit.
- C'est fou ce qu'on peut faire avec un peu de cire.
____________________
Pendant le mois qui a suivit, les sabotages se sont succédé, du remplacement de cigares de juges par des pétards de farces et attrape, au remplacement de sauces par du laxatif pendant une réception, en passant par le bombardement aux boules puantes de la salle des congrès annuel des forces de l'ordre, j'ai assisté Helena dans ce qui était un festival de mauvais goût et de coups bas. Un jour cependant, alors que nous dessinions au spray sur un magasin apple, un garde de sécurité nous surprit, et dans notre fuite, dégaina son arme de service et tira plusieurs coup hasardeux dont un atterrit tout de même dans le mollet d'Helena. Une fois rentré chez elle, je proposa un arrêt temporaire des activités, histoire de se faire oublier. La réponse fût immédiate.
- Tu te fous de moi ? Ma guerre ne s'arrêtera pas pour une broutille comme celle-là !
- Ta guerre ? Tu plaisante ?
- J'ai l'air de plaisanter ? Je suis prête à mourir pour ouvrir les yeux de cette société puérile !
- Qui est puéril entre la société qui vit comme un troupeau de mouton et la nana qui rase des chiens pour lui ouvrir les yeux ?
Elle me fixa un instant pour reprendre de plus belle.
- Je ne te permet pas de me juger, espèce d'esclave de la société !
- Je suis un esclave ? Au moins j'accepte ma situation au lieu d'essayer de forcer les gens à changer d'avis !
- Tu abandonne avant même d'essayer, bel esprit ! De toute façon, c'est clair, soit tu es avec moi, soit tu es contre moi.
- Si par contre toi, tu veux dire que je souhaite que tu n'aies pas d'accident mortel, alors oui, je suis à 100% contre-toi.
Elle se tût, une moue de désapprobation sur son visage et elle pointa la sortie du doigt.
-Sort de chez moi.
- Tu travailles le samedi ?
- Tu l'as bien vu non ? Le restau où je travaille paye double les week-ends. Tout le monde n'a pas la chance de bosser pour un grand journal.
- Si tu voyais la tête de mon patron, tu serais heureuse de travailler pour ce restaurant. Sinon, c'est pourquoi tous ces actes de vandalisme ?
- C'est à dire ?
- Tu sais...Le défilé canin, le tournois de loto...
-Ah...Chaque nuits de semaines et chaque journées de week-end, je les passe à servir des cons matérialistes et puérils bourrés aux as. Donc, le reste du temps, je sabote leurs mascarades ridicules.
- D'accord...sinon, tu aimes la mode ou...
- Chut, ça commence, tu verras.
La salle s'obscurcit un peu pour focaliser l'attention sur l'estrade qui est maintenant éclairée par une dizaine de projecteurs de couleurs différentes.
Le premier modèle se met à marcher, au milieu d'une foule admirative. Bizarrement, il semble plutôt mal à l'aise et peine à bouger, le deuxième s'engage et manque de tomber à la renverse, mais parvient à tenir debout, avec des difficultés. Dans l'assemblée, on commence à murmurer.
Soudain, le troisième modèle, qui s'est pressé sur les talons de ses collègues glisse sur quelques mètres après quoi il tombe sur le deuxième qui, déséquilibré, accompagne sa chute.
Un jeune homme coiffé d'une casquette nike et d'un micro court au secours des modèles et dérape pour finir sa course dans la foule. Des cris indignés s'échappent de la foule qui, incrédule, assiste à un bien étrange spectacle. Je me tourne vers Helena qui se délecte de la scène en souriant. Elle se tourne vers moi et dit.
- C'est fou ce qu'on peut faire avec un peu de cire.
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Pendant le mois qui a suivit, les sabotages se sont succédé, du remplacement de cigares de juges par des pétards de farces et attrape, au remplacement de sauces par du laxatif pendant une réception, en passant par le bombardement aux boules puantes de la salle des congrès annuel des forces de l'ordre, j'ai assisté Helena dans ce qui était un festival de mauvais goût et de coups bas. Un jour cependant, alors que nous dessinions au spray sur un magasin apple, un garde de sécurité nous surprit, et dans notre fuite, dégaina son arme de service et tira plusieurs coup hasardeux dont un atterrit tout de même dans le mollet d'Helena. Une fois rentré chez elle, je proposa un arrêt temporaire des activités, histoire de se faire oublier. La réponse fût immédiate.
- Tu te fous de moi ? Ma guerre ne s'arrêtera pas pour une broutille comme celle-là !
- Ta guerre ? Tu plaisante ?
- J'ai l'air de plaisanter ? Je suis prête à mourir pour ouvrir les yeux de cette société puérile !
- Qui est puéril entre la société qui vit comme un troupeau de mouton et la nana qui rase des chiens pour lui ouvrir les yeux ?
Elle me fixa un instant pour reprendre de plus belle.
- Je ne te permet pas de me juger, espèce d'esclave de la société !
- Je suis un esclave ? Au moins j'accepte ma situation au lieu d'essayer de forcer les gens à changer d'avis !
- Tu abandonne avant même d'essayer, bel esprit ! De toute façon, c'est clair, soit tu es avec moi, soit tu es contre moi.
- Si par contre toi, tu veux dire que je souhaite que tu n'aies pas d'accident mortel, alors oui, je suis à 100% contre-toi.
Elle se tût, une moue de désapprobation sur son visage et elle pointa la sortie du doigt.
-Sort de chez moi.
jeudi 3 décembre 2009
Shot in the back of the head Chapitre 4
Une autre journée de travail passionnante. Je couvre aujourd'hui un tournois de loto. Un sujet en or. J'entreprends de dessiner sur mon calepin prévu pour mes notes. Mon rédac' en train de mourir éventré. Mon rédac' se faisant violer par un caniche. Mon rédac' chef tombant par la fenêtre du 18e étage... Les chiffres prononcés de façon monotone par le responsable résonnent dans ma tête. Je suis pris d'une envie irrésistible de lui enfoncer son micro où je pense.
Mais soudain, une chose inattendue se produit. Une série de "bip" bruyants se font entendre, et la salle devient silencieuse. Puis, la machine qui trie chiffres du loto explose, projetant une multitude de balles sur le public affolé qui se met aussitôt à courir dans tous les sens. Au milieu de cette pagaille, une silhouette demeure immobile. Je constate sans surprise qu'il s'agit d'Helena qui me fixe. Au bout de quelques instants elle tourne les talons et se dirige vers l'escalier de secours que bizarrement personne n'a pensé à utiliser. Je me précipite à sa poursuite. Arrivé dans l'escalier, je la trouve appuyé contre le mur. Elle me fixe sans dire un mot, avec un regard dur, son visage ne traduisant aucunes émotions. Je m'approche d'elle en la fixant droit dans les yeux. Mon visage est maintenant à quelques centimètres du sien.
Nous nous fixons sans un mot, sans qu'aucun de nous deux ne détourne le regard, ou même ne cligne des yeux. Je pose ma main sur le mur, à côté de sa tête et elle me bondit presque au visage, m'embrassant à pleine lèvres, tellement fort que s'en est presque douloureux. C'est un baiser intense, elle me mord la lèvre inférieure en m'agrippant la tête des deux mains. Je la prend lentement dans mes bras. Mes mains glissent sur sa peau douce. Je m'approche encore plus d'elle de façon à la plaquer contre le mur. Sa jambe droite se referme sur moi. le baiser cesse. Elle se rapproche de mon oreille pour murmurer.
-Emmène-moi loin d'ici.
__________________
La nuit qui s'ensuivit est passé comme un rêve,une transe érotique où les sons et les sensations se mélangeaient dans une soupe métaphysique. Elle s'agrippait à moi d'une force tel que j'avais des problèmes pour respirer, mordant ma chair, s'accrochant et embrassant toute la surface de mon corps. Nous nous sommes mélangé, j'avais l'impression de flotter, de passer du statut d'acteur au statut de spectateur, plus maitre de mes actions, de ne plus être un être physique, mais tel un électron dans l'air. Emporté, je n'ai rien pu faire, le courant était trop fort. J'étais submergé par une sensation de bien-être envahissante, j'ai quitté la terre et je me suis perdu dans l'immensité de l'espace.
Puis j'ai chuté, chuté, pour m'écraser lourdement sur le sol. Tout s'est mis à tourner autour de moi, très vite d'abord, puis de plus en plus lentement pour enfin s'arrêter. Elle a poussé un long soupir tremblant et elle s'est écroulé sur moi. Je l'ai prise dans mes bras et je sentais son coeur battre à toute allure. Elle tremblait. Au bout d'un moment, elle leva sa tête et me dit.
- Ne me trahis jamais s'il te plait.
Je lisais un trouble que je ne m'expliquais pas sur son visage.
- Pourquoi te trahirait-je ?
-Tu jures de ne jamais me trahir ?
Elle me fixait sans ciller. Je contemplas ses yeux bruns un instant et je lui répondis.
- Je jure de ne jamais te trahir.
Elle me bondit une nouvelle fois au visage, m'embrassant tendrement, puis elle se blottit sur ma poitrine, et au bout de quelques minutes elle dormait.
Quand je me réveille, il fait déjà jour. Elle est partie, laissant un mot sur mon ventre.
"Partie au boulot, viens me chercher à 18h."
J'enfile à la va-vite mes vêtements et je sors de chez moi.
_________________
- T'as l'air en forme aujourd'hui champion ! s'écrie Jim quand il me voit. Ton patron est mort ?
Il éclate de rire.
- Dans mes rêves.
- Alors quoi ?
- C'est personnel mon vieux.
- Ah je comprends ! T'as promené popol. Tu peux me le dire ! On est pote non ?
- Un gentleman n'embrasse pas pour en parler ensuite.
- Non, mais il peut le mimer explicitement non ?
- Je crois que le concept de gentleman t'échappe.
- Non, c'est juste que ce concept a été inventé par des vieux hypocrites efféminés. L'homme est un animal, le nier revient à se voiler la face.
J'émets un sifflement.
- Bah dis-donc, ça chauffe là-haut !
- Calme ton sarcasme mon ami sinon tu vas voir de quel bois je me chauffe.
- Reprends ton souffle Einstein, tu vas péter un neurone !
Jim se met à me fixer, l'air dur. Je soutiens son regard avec le sourire.
Il se met à sourire à son tour, puis il rit.
- Tu me raconte alors ?
- N'insiste pas.
- Et si je te paye une bière ?
Je garde le silence
- Deux.
Je garde toujours le silence.
-Trois ?
- Si tu insistes, je dois pouvoir faire une exception...
Mais soudain, une chose inattendue se produit. Une série de "bip" bruyants se font entendre, et la salle devient silencieuse. Puis, la machine qui trie chiffres du loto explose, projetant une multitude de balles sur le public affolé qui se met aussitôt à courir dans tous les sens. Au milieu de cette pagaille, une silhouette demeure immobile. Je constate sans surprise qu'il s'agit d'Helena qui me fixe. Au bout de quelques instants elle tourne les talons et se dirige vers l'escalier de secours que bizarrement personne n'a pensé à utiliser. Je me précipite à sa poursuite. Arrivé dans l'escalier, je la trouve appuyé contre le mur. Elle me fixe sans dire un mot, avec un regard dur, son visage ne traduisant aucunes émotions. Je m'approche d'elle en la fixant droit dans les yeux. Mon visage est maintenant à quelques centimètres du sien.
Nous nous fixons sans un mot, sans qu'aucun de nous deux ne détourne le regard, ou même ne cligne des yeux. Je pose ma main sur le mur, à côté de sa tête et elle me bondit presque au visage, m'embrassant à pleine lèvres, tellement fort que s'en est presque douloureux. C'est un baiser intense, elle me mord la lèvre inférieure en m'agrippant la tête des deux mains. Je la prend lentement dans mes bras. Mes mains glissent sur sa peau douce. Je m'approche encore plus d'elle de façon à la plaquer contre le mur. Sa jambe droite se referme sur moi. le baiser cesse. Elle se rapproche de mon oreille pour murmurer.
-Emmène-moi loin d'ici.
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La nuit qui s'ensuivit est passé comme un rêve,une transe érotique où les sons et les sensations se mélangeaient dans une soupe métaphysique. Elle s'agrippait à moi d'une force tel que j'avais des problèmes pour respirer, mordant ma chair, s'accrochant et embrassant toute la surface de mon corps. Nous nous sommes mélangé, j'avais l'impression de flotter, de passer du statut d'acteur au statut de spectateur, plus maitre de mes actions, de ne plus être un être physique, mais tel un électron dans l'air. Emporté, je n'ai rien pu faire, le courant était trop fort. J'étais submergé par une sensation de bien-être envahissante, j'ai quitté la terre et je me suis perdu dans l'immensité de l'espace.
Puis j'ai chuté, chuté, pour m'écraser lourdement sur le sol. Tout s'est mis à tourner autour de moi, très vite d'abord, puis de plus en plus lentement pour enfin s'arrêter. Elle a poussé un long soupir tremblant et elle s'est écroulé sur moi. Je l'ai prise dans mes bras et je sentais son coeur battre à toute allure. Elle tremblait. Au bout d'un moment, elle leva sa tête et me dit.
- Ne me trahis jamais s'il te plait.
Je lisais un trouble que je ne m'expliquais pas sur son visage.
- Pourquoi te trahirait-je ?
-Tu jures de ne jamais me trahir ?
Elle me fixait sans ciller. Je contemplas ses yeux bruns un instant et je lui répondis.
- Je jure de ne jamais te trahir.
Elle me bondit une nouvelle fois au visage, m'embrassant tendrement, puis elle se blottit sur ma poitrine, et au bout de quelques minutes elle dormait.
Quand je me réveille, il fait déjà jour. Elle est partie, laissant un mot sur mon ventre.
"Partie au boulot, viens me chercher à 18h."
J'enfile à la va-vite mes vêtements et je sors de chez moi.
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- T'as l'air en forme aujourd'hui champion ! s'écrie Jim quand il me voit. Ton patron est mort ?
Il éclate de rire.
- Dans mes rêves.
- Alors quoi ?
- C'est personnel mon vieux.
- Ah je comprends ! T'as promené popol. Tu peux me le dire ! On est pote non ?
- Un gentleman n'embrasse pas pour en parler ensuite.
- Non, mais il peut le mimer explicitement non ?
- Je crois que le concept de gentleman t'échappe.
- Non, c'est juste que ce concept a été inventé par des vieux hypocrites efféminés. L'homme est un animal, le nier revient à se voiler la face.
J'émets un sifflement.
- Bah dis-donc, ça chauffe là-haut !
- Calme ton sarcasme mon ami sinon tu vas voir de quel bois je me chauffe.
- Reprends ton souffle Einstein, tu vas péter un neurone !
Jim se met à me fixer, l'air dur. Je soutiens son regard avec le sourire.
Il se met à sourire à son tour, puis il rit.
- Tu me raconte alors ?
- N'insiste pas.
- Et si je te paye une bière ?
Je garde le silence
- Deux.
Je garde toujours le silence.
-Trois ?
- Si tu insistes, je dois pouvoir faire une exception...
jeudi 26 novembre 2009
Morning soup
Ma carte de metro magnétique ne marche pas. Encore une bonne journée qui commence. Je passe par dessus le tourniquet pendant que le gars derrière moi pousse un soupir. "Va te faire voir gros lard." Je ne le dis pas, mais je le pense très fort. Me voilà dans la rame de métro, à moitié réveillé, à moitié rasé, à moitié coiffé, et complètement en retard pour le boulot une fois de plus.
Je suis en face d'une femme dont le décolleté plongeant ne laisse pas grand chose à l'imagination. Je pense que peu d'homme se plaindraient d'un tel spectacle. Le problème cependant c'est de ne pas pouvoir toucher. Quatrième station. La rame se remplit peu à peu. Cinquième, sixième station. Le verre est plein, mais ça n'empêche pas quelques imbéciles de tenter de monter quand-même, en prenant bien le soin de pousser tout le monde au passage. Je suis maintenant collé à miss vue plongeante, ce qui, je dois l'avouer, est tout sauf désagréable... Mes fantasmes se mettent lentement en route.
Je m'imagine en train de la caresser tendrement en sentant son souffle chaud pendant qu'elle s'affaire à me dévorer lentement le cou. Ma main glisse le long de son échine et atterrit dans sa culotte et j'entreprends de lui caresser...
Je me rend compte que j'ai dépassé ma station d'arrivé, je sors en donnant des coups de coudes aux merdeux qui tentent de rentrer alors que j'essaye de sortir. Je me dirige vers la sortie de la station rapidement, j'ai déjà vingt minutes de retard. Dernier virage avant la sortie et...je me fais stopper net dans mon élan par un petit homme moustachu et bedonnant.
Contrôle des titres de transports.
Je suis en face d'une femme dont le décolleté plongeant ne laisse pas grand chose à l'imagination. Je pense que peu d'homme se plaindraient d'un tel spectacle. Le problème cependant c'est de ne pas pouvoir toucher. Quatrième station. La rame se remplit peu à peu. Cinquième, sixième station. Le verre est plein, mais ça n'empêche pas quelques imbéciles de tenter de monter quand-même, en prenant bien le soin de pousser tout le monde au passage. Je suis maintenant collé à miss vue plongeante, ce qui, je dois l'avouer, est tout sauf désagréable... Mes fantasmes se mettent lentement en route.
Je m'imagine en train de la caresser tendrement en sentant son souffle chaud pendant qu'elle s'affaire à me dévorer lentement le cou. Ma main glisse le long de son échine et atterrit dans sa culotte et j'entreprends de lui caresser...
Je me rend compte que j'ai dépassé ma station d'arrivé, je sors en donnant des coups de coudes aux merdeux qui tentent de rentrer alors que j'essaye de sortir. Je me dirige vers la sortie de la station rapidement, j'ai déjà vingt minutes de retard. Dernier virage avant la sortie et...je me fais stopper net dans mon élan par un petit homme moustachu et bedonnant.
Contrôle des titres de transports.
lundi 9 novembre 2009
mirari
J'aurais dû m'en douter. En rentrant dans la salle de bain je le savais déjà. Je savais qu'il serait là pour me narguer. Avec son regard accusateur, les yeux rivés sur mon visage encore bouffit de sommeil, mes yeux hagards, mes boutons rouges, mes cheveux gras, mes taches de rousseurs, mes seins asymétriques, mes kilos en trop et j'en passe.
Il était là tous les matins, je voulais le gifler, le sommer de regarder ailleurs, de s'en aller, de trouver une autre victime que moi. J'en avait assez, il ne me laissait aucun répit, m'agressant silencieusement, détruisant mon ego, muet comme une carpe, assassinant mon amour-propre de son regard perçant. Il avait beau ne rien me dire, je sentais comme un reproche dans son regard, et il m'exécrait. J'essayais de ne pas y prêter attention, de l'ignorer dans son jugement, mais rien n'y faisait, son regard m'obsédait toujours autant.
Un jour j'en eu assez, et je fis retirer le miroir de ma salle de bain, mon reflet ne m'oppresserait plus, je l'avais évincé.
Il était là tous les matins, je voulais le gifler, le sommer de regarder ailleurs, de s'en aller, de trouver une autre victime que moi. J'en avait assez, il ne me laissait aucun répit, m'agressant silencieusement, détruisant mon ego, muet comme une carpe, assassinant mon amour-propre de son regard perçant. Il avait beau ne rien me dire, je sentais comme un reproche dans son regard, et il m'exécrait. J'essayais de ne pas y prêter attention, de l'ignorer dans son jugement, mais rien n'y faisait, son regard m'obsédait toujours autant.
Un jour j'en eu assez, et je fis retirer le miroir de ma salle de bain, mon reflet ne m'oppresserait plus, je l'avais évincé.
dimanche 18 octobre 2009
Shot in the back of the head Chapitre 3
Une journée de travail à rêvasser. Depuis mon réveil ce matin jusqu'à mon départ il y a quelques minutes, je n'ai pas arrêté de penser à Lucky Helena, alias "la coiffeuse folle". Plein de questions se sont baladés dans ma tête pendant que je flottais à travers les couloirs de mon boulot, sourd au monde qui m'entourait. "Comment m'a-t-elle retrouvé ?" " Pourquoi vouloir me parler ?" "Que pourrais-je lui lui dire ?"
Tant de questions La raison pour laquelle je stresse autant m'échappe. On dirait que je suis de retour au collège, où à chaque fois qu'une fille me parlait, j'étais tétanisé, muet, et mon esprit allait à cent à l'heure.
Me voilà à nouveau chez moi, il me semble que je suis partis d'ici il y a seulement un instant, mais en réalité, plus de dix heures se sont écoulées. Je me rend compte que j'ai laissé mon ordinateur allumé depuis hier. Je vais me préparer un café quand une mélodie retentit. Puis une autre. C'est mon yahoo messenger, une application de chat en ligne. Sur l'écran en rouge bordeau est écrit "Lucky Helena : Salut, ça va ?"
Pendant une heure, je discute avec "Lucky Helena". On parle de tout et de rien, de la pluie et du beau temps sans aborder de sujets concrets. Au bout de quelques minutes, elle me dit qu'elle doit aller bosser, et qu'on se reparlera plus tard. Je lui demande si on peut se voir. Elle marque un temps de pause pour finalement écrire "peut-être" et elle se déconnecte aussitôt.
______________
Une autre journée de travail ennuyeux passe doucement, à dix-huit heure, je m'apprête à partir quand mon redac' me bondit dessus sans crier gare.
-Salut mon p'tit !
Je m'imagine en train de lui briser quelques côtes à coup de pieds.
-Ce soir c'est le grand diner de famille !
J''avais oublié ça. Tous les mois, toute l'équipe du journal se réunit pour manger ensemble et parler de futilités que la vie nous offre. C'est une idée de la direction pour essayer d'améliorer les relations entre collègues, mais la vérité est qu'on se détestes tous, et que se retrouver tous ensemble est aussi agréable que de se faire épiler les sourcils à la cire chaude. Comme un véritable diner de famille.
Je suis donc mon imbécile de rédac' au restaurant, la mort dans l'âme. Mon plan de la soirée : éviter toute discussion avec qui que ce soit et trouver rapidement le moment propice pour m'esquiver en douce.
En attendant le serveur, je scrute le beau monde autour de moi. En bout de table se trouve le grand patron, longue perche aux cheveux grisonnants en costume beige avec des lunettes en cul de bouteille. Sur son côté droit sa secrétaire qui ne le quitte jamais d'une semelle et que je soupçonne d'être sa maitresse. C'est une petite bonne femme, un peu ronde qui ressemble un peu à un cliché de nanny anglaise et qui tripote toujours nerveusement les branches de ses lunettes.
Tout autour de la table se trouve le reste de la "famille". Il y en a de tous les calibres : petit, gros, chauves, chevelus, Une vraie bande de bras-cassés, la plupart ont un air qui suggère une envie de suicide, le reste doit être sous prozac. Soudain, une voix me demande ce que je souhaite commander, je lève les yeux pour répondre à mon interlocutrice et je me glace en voyant qui elle est. Il s'agit d'Helena, qui me gratifie d'un large sourire.
______________
Je regarde ma montre encore une fois et le temps me parait long. Je suis resté jusqu'au bout du diner, un effort surhumain que j'ai effectué pour enfin parler de vive voix avec Helena. Elle m'a chuchoté à l'oreille qu'elle avait une pause à vingt-deux heure trente et je l'attends donc comme un petit toutou en remuant la queue, image qui me fait sourire. vingt-deux heure vingt-huit...toujours personne. Soudain, la porte du restaurant s'ouvre et mon coeur fait un bond. Mais au lieu d'Helena, un jeune homme sort. Il est habillé comme un serveur, j'imagine qu'il travaille ici. C'est un homme de taille moyenne, les cheveux bruns court, les yeux verts, l'air malin, mais surtout, on dirait qu'il s'est fait frapper dernièrement, car il a plusieurs cicatrices et un oeil au beurre noir. Il se tourne vers moi et me tend un morceau de papier.
C'est une commande? Je retourne le papier et derrière est écrit "trop tôt" suivit d'un coeur. Je souris et je me tourne vers le serveur.
-Qui vous a donné ça ?
-C'est Helena, elle m'a donné le mot en souriant avant de partir chez elle.
-D'accord. Sans vouloir être indiscret, que vous est-il arrivé ?
Il pointe son doigt sur l'oeil au beurre noir
-ça ?
-Entre autre.
-Je suis tombé dans les escaliers.
Il éclate d'un rire narquois.
-Ah bon.
-Sinon, tu fais quoi dans la vie ?
-Je suis journaliste, pas un bon.
Encore un éclat de rire.
-Pas un bon ? C'est à dire ?
-Du genre qui écrit des personne ne lit.
Il allume une cigarette et me fixe tout en souriant.
-Toi, tu es encore un esclave de la société? Je le vois. Je connais un gars comme vous. Mais ça se sent que tu commence déjà à mordiller tes chaines.
-Je ne suis pas sûr de comprendre.
-Tu verras de quoi je veux parler. Bon, c'est pas le tout, je vais bosser moi, à plus !
Et il repart en sifflotant.
Tant de questions La raison pour laquelle je stresse autant m'échappe. On dirait que je suis de retour au collège, où à chaque fois qu'une fille me parlait, j'étais tétanisé, muet, et mon esprit allait à cent à l'heure.
Me voilà à nouveau chez moi, il me semble que je suis partis d'ici il y a seulement un instant, mais en réalité, plus de dix heures se sont écoulées. Je me rend compte que j'ai laissé mon ordinateur allumé depuis hier. Je vais me préparer un café quand une mélodie retentit. Puis une autre. C'est mon yahoo messenger, une application de chat en ligne. Sur l'écran en rouge bordeau est écrit "Lucky Helena : Salut, ça va ?"
Pendant une heure, je discute avec "Lucky Helena". On parle de tout et de rien, de la pluie et du beau temps sans aborder de sujets concrets. Au bout de quelques minutes, elle me dit qu'elle doit aller bosser, et qu'on se reparlera plus tard. Je lui demande si on peut se voir. Elle marque un temps de pause pour finalement écrire "peut-être" et elle se déconnecte aussitôt.
______________
Une autre journée de travail ennuyeux passe doucement, à dix-huit heure, je m'apprête à partir quand mon redac' me bondit dessus sans crier gare.
-Salut mon p'tit !
Je m'imagine en train de lui briser quelques côtes à coup de pieds.
-Ce soir c'est le grand diner de famille !
J''avais oublié ça. Tous les mois, toute l'équipe du journal se réunit pour manger ensemble et parler de futilités que la vie nous offre. C'est une idée de la direction pour essayer d'améliorer les relations entre collègues, mais la vérité est qu'on se détestes tous, et que se retrouver tous ensemble est aussi agréable que de se faire épiler les sourcils à la cire chaude. Comme un véritable diner de famille.
Je suis donc mon imbécile de rédac' au restaurant, la mort dans l'âme. Mon plan de la soirée : éviter toute discussion avec qui que ce soit et trouver rapidement le moment propice pour m'esquiver en douce.
En attendant le serveur, je scrute le beau monde autour de moi. En bout de table se trouve le grand patron, longue perche aux cheveux grisonnants en costume beige avec des lunettes en cul de bouteille. Sur son côté droit sa secrétaire qui ne le quitte jamais d'une semelle et que je soupçonne d'être sa maitresse. C'est une petite bonne femme, un peu ronde qui ressemble un peu à un cliché de nanny anglaise et qui tripote toujours nerveusement les branches de ses lunettes.
Tout autour de la table se trouve le reste de la "famille". Il y en a de tous les calibres : petit, gros, chauves, chevelus, Une vraie bande de bras-cassés, la plupart ont un air qui suggère une envie de suicide, le reste doit être sous prozac. Soudain, une voix me demande ce que je souhaite commander, je lève les yeux pour répondre à mon interlocutrice et je me glace en voyant qui elle est. Il s'agit d'Helena, qui me gratifie d'un large sourire.
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Je regarde ma montre encore une fois et le temps me parait long. Je suis resté jusqu'au bout du diner, un effort surhumain que j'ai effectué pour enfin parler de vive voix avec Helena. Elle m'a chuchoté à l'oreille qu'elle avait une pause à vingt-deux heure trente et je l'attends donc comme un petit toutou en remuant la queue, image qui me fait sourire. vingt-deux heure vingt-huit...toujours personne. Soudain, la porte du restaurant s'ouvre et mon coeur fait un bond. Mais au lieu d'Helena, un jeune homme sort. Il est habillé comme un serveur, j'imagine qu'il travaille ici. C'est un homme de taille moyenne, les cheveux bruns court, les yeux verts, l'air malin, mais surtout, on dirait qu'il s'est fait frapper dernièrement, car il a plusieurs cicatrices et un oeil au beurre noir. Il se tourne vers moi et me tend un morceau de papier.
C'est une commande? Je retourne le papier et derrière est écrit "trop tôt" suivit d'un coeur. Je souris et je me tourne vers le serveur.
-Qui vous a donné ça ?
-C'est Helena, elle m'a donné le mot en souriant avant de partir chez elle.
-D'accord. Sans vouloir être indiscret, que vous est-il arrivé ?
Il pointe son doigt sur l'oeil au beurre noir
-ça ?
-Entre autre.
-Je suis tombé dans les escaliers.
Il éclate d'un rire narquois.
-Ah bon.
-Sinon, tu fais quoi dans la vie ?
-Je suis journaliste, pas un bon.
Encore un éclat de rire.
-Pas un bon ? C'est à dire ?
-Du genre qui écrit des personne ne lit.
Il allume une cigarette et me fixe tout en souriant.
-Toi, tu es encore un esclave de la société? Je le vois. Je connais un gars comme vous. Mais ça se sent que tu commence déjà à mordiller tes chaines.
-Je ne suis pas sûr de comprendre.
-Tu verras de quoi je veux parler. Bon, c'est pas le tout, je vais bosser moi, à plus !
Et il repart en sifflotant.
exit
Son souffle était coupé, mais il n'avait pourtant fournit aucun effort physique. Il sentait le sang battre à sa tempe. Il voulait parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il avait la gorge sèche et les mains moite, un froid filet de sueur lui coulait le long de l'échine. Ses yeux noirs frémissaient alors qu'il fixait le paysage par la petite lucarne de sa prison. Il avait froid et chaud à la fois, et allongé par terre sur le sol en béton, il pensait à son passé, son futur incertain. Un homme entra dans la pièce, tout de noir vêtu. Un long manteau noir, un pantalon noir, des chaussures noires un cache-nez noir des lunettes noires et un chapeau noir.
L'homme ne lui adressa pas la parole. En fait, il ne semblait même pas remarquer sa présence. L'homme en noir resta sans bouger devant la porte. Il le regarda, tentant de découvrir son identité, mais l'accoutrement de l'homme empêchait toute identification. Il tandis la main vers l'homme et celui-ci agrippa son bras en le serrant d'une telle force qui lui fallut tout son sang-froid pour s'empêcher de hurler de douleur. Il arracha son bras de la poigne de l'individu d'un coup sec, massant l'endroit où il l'avait prit.
L'homme resta là, sans bouger d'un centimètre, stoïque. Toutes les heures, l'homme en noir regardait par la fenêtre. Une fois par heure, tel une horloge. Mis à par les regards, l'homme ne bougea pas, restant stoïquement devant la porte, comme s'il gardait la sortie. Au bout de plusieurs heures, il se décida enfin. Il bondit sur l'homme et lui arracha son cache-nez et son chapeau, seulement pour découvrir que l'homme, c'était lui. Même yeux, même nez, même bouche, même visage. L'homme n'était autre que lui.
Il se dirigea vers la porte et sortit calmement...
mardi 13 octobre 2009
run with the wolves
Photo tirée de WTFpictures
Deuxième nuit blanche consécutive, donc je commence à déprimer. Je chie à moitié sur vos entrailles.
J'habite à côté d'une fucking caserne de pompier. Le bon point ? Quand j'écoute The Prodigy, la sirène est en rythme.
Alors bienvenue au quart d'heure des gens avec un ego surdimensionné. Je dis très bien de la merde, je suis tellement con que je suis drôle, quand je rigole, je meurs un peu intérieurement. Ah merde, c'est pas des compliments ça. Autant pour moi.
Je me rappelais pas que ma tête était aussi lourde, ça doit être les cheveux.
Eh, tu sais ce qui a trois oreilles, deux pieds, une tête et demi, quatres yeux et deux bouches ? Nan ? Moi non plus.
J'ai attrapé une saloperie, me demandez pas où, je vous répondrais chez ta soeur. Vous voilà prévenus.
Toujours à la recherche de chibi, mon cerveau. Il est pas très grand, court très vite et se pose continuellement des questions. Si vous le trouvez, achevez-le d'un coup de talon.
Je sais pas si c'est le manque de sommeil, mais j'ai autant d'attention que de couilles aujourd'hui. Je regarde un film, et j'oublie que je le regarde, j'en commence un autre et au bout de quelques secondes, je me rend compte que je comprend rien à ce qu'ils disent, à cause de la superposition des deux sons.
L'Oddbox, compilation des quatre jeux de la licence Oddworld sort sur pc en hiver. Pour ceux qui connaissent pas, voici la fenêtre, la porte est utilisée, je vais courir à poil autour du pâté de maison en criant wouhou wouhou wouhou !
pwnd by yours truly.
samedi 10 octobre 2009
The Adventures of Pulka
The adventure of pulka est un "groupe" au style assez flou. Ce one-man band venu du Royaume-Uni mélange les sons électronique et les instruments "traditionnel", avec tantôt un rythme rapide, tantôt une musique lente et jouissive. La voix du chanteur est étrange, et les paroles ne le sont pas moins.
On sens des côtés rock et pop electro, mais finalement, le classer dans une catégorie serait un crime, tant il a un style particulier et indéfinissable. Des fois, on a l'impression que c'est le bordel, tous les instruments jouent comme bon leur semble, que c'est le freestyle le plus total. Mais quand on écoute bien, on se rend compte que c'est voulu, et cela défini son style si particulier.
D'abord septique quant à la qualité, je me suis laissé entrainé par ce groupe qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui, à force d'écoute, devient comme une partie de soi. A écouter de toute urgence.
Son album est en téléchargement gratuit sur Ilike, autant en profiter.
mardi 6 octobre 2009
Shot in the back of the head Chapitre 2
" Incroyable comme histoire. Et on sait pourquoi elle a fait ça ? "
La personne qui vient de me poser cette question c'est Jim, mon meilleur ami. On s'est rencontré quand on a tout les deux été chargé d'écrire un article sur le plus gros sandwich du monde. On travaille pour deux journaux différents, mais on partage le même désintérêt total pour les sujets qu'on relate. Il nous arrive souvent de se retrouver au Starbucks du coin, histoire de partager des anecdotes de nos vies.
-Non, les gardes de sécurités n'ont pas réussit à l'attraper. On ne saura jamais pourquoi elle a fait ça.
-Et bien en tout cas, tu peux la remercier pour avoir rendu ton article intéressant ! Si elle pouvait se pointer à tous les évènements de merde auquel on m'oblige à assister...
-Oui, mais je ne pense pas que ça se reproduira. J'aimerais bien la revoir une fois...
-Eh mais je rêve ? Tu t'es entiché d'elle ma parole !
Il éclate d'un rire tonitruant, une odeur de bonbons à la menthe me caresse les narines, et plusieurs clients se retournent, alarmés.
-Non, je ne pense pas. Je suis juste fasciné par elle. Pourquoi ruiner un bête défilé de chiens ?
-"Fasciné" ? On sait tous ce que "fasciné" veut dire dans le dictionnaire masculin mon vieux ! C'est quand la dernière fois que t'as tiré un coup ?
-Va te faire foutre
Nous éclatons tous les deux de rire. Mon portable se met à vibrer et la mélodie de Darth Vador dans Star Wars se fait entendre.
-C'est mon patron.
-Ah. Cours Forrest, on se revoit bientôt.
Je me dirige vers la sortie, non sans avoir tapoté son épaule amicalement.
_______________
Me voilà enfin chez moi. Après une heure de sermon de mon patron, même un bidonville semblerait accueillant. Apparemment, la petite bonne femme blonde du défilé de chien menace de porter plainte contre mon journal parce que je n'ai pas arrêté la coiffeuse folle alors que j'aurais pu. J'essaye d'éprouver un sentiment de culpabilité, mais je souffre d'un très sérieux cas de "rien à foutre".
Nous vivons vraiment dans un monde matérialiste. Il y a plusieurs centaines d'années, on croyait en plusieurs dieux, un dieu. Maintenant pour remplacer ces croyances, on croit en l'internet, la télé, le soda...la seule évolution réelle qu'a subit la race humaine ? Le nombre de croyances idiotes à augmenté. Appelez-moi pessimiste si ça vous chante, la vérité dérange, mais ça ne la rend pas moins vraie.
Je m'assied devant l'idole de ma religion, mon ordinateur, qui s'allume avec la stupide mélodie de démarrage que je n'ai jamais su comment désactiver. Mon réseau wifi se met en marche. Je vérifie mes e-mails. Parmis la tonne de spams quotidiens, un mail attire mon attention. "Lucky Helena souhaite devenir votre amie". C'est un message d'un des sites matrimoniaux sur lesquels je suis inscrit. Je clique sur le lien et mon coeur fait un bond. Lucky Helena est la coiffeuse folle.
La personne qui vient de me poser cette question c'est Jim, mon meilleur ami. On s'est rencontré quand on a tout les deux été chargé d'écrire un article sur le plus gros sandwich du monde. On travaille pour deux journaux différents, mais on partage le même désintérêt total pour les sujets qu'on relate. Il nous arrive souvent de se retrouver au Starbucks du coin, histoire de partager des anecdotes de nos vies.
-Non, les gardes de sécurités n'ont pas réussit à l'attraper. On ne saura jamais pourquoi elle a fait ça.
-Et bien en tout cas, tu peux la remercier pour avoir rendu ton article intéressant ! Si elle pouvait se pointer à tous les évènements de merde auquel on m'oblige à assister...
-Oui, mais je ne pense pas que ça se reproduira. J'aimerais bien la revoir une fois...
-Eh mais je rêve ? Tu t'es entiché d'elle ma parole !
Il éclate d'un rire tonitruant, une odeur de bonbons à la menthe me caresse les narines, et plusieurs clients se retournent, alarmés.
-Non, je ne pense pas. Je suis juste fasciné par elle. Pourquoi ruiner un bête défilé de chiens ?
-"Fasciné" ? On sait tous ce que "fasciné" veut dire dans le dictionnaire masculin mon vieux ! C'est quand la dernière fois que t'as tiré un coup ?
-Va te faire foutre
Nous éclatons tous les deux de rire. Mon portable se met à vibrer et la mélodie de Darth Vador dans Star Wars se fait entendre.
-C'est mon patron.
-Ah. Cours Forrest, on se revoit bientôt.
Je me dirige vers la sortie, non sans avoir tapoté son épaule amicalement.
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Me voilà enfin chez moi. Après une heure de sermon de mon patron, même un bidonville semblerait accueillant. Apparemment, la petite bonne femme blonde du défilé de chien menace de porter plainte contre mon journal parce que je n'ai pas arrêté la coiffeuse folle alors que j'aurais pu. J'essaye d'éprouver un sentiment de culpabilité, mais je souffre d'un très sérieux cas de "rien à foutre".
Nous vivons vraiment dans un monde matérialiste. Il y a plusieurs centaines d'années, on croyait en plusieurs dieux, un dieu. Maintenant pour remplacer ces croyances, on croit en l'internet, la télé, le soda...la seule évolution réelle qu'a subit la race humaine ? Le nombre de croyances idiotes à augmenté. Appelez-moi pessimiste si ça vous chante, la vérité dérange, mais ça ne la rend pas moins vraie.
Je m'assied devant l'idole de ma religion, mon ordinateur, qui s'allume avec la stupide mélodie de démarrage que je n'ai jamais su comment désactiver. Mon réseau wifi se met en marche. Je vérifie mes e-mails. Parmis la tonne de spams quotidiens, un mail attire mon attention. "Lucky Helena souhaite devenir votre amie". C'est un message d'un des sites matrimoniaux sur lesquels je suis inscrit. Je clique sur le lien et mon coeur fait un bond. Lucky Helena est la coiffeuse folle.
Aïe, mon...euh, c'est quoi le mot déjà ? Ah oui, cerveau.
Veuillez accepter, madame monsieur, mes salutations distingu...ah non merde, c'est le début du texte.
D'après Yahoo news, il y a, à ce jour "Plus de 210.000 vols d'identité chaque année en France". J'ai pas peur, qui voudrait de la mienne ? "Bonjour je m'appelle Jules Carter" "Jules quoi ? Bwhaaaaaa !".
En plus, c'est pas que tout paname connaisse ma tête, mais presque.
'Tain je suis tellement de bonne humeur, je m'énerve moi-même dis-donc. Tiens *aie* prend *aie* ça *ouaille* 'spèce d'heureux !
Apparemment, Sliimy et Kate Perry sont toujours ensemble, tu crois que si je met des lunettes, je pourrais trainer avec elle ? On peut rêver non ? Non ? Bon bah marde.
Les Tokyo Hotel vont se lancer dans le porno ?
Bill Kaulitz, la star des Tokyo Hôtel, a déjà pensé à sa reconversion au cas où le succès du groupe viendrait à s'estomper.
Biiiiiiiill OWIIIIIII <3.>Brad Pitt : le mystère de sa grosse barbichette résolu !
Nous vivons dans un monde où une barbichette est un mystère. My god, michet, my god.
Sinon, ça va, tranquille ? Wesh ?
"Mark Wahlberg reprend le trafic d'alcool"
Ah bonnnnnn ? Ah c'est un film ? Grmmmbl...
Et Jackatousatoute !
Pwnd by yours truly.
mercredi 30 septembre 2009
arco iris
Il adorait cette sensation. Quand ses pieds quittaient le sol, qu'il ne faisait qu'un avec l'air. Le sourire au lèvre, la guitare à la main, de l'amour dans le coeur et les cris de la foule dans les oreilles. Il avait l'impression de n'être plus rien, de cesser d'exister. Il faisait des bonds extraordinaires, ses cheveux longs fouettant son visage, ses vêtements se gonflant et ondulant. Le groupe avait du mal à suivre cette pile d'énergie, tant il redoublait de force et de présence.
Le public, lui était en admiration devant cet homme presque divin qui dansait comme un beau diable, évoluait dans une autre sphère. Le temps s'arrêtait autour de lui, il chatouillait le ciel, et les nuages s'écartaient sur son chemin. A la fin de son spectacle, il s'écroulait, à genou sur la scène, la tête levée vers le ciel, il pleurait, et le ciel pleurait avec lui. Le silence régnait dans l'assemblée et il s'en allait après avoir salué ses admirateurs et le ciel, son ami.
Un belle nuit d'octobre humide et venteuse, il fit un bond si grand qu'il ne revint jamais sur terre. Sa guitare tomba sur le sol avec un bruit sec. Il tendit les bras vers le ciel, et porté par le vent, il disparut dans l'infini. Une nouvelle étoile naquit ce soir là.
dimanche 27 septembre 2009
Shot in the back of the head Prologue+Chapitre 1
Prologue :
Le doux crépitement des flammes me ramène à la réalité. Il commence vraiment à faire chaud ici, et je pense que l'enfer de feu qui m'entoure y est pour quelque chose. En regardant autour de moi, je me demande comment cette histoire a pu prendre de telles proportions.
C'est ma faute je suppose. En y réfléchissant bien, je suis la source. Je mérite ce que je m'inflige.
Je m'allonge sur le sol en bois et je me recroqueville sur moi-même. Je crois que je vais dormir ici pour toujours. Je me demande si ce brasier serait à son goût...
Chapitre 1 :
Retour à la case départ. Je suis dans mon appartement à Brooklyn. Charmant coin vraiment. Je suis sur mon ordinateur en ce moment. Mon "outil de travail". Pour un homme, appeler son ordinateur son outil de travail, c'est comme un sado-masochiste qui appelle sa cravache son outil de travail.
Certe, on peut se servir d'une cravache pour travailler, mais on sait tous que ce n'est pas l'usage qu'il en fait.
Donc mon ordinateur, entre plusieurs séance de self-contact, me sert à surfer sur internet. Si vous avez un blog qui parle de potins de stars, il y a des chances pour que je l'ai lu. J'ai une mémoire inutilement vaste et surtout ultra-sélective. J'oublie où est ma tasse de café au boulot au moins une fois par jour, mais si vous me demandez quel est la boisson préférée de Lyndsay Lohan, je le saurais.
Durant les longs surfs que j'effectue sur le web, il m'arrive d'aller sur des sites de rencontre. Vous savez, ces sites où vont les gens si seul et en manque d'amitié ou de contact humain qu'ils créent des liens virtuels avec des inconnus ? J'en fais partie. Mais pour moi, toute sorte de lien avec les autres est virtuel. L'homme est l'animal le plus seul au monde. Meetic, Rencontress, Céleebataires, je collectionne les adhérations à divers sites matrimoniaux. C'est grâce à un de ces sites que je l'ai rencontré. C'est grâce à un de ces sites que j'ai rencontré Helena Kandinski.
_______________
Je suis maintenant au travail. Je suis journaliste pour un grand journal. Pas un journaliste comme j'en rêvais au début de ma carrière. Je couvre des événements comme les défilés de mode canines, les concours du plus gros mangeur... Vous voyez les petits rectangles en bas des journaux que personne ne lit ? C'est moi qui m'en occupe. Vous m'avez probablement déjà lu, mais vous ne vous en souvenez pas, je ne vous en veux pas, c'est normal.
Mon rédac' entre en trombe dans mon bureau et une odeur que je ne connais que trop bien m'agresse. Je crois qu'après des années à se badigonner d'eau de cologne bon marché, il s'est dit que se baigner dedans irait plus vite. J'émet cette hypothèse car chacune de ses pores diffuse cette odeur infecte. J'ai littéralement les larmes aux yeux quand il s'approche trop près. Il me tapote l'épaule avec un grand sourire niais gravé sur sa tronche de gros simplet.
- J'ai une bonne nouvelle pour toi mon p'tit !
Quand il m'appelle "mon petit" j'ai envie de lui faire avaler sa cravate à pois Hideuse qu'il met chaque jours et qui ne semble plus très propre à présent.
Je feigne l'intérêt pour sa bonne nouvelle.
- C'est quoi cette bonne nouvelle patron ?
- Le défilé "Toutou Chou" et de retour !
- C'est déjà l'édition 2009 ?
- Et oui ! Je t'envoie dés aujourd'hui me faire un petit article dessus ! Avoue, je suis le meilleur rédacteur du monde !
Si par meilleur, tu veux dire irritant, lourd, et extrêmement imbus de sa personne, alors oui, tu es le meilleur.
-Pour sûr patron !
_______________
Les concours de beauté pour chiens sont généralement un repaire pour des vieilles aigries, des jeunes cruches décérébrées, et encore je suis gentil. Et si par hasard il y a un homme, on peut voir qu'il préférerait être ailleurs. C'est d'ailleurs mon cas en ce moment.
Je ne serait pas mécontent si un de ces sois-disant terroristes qu'on a peur de voir apparaitre un peu partout fasse exploser tout ce petit monde. Je regarde distraitement en réfléchissant à des moyens propres et silencieux pour assassiner mon rédacteur, quand une silhouette s'approche des petits podiums où se trouvent les chiens qui passent le concours. Un des juges fait un speech sur l'autre côté de la scène donc personne ne s'en rend compte. Mon emplacement spécial et mon manque total d'intérêt pour la cérémonie me permettent de voir distinctement la scène incongrue en train de se dérouler.
Une femme dans sa trentaine s'est glissé derrière les vedettes et entreprend d'attaquer leur pelage à grand renfort de tondeuse électrique.
Au début, je pense qu'il s'agit d'une personne dont c'est le métier de faire une dernière beauté aux participants, mais je me rends compte qu'elle tond de travers, n'importe comment, ruinant les coupes élaborées que des gens infligent à leur animal. Après avoir relooké tous les participants, elle s'apprête à partir quand un cri strident retentit dans la salle qui devient tout à coup silencieuse. C'est une des maitresses, une petite dame blonde, d'une quarantaine d'années avec des petites couettes et une robe jaune canari.
Elle gesticule et pointe du doigt la trouble-fête, qui est en train de s'enfuir vers la sortie de secours. Etant entre la scène et la sortie, je me trouve donc né à né avec la coiffeuse folle. Elle me fixe de ses yeux brun en amande. Elle passe sa main dans ses cheveux rouges, et je me trouve étrangement à la scruter. J'aperçois des racines brunes sur ses cheveux. Elle porte beaucoup de mascarat. Elle est très jolie, avec son débardeur blanc et son jean délavé. Elle me fait un sourire que je lui rend. Je m'écarte de son chemin et elle me fixe quelques secondes encore avant de s'échapper par la sortie de secours. La petite dame blonde continue à crier hystériquement, et deux gardes de sécurité se mettent à la poursuite de cette mystérieuse femme.
Le doux crépitement des flammes me ramène à la réalité. Il commence vraiment à faire chaud ici, et je pense que l'enfer de feu qui m'entoure y est pour quelque chose. En regardant autour de moi, je me demande comment cette histoire a pu prendre de telles proportions.
C'est ma faute je suppose. En y réfléchissant bien, je suis la source. Je mérite ce que je m'inflige.
Je m'allonge sur le sol en bois et je me recroqueville sur moi-même. Je crois que je vais dormir ici pour toujours. Je me demande si ce brasier serait à son goût...
Chapitre 1 :
Retour à la case départ. Je suis dans mon appartement à Brooklyn. Charmant coin vraiment. Je suis sur mon ordinateur en ce moment. Mon "outil de travail". Pour un homme, appeler son ordinateur son outil de travail, c'est comme un sado-masochiste qui appelle sa cravache son outil de travail.
Certe, on peut se servir d'une cravache pour travailler, mais on sait tous que ce n'est pas l'usage qu'il en fait.
Donc mon ordinateur, entre plusieurs séance de self-contact, me sert à surfer sur internet. Si vous avez un blog qui parle de potins de stars, il y a des chances pour que je l'ai lu. J'ai une mémoire inutilement vaste et surtout ultra-sélective. J'oublie où est ma tasse de café au boulot au moins une fois par jour, mais si vous me demandez quel est la boisson préférée de Lyndsay Lohan, je le saurais.
Durant les longs surfs que j'effectue sur le web, il m'arrive d'aller sur des sites de rencontre. Vous savez, ces sites où vont les gens si seul et en manque d'amitié ou de contact humain qu'ils créent des liens virtuels avec des inconnus ? J'en fais partie. Mais pour moi, toute sorte de lien avec les autres est virtuel. L'homme est l'animal le plus seul au monde. Meetic, Rencontress, Céleebataires, je collectionne les adhérations à divers sites matrimoniaux. C'est grâce à un de ces sites que je l'ai rencontré. C'est grâce à un de ces sites que j'ai rencontré Helena Kandinski.
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Je suis maintenant au travail. Je suis journaliste pour un grand journal. Pas un journaliste comme j'en rêvais au début de ma carrière. Je couvre des événements comme les défilés de mode canines, les concours du plus gros mangeur... Vous voyez les petits rectangles en bas des journaux que personne ne lit ? C'est moi qui m'en occupe. Vous m'avez probablement déjà lu, mais vous ne vous en souvenez pas, je ne vous en veux pas, c'est normal.
Mon rédac' entre en trombe dans mon bureau et une odeur que je ne connais que trop bien m'agresse. Je crois qu'après des années à se badigonner d'eau de cologne bon marché, il s'est dit que se baigner dedans irait plus vite. J'émet cette hypothèse car chacune de ses pores diffuse cette odeur infecte. J'ai littéralement les larmes aux yeux quand il s'approche trop près. Il me tapote l'épaule avec un grand sourire niais gravé sur sa tronche de gros simplet.
- J'ai une bonne nouvelle pour toi mon p'tit !
Quand il m'appelle "mon petit" j'ai envie de lui faire avaler sa cravate à pois Hideuse qu'il met chaque jours et qui ne semble plus très propre à présent.
Je feigne l'intérêt pour sa bonne nouvelle.
- C'est quoi cette bonne nouvelle patron ?
- Le défilé "Toutou Chou" et de retour !
- C'est déjà l'édition 2009 ?
- Et oui ! Je t'envoie dés aujourd'hui me faire un petit article dessus ! Avoue, je suis le meilleur rédacteur du monde !
Si par meilleur, tu veux dire irritant, lourd, et extrêmement imbus de sa personne, alors oui, tu es le meilleur.
-Pour sûr patron !
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Les concours de beauté pour chiens sont généralement un repaire pour des vieilles aigries, des jeunes cruches décérébrées, et encore je suis gentil. Et si par hasard il y a un homme, on peut voir qu'il préférerait être ailleurs. C'est d'ailleurs mon cas en ce moment.
Je ne serait pas mécontent si un de ces sois-disant terroristes qu'on a peur de voir apparaitre un peu partout fasse exploser tout ce petit monde. Je regarde distraitement en réfléchissant à des moyens propres et silencieux pour assassiner mon rédacteur, quand une silhouette s'approche des petits podiums où se trouvent les chiens qui passent le concours. Un des juges fait un speech sur l'autre côté de la scène donc personne ne s'en rend compte. Mon emplacement spécial et mon manque total d'intérêt pour la cérémonie me permettent de voir distinctement la scène incongrue en train de se dérouler.
Une femme dans sa trentaine s'est glissé derrière les vedettes et entreprend d'attaquer leur pelage à grand renfort de tondeuse électrique.
Au début, je pense qu'il s'agit d'une personne dont c'est le métier de faire une dernière beauté aux participants, mais je me rends compte qu'elle tond de travers, n'importe comment, ruinant les coupes élaborées que des gens infligent à leur animal. Après avoir relooké tous les participants, elle s'apprête à partir quand un cri strident retentit dans la salle qui devient tout à coup silencieuse. C'est une des maitresses, une petite dame blonde, d'une quarantaine d'années avec des petites couettes et une robe jaune canari.
Elle gesticule et pointe du doigt la trouble-fête, qui est en train de s'enfuir vers la sortie de secours. Etant entre la scène et la sortie, je me trouve donc né à né avec la coiffeuse folle. Elle me fixe de ses yeux brun en amande. Elle passe sa main dans ses cheveux rouges, et je me trouve étrangement à la scruter. J'aperçois des racines brunes sur ses cheveux. Elle porte beaucoup de mascarat. Elle est très jolie, avec son débardeur blanc et son jean délavé. Elle me fait un sourire que je lui rend. Je m'écarte de son chemin et elle me fixe quelques secondes encore avant de s'échapper par la sortie de secours. La petite dame blonde continue à crier hystériquement, et deux gardes de sécurité se mettent à la poursuite de cette mystérieuse femme.
jeudi 17 septembre 2009
Dance
La basse jouait un son calme et entrainant. Le son de la voix du chanteur était comme une douce pluie sur son visage, la batterie berçait la foule. Lui qui était d'habitude plutôt introverti et pudique, il se leva presque surnaturellement, comme transporté sur un vent chaud.
Ses yeux rencontrèrent les siens et il quitta définitivement la terre ferme. Le temps s'écoulait maintenant au ralentis. Leurs regards était scindés. Il s'approcha d'elle calmement, les yeux toujours fixés dans ses yeux d'un vert hypnotisant.
Elle dansait presque de façon féline, ses bras glissait lentement le long de son corps, avec souplesse et tendresse. Sa peau était chaude comme la braise, douce et satinée, il passa sa main dans ses cheveux, s'approcha et effleura son cou avec ses lèvres. Un doux parfum le caressa. Elle tremblait, ses mains sur ses épaules, il sentait ses doigts s'agripper et elle l'entrainait au rythme de la musique, tel une marionnettiste. La musique continuait, et il priait pour que ce moment dure pour toujours. Elle l'agrippa par le visage, avec ses mains recouvertes jusqu'à l'ongle de son long pull noir et elle l'embrassa pendant ce qui lui paru comme une éternité.
Elle lui sourit et s'éloigna de lui à reculons, glissant lentement à travers la vague humaine.
Un clignement de l'oeil et elle avait disparu.
lundi 14 septembre 2009
Klimt mon amour
Alors nous voilà de retour sur jeracontemavie.com ! Hein ? Comment ? "Facebook" ? Ce site n'est pas dédié à ma grandeur ? Je ne suis pas une icône immortelle ? Bon, et bien je vais voir avec le service après-vente, la vie que vous m'avez vendue ne vaut pas un clou.
Il est 22h42, tous ceux qui sont en couple heureux, levez le doigt. Vous avez levé le doigt ? Arrêtez de lire. Non sérieusement, j'ai rien à vous dire espèce de...de...HEUREUX !
J'm'en fous, j'ai un vibromasseur Designé par Jamie C. Hewlett en personne.
Dessin de Jamie C. HewlettIl est 22h42, tous ceux qui sont en couple heureux, levez le doigt. Vous avez levé le doigt ? Arrêtez de lire. Non sérieusement, j'ai rien à vous dire espèce de...de...HEUREUX !
J'm'en fous, j'ai un vibromasseur Designé par Jamie C. Hewlett en personne.
Je viens de retomber amoureux des peintures de Gustav Klimt en cours d'histoire de l'art. Je crois que je vais me marier avec l'une d'entre elles, elles me briserons le porte-monnaie, au lieu du coeur. Et vlan ! J'balance ce soir, j'balance !
Si j'avais une fille, je l'appellerais "monpèremefaitpeur". Comment ça je peux pas ?
Des fois j'ai presque l'impression que la vie me souris. Et après je réfléchis, et vlan, le moral retourne à la moyenne, zero. C'est dur d'être un cerveau, je le souhaite à personne. Non, vraiment, vous avez bien fait de naitre con.
Pwnd by yours truly.
dimanche 13 septembre 2009
Réfléchissements Jean-pierre.
Quand on y pense, on tourne vite en rond. On bosse, on s'amuse, on rencontre des gens, on se repose, et on recommence. Même dans l'improvisation, on finit toujours par répéter les mêmes actions encore et encore. Maintenant, l'information fait qu'on sait à peu près tout ce qu'il se passe, le monde n'est plus cette jungle mystérieuse encore inédite.
L'originalité n'est pas le fort de notre génération, la surprise est absente de notre mode de vie. Plus jamais l'humain ne se tournera vers les étoiles en se questionnant sur la nature des multiples lumières magnifiques qui y germent. Les grands hommes contemporains à nous se comptent sur les doigts d'une main, les gens ont peur du futur, au lieu d'être impatient de le vivre. Plus jamais n'aurons nous de Jules Verne, plus jamais n'y aura t-il de Woodstock...
Le monde peut paraitre bien ennuyeux un dimanche après-midi.
L'originalité n'est pas le fort de notre génération, la surprise est absente de notre mode de vie. Plus jamais l'humain ne se tournera vers les étoiles en se questionnant sur la nature des multiples lumières magnifiques qui y germent. Les grands hommes contemporains à nous se comptent sur les doigts d'une main, les gens ont peur du futur, au lieu d'être impatient de le vivre. Plus jamais n'aurons nous de Jules Verne, plus jamais n'y aura t-il de Woodstock...
Le monde peut paraitre bien ennuyeux un dimanche après-midi.
dimanche 6 septembre 2009
Violent Love
La puissance de notre amour se mesurait au nombre d'assiettes brisées gisant sur le sol de notre appartement. Depuis le jour où nos voitures se sont entrechoqué par hasard à une intersection, notre amour a été un champs de bataille. Nous étions deux camps alliés en constant conflit. Les insultes fusaient autant que les mots d'amour, les pansements côtoyaient les préservatifs dans la poubelle de la salle de bain.
Elle était serveuse, j'étais vendeur, elle aimait le sport, j'aimais la lecture. J'appréciais le silence, elle mettait la musique à fond dés qu'elle en avait l'occasion. Nous n'avions aucun points commun, et pourtant, quelque chose nous attirait mutuellement. Un moment d'amour passionnel et charnel suivit automatiquement par une haine violente et explosive. Elle brulait mes livres, je détruisais ses VHS de match de foot. Je harcelais sa mère au téléphone avec des appels anonymes, elle teignait mon chat en rouge.
Aujourd'hui, suite à une de nos batailles quotidiennes, elle m'assène un coup si violent que je suis projeté quelque mètres plus loin et que ma tête percute le dossier du canapé sur lequel nous venons de mélanger nos corps. Sonné, je m'affale par terre. Elle se jète sur moi, me prend dans ses bras et commence à me caresser la tête. Elle me murmure doucement dans l'oreille qu'elle est là, que ça va aller, et, bercé par le son de sa voix, je sombre lentement dans l'inconscience.
A mon réveil, je suis sur notre lit, dans ses bras. Les yeux entrouvert, je la contemple, son visage à quelque centimètres du mien. Elle sourit, chose étrange. Elle m'embrasse et un mélange de goût de chewing-gum et de cigarette me submerge. Elle me caresse le visage et murmure
-Je t'aime...
Elle m'embrasse à nouveau.
-Je te déteste...
Un autre baiser, plus long cette fois-ci.
-Je t'adore
Nos lèvres se rencontrent une fois de plus
-Je t'abhorre...
vendredi 4 septembre 2009
Old Boy
Déroutant, bizarre, noir, dérangeant. Les mots pour décrire Old Boy ne manquent pas. Enfermé pendant 15 ans dans un vieil appartement, Oh Daesu, ivrogne coréen, n'a eu que la télé comme compagnon. Pourquoi ? Qui ? Oh Daesu n'a aucun indice, mais malgré ça, il part en quête de réponses, et de vengeance...
Old Boy de Park Chan-Wook est un film adapté du manga éponyme de Minegishi Nobuaki et Tsuchiya. C'est un thriller d'action coréen.
La métamorphose de Oh Daesu en un homme assoiffé de vengeance est admirablement bien retranscrite, et plus réaliste que le manga dont il est tiré à mon goût, qui reste très "soft". Cependant, le manga original dispose de plus de temps pour installer le suspense, ce qui le rend plus intéressant que le film, qui, du haut de ses deux heures, fait pâle figure face aux 8 volumes du manga.
Cependant, grâce aux nombreuses, et intelligentes, libertés prises vis-à-vis de l'original, le film s'émancipe de celui-ci, devenant alors un très bon film, qui tiens le spectateur en haleine pendant les deux heures. On sent que Park Chan-Wook voulait raconter sa version de l'histoire, tout en se faisant plaisir, avec moult effets et autres trouvailles visuelle. L'humour, grinçant, et parfois léger, viens ramener un peu de fraicheur, et achève de donner au film son atmosphère si particulière.
Nominé au festival de Cannes, récompensé du Grand Prix, second meilleur prix du festival, Old Boy est un film à voir, pour l'expérience d'un grand film d'action/thriller, qui a amplement mérité sa place à côté de films comme psychose ou U-turn.
Le front
Mourir n'est pas si terrible finalement.
C'était un mardi. Le front n'avait pas été attaqué depuis des mois. Je me grillais tranquillement une cigarette sous l'agréable soleil de midi. Les oiseaux chantaient et une brise agréable me caressait doucement. Cela faisait 2 mois que j'étais séparé de ma femme et de mon gosse, et leur présence me manquaient, mais je savais qu'ils allaient bien, grâce à ma permission récente. Le sergent était malade, ce qu'il fait que le silence régnait enfin. Un petit vent et les feuilles d'un arbre frémissent avec ce son agréable. Je m'étira, un sourire aux lèvres, un petit goût de tabac dans la bouche. Je ferma les yeux et je pris une grande inspiration...
Le coup de feu fût inattendu, je reçu comme un violent coup en pleine poitrine. Tout se mit à tourner autour de moi. J'ouvris les yeux mais ma vue était floue, je me sentis perde l'équilibre et ma chute me parut se dérouler au ralentis. Mon dos heurta le sol, mais j'avais l'impression de tomber sur un matelas. Je ne sentais pas de douleur, je me sentais même bien. Il faisait chaud. Il faisait bon. Je m'endormis calmement, un doux midi, un mardi.
mardi 1 septembre 2009
la rentrée
J'ai beau détester les vacances presque autant que Paris Hilton, et c'est pas rien dire, les rentrées, c'est toujours bizarre. Le temps passe beaucoup trop vite, et j'aimerais faire pause. Sur tout, ma vie, mes amis, les trucs à faire, les gens à satisfaire...
J'ai faillis mourir encore une fois à un concert de The Prodigy. Déjà-fucking-vu. Je devrais peut-être prendre ça comme un signe. HA ! Moi, apprendre de mes erreurs ?
La grippe porcine fait des ravages... dans l'imaginaire paranoïaque du français moyen. Y'a pas beaucoup de gens qui pensent que le fait qu'une grippe dont on a pas entendu parler des années ré-apparaisse pendant une période de crise soit un tantinet suspicieux. Pourtant, je suis loin d'être une lumière, et je trouve ça bizarre.
Et même, les personnes concernés par le vaccin sont les personnes âgées et les nouveau-nés ! Pas la peine de terroriser les gens pour rien. Mais le jour où les faibles arrêterons de se faire entuber par les forts n'est pas encore arrivé malheureusement. Plus on a de pouvoir dans ce monde, plus on en abuse, c'est devenu une tradition.
On est partis pour un bon moment d'entubage en série, serez les fesses, on s'y habitue rapidement...ou pas.
Pwnd by yours truly
J'ai faillis mourir encore une fois à un concert de The Prodigy. Déjà-fucking-vu. Je devrais peut-être prendre ça comme un signe. HA ! Moi, apprendre de mes erreurs ?
La grippe porcine fait des ravages... dans l'imaginaire paranoïaque du français moyen. Y'a pas beaucoup de gens qui pensent que le fait qu'une grippe dont on a pas entendu parler des années ré-apparaisse pendant une période de crise soit un tantinet suspicieux. Pourtant, je suis loin d'être une lumière, et je trouve ça bizarre.
Et même, les personnes concernés par le vaccin sont les personnes âgées et les nouveau-nés ! Pas la peine de terroriser les gens pour rien. Mais le jour où les faibles arrêterons de se faire entuber par les forts n'est pas encore arrivé malheureusement. Plus on a de pouvoir dans ce monde, plus on en abuse, c'est devenu une tradition.
On est partis pour un bon moment d'entubage en série, serez les fesses, on s'y habitue rapidement...ou pas.
Pwnd by yours truly
jeudi 6 août 2009
Voilà maintenant un petit peu plus de 5 mois que j'ai commencé à vous bassiner avec ces petits textes horripilants que je ne peux m'empêcher d'écrire. J'ai écris le premier, mu par une force mystique le 1er avril, comme la mauvaise blague que je suis. Malheureusement pour vous, ma volonté de vous importuner n'était pas un poisson d'avril que vous pourrez vous décoller du dos de sitôt.
Mon plan de vous époustoufler avec mes talents d'écrivain a échoué, mon ego étant plus large que mon talent (doux euphémisme).
Je lance d'ailleurs un concours, celui qui arrivera à trouver les fautes d'orthographes que j'ai disposé exprès dans mes textes (on y croit) gagnera un pins à chaque fautes trouvées. Putain ça va couter cher en pins dis-donc...non en fait laissez tomber.
J'allais annoncer la fin de mes petits textes à l'humour approximatif, mais l'envie de vous importuner est plus forte que celle qui m'incite à arrêter, et puis si ça vous intéresse pas, la sortie est au fond à droite. Merci, allez maintenant vous faire voir prestement.
pwnd by yours truly
Mon plan de vous époustoufler avec mes talents d'écrivain a échoué, mon ego étant plus large que mon talent (doux euphémisme).
Je lance d'ailleurs un concours, celui qui arrivera à trouver les fautes d'orthographes que j'ai disposé exprès dans mes textes (on y croit) gagnera un pins à chaque fautes trouvées. Putain ça va couter cher en pins dis-donc...non en fait laissez tomber.
J'allais annoncer la fin de mes petits textes à l'humour approximatif, mais l'envie de vous importuner est plus forte que celle qui m'incite à arrêter, et puis si ça vous intéresse pas, la sortie est au fond à droite. Merci, allez maintenant vous faire voir prestement.
pwnd by yours truly
samedi 1 août 2009
The Dead Weather
Je m'étais promis de ne plus faire de critique musicale, car je suis loin d'être un virtuose quand il s'agit de décrire de la musique. Pour moi le seul langage de la musique est véhiculé par la musique. Le bon son parle de lui-même.
Pourtant, je ne pouvais passer sous silence l'arrivée du premier album de The Dead Weather, que je me suis empressé d'acheter. Une des raisons pour laquelle j'étais si empressé d'acheter ce bijou musical est que le groupe a eu l'admirable initiative de mettre son album entier sur Ilike, permettant au non-connaisseurs de gouter à la soupe mystique qu'est celui-ci. Avec un casting d'enfer, le groupe peut se vanter d'être un des meilleurs groupes de 2009. On retrouve notamment Jack White, papa des White Stripes qui ici pour la première fois cesse de faire la figure de proue, en empoignant ses deux baguettes et en ravageant vos oreilles d'un rythme d'acier, propre et habile. Autre figure connue Alison Mosshart, chanteuse des Kills, un autre groupe qui en vaux le détour, qui livre ici une autre prestation parfaite en tant que guitariste/chanteuse/percussionniste. Et comme si ça ne suffisait pas, Jack Lawrence (The Raconteurs) et Dean Fertita (Queens Of The Stone Age) viennent joindre la troupe. On se retrouve donc devant un casting bien complet de gens qui savent de quoi ils parlent.
Leurs musiques sont habilement composées, à l'image de "Treat me like your mother" véritable combat épique d'instruments et de paroles explosives qui vous arrachera sûrement un pas de danse, et aucunes de celle sur l'album surpasse l'autre, on garde la même qualité sur l'ensemble de l'album, ce qui est assez rare pour être signalé.
Vous l'aurez compris, The Dead Weather est un des groupes qu'ils vous faut écouter, à part si vous êtes hermétique au bon son qui bouge, mais dans ce cas là, je ne peux rien pour vous...
mardi 28 juillet 2009
Get over it
Euuuh bah bienvenue sur ce texte totalement inutile. Je voudrais commencer par dire que je remercie la génétique pour m'avoir dôté de ce cerveau malade et de corde vocale rouillées. Encore merci.
Dernier jour en Allemagne, je pars la larme à l'oeil. La liste des choses qui vont me manquer (roulements de tambour je vous prie) :
Les allemandes, la bouffe, les allemandes, le soleil, les allemandes, les trucs pas chers, les allemandes, les beaux paysages. Ah oui, et les allemandes aussi.
Une journée de manque total de constructivité pour me rattraper. Bah oui, j'ai un quota à respecter moi sinon on va résilier ma carte de membre du groupe des glandeurs bon-à-rien.
Un truc qui va pas me manquer : les claviers allemands.
pwnd by yours truly.
lundi 27 juillet 2009
Le peintre
Il était peintre, et à chaque fois qu'il peignait, il se plaisait à dire qu'il laissait un petit peu de sa vie dans son oeuvre.
Il s'enfermait dans son studio, ne voyait personne pendant des jours, des semaines, des mois. Il était comme possédé dés le moment où son pinceau touchait la toile. Il faisait des courbes, des arabesques, il passait et repassait, l'écrin dansait, frottait, s'écrasait. Il peignait à une fréquence incroyable et le jour de ses vingt et un ans, il avait peint des miliers de toiles.
Au fur et à mesure qu'il travaillait, ses peintures devenait de plus en plus belles, éclatante d'une majesté toujours un peu plus grande. Lui, au contraire, faisait peine à voir, il semblait plus vieux à chaque fois qu'il terminait une oeuvre.
Ses proches tentèrent de le contraindre à prendre soin de sa santé, mais seules ses toiles avaient de l'importance à ses yeux et il travaillait de plus belle. Un jour, il disparu, laissant derrière lui une dernière toile inachevé. Ses proches en prirent possession, et constatèrent avec stupeur qu'au fur et à mesure des jours, elle évoluait, gagnant de plus en plus de détails, de couleurs, sans aide extérieure apparente, puis un beau matin, ils découvrirent la toile achevée et signée de son nom, avec le trait souple et délicat qui le caractérisait.
Il était peintre, et à chaque fois qu'il peignait, il se plaisait à dire qu'il laissait un petit peu de sa vie dans son oeuvre.
Il s'enfermait dans son studio, ne voyait personne pendant des jours, des semaines, des mois. Il était comme possédé dés le moment où son pinceau touchait la toile. Il faisait des courbes, des arabesques, il passait et repassait, l'écrin dansait, frottait, s'écrasait. Il peignait à une fréquence incroyable et le jour de ses vingt et un ans, il avait peint des miliers de toiles.
Au fur et à mesure qu'il travaillait, ses peintures devenait de plus en plus belles, éclatante d'une majesté toujours un peu plus grande. Lui, au contraire, faisait peine à voir, il semblait plus vieux à chaque fois qu'il terminait une oeuvre.
Ses proches tentèrent de le contraindre à prendre soin de sa santé, mais seules ses toiles avaient de l'importance à ses yeux et il travaillait de plus belle. Un jour, il disparu, laissant derrière lui une dernière toile inachevé. Ses proches en prirent possession, et constatèrent avec stupeur qu'au fur et à mesure des jours, elle évoluait, gagnant de plus en plus de détails, de couleurs, sans aide extérieure apparente, puis un beau matin, ils découvrirent la toile achevée et signée de son nom, avec le trait souple et délicat qui le caractérisait.
Il était peintre, et à chaque fois qu'il peignait, il se plaisait à dire qu'il laissait un petit peu de sa vie dans son oeuvre.
lundi 20 juillet 2009
Sheep go to heaven
Cette semaine j'ai ruiné mon dos, j'ai luxé mes 2 bras, j'ai des ampoules plein les pieds et je suis pris de narcolepsie temporaire. La bonne nouvelle ? Encore plus d'une semaine de joies et de festivités.
Y'a des gens qui sont nés pour être célibataires. Je fais partie de ces gens. C'est pas moi qui ai choisit ce mode de vie, c'est lui qui m'a choisit. D'ailleurs si vous êtes en couple en ce moment, allez vous faire mettre. Je vous aime tous, mais vous pouvez crever. Pas beaucoup hein, juste un petit peu, pour me faire plaisir. Non ? Bon tant pis alors.
Je plierais bien mes jambes pour m'asseoir, mais dés que je fais même l'esquisse d'un mouvement, je perd temporairement l'usage de ma jambe. Du coup je marche comme un pirate. Je veux un peroquet, c'est dans mon contrat.
Je suis plutôt verre à moité vide ou à moitié plein en ce moment ? Hum...joker.
pwnd by yours truly
Y'a des gens qui sont nés pour être célibataires. Je fais partie de ces gens. C'est pas moi qui ai choisit ce mode de vie, c'est lui qui m'a choisit. D'ailleurs si vous êtes en couple en ce moment, allez vous faire mettre. Je vous aime tous, mais vous pouvez crever. Pas beaucoup hein, juste un petit peu, pour me faire plaisir. Non ? Bon tant pis alors.
Je plierais bien mes jambes pour m'asseoir, mais dés que je fais même l'esquisse d'un mouvement, je perd temporairement l'usage de ma jambe. Du coup je marche comme un pirate. Je veux un peroquet, c'est dans mon contrat.
Je suis plutôt verre à moité vide ou à moitié plein en ce moment ? Hum...joker.
pwnd by yours truly
dimanche 12 juillet 2009
La guitariste
Il allait à tous ses concerts, depuis que par hasard, alors qu'il venait boire une bière à son bar fétiche, il l'avait vu là, sur scène. Elle était toute petite, et ses cheveux blonds étaient en pagailles devant ses beaux yeux verts. Quand il la vit monter sur scène pour la première fois, toute frêle et tremblante de trac, il eu un pincement au coeur. Le temps s'arrêta autour de lui, et il se contenta de la fixer, sans un mot. Elle s'assit sur une chaise et sortit sa guitare de son étuis. Une fois la guitare en main, elle était une autre personne. Elle chantait des chansons d'amours, d'espoirs perdus et retrouvés, et elle était lumineuse, elle émettait une sorte d'énergie mystique qui lui soulevait le coeur. Une fois ses morceaux terminés elle se leva, son trac de retour et elle bredouilla quelques mots de remerciements avant de s'en aller.
Il demanda son nom au vieux tenancier, et depuis ce jour là, il alla la voir jouer à toutes ses représentations, tremblant d'impatience chaque veilles de celles-ci. Mais un jour elle ne vint plus. D'abord, il cru qu'elle s'était fait repéré par une maison de disque, mais au bout d'un certain temps il s'inquiéta et demanda au tenancier ce qu'elle était devenue, et celui-ci l'informa qu'elle était en phase terminale d'une maladie cérébrale incurable depuis un certain temps, et qu'elle était morte un mois auparavant. Le tenancier se gratta la tête et partit dans l'arrière boutique et revint avec une guitare. La guitare qu'elle utilisait tout le temps. Il lui tendit et lui dit qu'elle avait laissé cette guitare pour qu'il la donne à quiconque demandait de ses nouvelles.
Dévasté, il rentra chez lui. Il déposait la guitare sur le sol quand un son attira son attention. Il secoua la guitare et un morceau de papier logé jusque là dans la guitare tomba par terre. Il s'en saisit et le déplia.
"Cher monsieur,
Je vous ai vu à ma première représentation, et depuis, je vous vois régulièrement, à chaque fois que j'en fais de nouvelles. J'apprécie énormément votre présence, elle m'aide à avoir moins peur. Au moment où vous lirez ces lignes, je ne serais plus de ce monde, mais sachez que vous m'avez beaucoup aidé dans mes dernier instants. Sincèrement votre, Amanda."
Une larme coula le long de sa joue quand il lu ces lignes et il sourit en pensant à cette femme qui, malgré sa lutte contre la mort, avait su apprécier des petits instants que la vie peu offrir, aussi insignifiants peuvent-ils paraitre...
Mes cheveux sont vivants
Jour 1 :
Je m'appelle Jules Carter, je suis né le 24 décembre 1990, et ceci est mon journal. Mes cheveux sont maintenant long, cela fait 1 an jour pour jour que je les coupés pour la dernière fois. Tout allait pour le mieux jusqu'à il y a peu. Ces derniers jours cependant, je ressens ce qui semble être le résultat de ma surabondance capillaire. Je me réveille souvent dans une autre position que celle dans laquelle je me suis assoupis, mais je décide d'attendre un peu et étudier cet étrange phénomène...
Jour 2 :
Le mystère s'épaissit, des personnes ayant fait un commentaire sur mes cheveux disparaissent bizarrement un à un. Je ne sais pas que penser, je dois avouer que j'ai un peu peur. Sans doute devrais-je aller chez le coiffeur, et non pas AU coiffeur...
Jour 3 :
La situation est critique, j'ai retrouvé ce matin, à côté de mon oreiller, un doigt humain fraichement coupé, mais pire, des traces de dents dessus, de plus, ce doigt était couvert...de cheveux.
Jour 4 :
J'ai décidé, suite à ces évènements, de me mettre en quarantaine pendant un an, dans un incubateur spécial de ma confection, sur lequel j'ai travaillé jour et nuit pendant une semaine, et qui a pour but de faire tomber tous mes cheveux. Seul hic, l'opération dure un an, plus, au cas ou mes cheveux troublent l'opération, qui sait de quoi ils sont capable ? Donc, mes amis et ma famille, je vous laisse, j'espère que vous comprenez la dure décision que j'ai dû faire, je vous laisse, je me met en quarantaine pendant un an. Adieu.
Je m'appelle Jules Carter, je suis né le 24 décembre 1990, et ceci est mon journal. Mes cheveux sont maintenant long, cela fait 1 an jour pour jour que je les coupés pour la dernière fois. Tout allait pour le mieux jusqu'à il y a peu. Ces derniers jours cependant, je ressens ce qui semble être le résultat de ma surabondance capillaire. Je me réveille souvent dans une autre position que celle dans laquelle je me suis assoupis, mais je décide d'attendre un peu et étudier cet étrange phénomène...
Jour 2 :
Le mystère s'épaissit, des personnes ayant fait un commentaire sur mes cheveux disparaissent bizarrement un à un. Je ne sais pas que penser, je dois avouer que j'ai un peu peur. Sans doute devrais-je aller chez le coiffeur, et non pas AU coiffeur...
Jour 3 :
La situation est critique, j'ai retrouvé ce matin, à côté de mon oreiller, un doigt humain fraichement coupé, mais pire, des traces de dents dessus, de plus, ce doigt était couvert...de cheveux.
Jour 4 :
J'ai décidé, suite à ces évènements, de me mettre en quarantaine pendant un an, dans un incubateur spécial de ma confection, sur lequel j'ai travaillé jour et nuit pendant une semaine, et qui a pour but de faire tomber tous mes cheveux. Seul hic, l'opération dure un an, plus, au cas ou mes cheveux troublent l'opération, qui sait de quoi ils sont capable ? Donc, mes amis et ma famille, je vous laisse, j'espère que vous comprenez la dure décision que j'ai dû faire, je vous laisse, je me met en quarantaine pendant un an. Adieu.
mardi 7 juillet 2009
The Asteroids Galaxy Tour
Un jour, une très bonne amie avec qui j'échange beaucoup de groupes me dit "Essaye les Asteroids Galaxy Tour, tu dois les connaitre, ils ont fait la musique de la nouvelle pub Ipod".
Le fait était que non, je ne connaissait pas The Asteroids Galaxy Tour, mais après être entré en contact avec ce groupe, je ne peux plus m'en défaire, il me colle à la peau, ou à l'oreille plutôt. Il faut dire que ce groupe a tout pour lui, des mélodies et des rythme trippy à souhait, une chanteuse qui, en plus d'être adorable, fleure bon la fraicheur et la joie nonchalante. Leurs tubes "Around The Bend" "The Sun Ain't Shining No More" et "Hero" montrent que le groupe n'est pas là pour plaisanter, mais pour faire du bon son, du vrai son.
Nihil chapitre final
Me voilà à table à nouveau. L'homme...mon père a disparut et il n'est jamais revenu. Sur la table il y a ma machine à écrire et à côté retrouve le revolver de mon père. Je ne me rappelle pourtant pas l'avoir posé là. L'apparition de mon père était inattendue et surtout surréaliste.
Ne me laissera-t-il aucun répit ? Me poursuivra-t-il éternellement, faisant fit du trépas pour venir me hanter ? Inconsciemment, ma main s'est posé sur le révolver. Mes doigts effleurent la surface polie, un frisson me secoue l'échine.
Il reste une solution à ma folie soudaine et je suis en train de la fouler des doigts à l'instant. Cependant, je ne peux m'y résoudre. Mais qu'est ce qui me retiens ?
J'aurais enfin la paix. Je pourrais m'échapper de ce monde absurde où règne la contradiction. Ne mérite-je pas de m'enfuir, comme mon père l'a fait, 14 ans auparavant ?
Mon coeur bat la chamade. J'empoigne le révolver et le porte à ma tempe...pour enfin le jeter de l'autre côté de la salle. Mes doigts droit frôlent les touches de ma machine et je commence enfin à écrire...
FIN ?
Ne me laissera-t-il aucun répit ? Me poursuivra-t-il éternellement, faisant fit du trépas pour venir me hanter ? Inconsciemment, ma main s'est posé sur le révolver. Mes doigts effleurent la surface polie, un frisson me secoue l'échine.
Il reste une solution à ma folie soudaine et je suis en train de la fouler des doigts à l'instant. Cependant, je ne peux m'y résoudre. Mais qu'est ce qui me retiens ?
J'aurais enfin la paix. Je pourrais m'échapper de ce monde absurde où règne la contradiction. Ne mérite-je pas de m'enfuir, comme mon père l'a fait, 14 ans auparavant ?
Mon coeur bat la chamade. J'empoigne le révolver et le porte à ma tempe...pour enfin le jeter de l'autre côté de la salle. Mes doigts droit frôlent les touches de ma machine et je commence enfin à écrire...
FIN ?
dimanche 28 juin 2009
Raciste ? Parle pour toi sale noir.
Photo tirée de WTFpictures
Vous croyez que c'est raciste que je sois plus à l'aise à côté de militaires black ?
Je me suis mis à observer des chiens dans la rue et je me suis demandé qu'est ce que ça serait si j'étais un chien. Déjà je pourrais me dire "j'ai envie de pisser" et le faire dans l'instant.
Je pourrais gueuler en courant derrière les voitures...merde attend, je le fais déjà ça...
Je pourrais me lécher l'anus. J'ai pas particulièrement envie de le faire, je trouve ça juste trop cool.
Lindsy Lohan a fêté hier soir ses 23 ans à Las Vegas. Une fête bien arrosée comme il se soit avec Samantah Ronson, car les deux sont de nouveau inséparables... Mais ce qui a surtout frappé, c'est moins le look ultra sexy de Lindsay - et son mini short, on en a l'habitude...- que son ventre bien rond... C'est quoi ces rondeurs ? Pour une anorexique, elle a quelques formes qui intriguent... Elle ne serait quand même pas enceinte ?
C'est la question qui reviens. Qui, avec un QI équivalent au moins à celui d'une moule en a quelque chose à foutre ? Et puis j'aime pas le plat, c'est moche.
Toute ma vie, j'ai attendu LE truc le plus inutile de la galaxie, et malgré des choses comme Paris Hilton et le café décaféiné qui ont presque décroché la palme, voici enfin le truc que j'ai attendu toute ma vie, l'apogée de mon existence, mon Everest : Mon facebook est un pirate.
Pwnd by yours truly
samedi 27 juin 2009
Nihil chapitre 7
Cela fait deux jours qu'il n'a pas bougé, cet homme sans visage. Toujours assis au même endroit, à la table de la salle à manger. Le livre de mon père est sur la table, ce qui est étrange, car je ne me souviens pas l'avoir mis là. Il se pourrait que ce soit lui qui l'ai mis là, pour une raison que j'ignore.
Je n'arrive toujours pas à écrire. L'homme me fixe, malgré son absence d'yeux. On dirait qu'il veut me dire quelque chose. Soudain, il se met à bouger. Je me tend, prêt à parer une éventuelle attaque. Mais non, sa main se dirige vers le livre de mon père. Il s'en saisit et me le tend. J'hésite quelques instants et je le prend. Il me fixe, comme s'il m'incitait à lire. Et bizarrement, je m'exécute.
"Le chaos. La mort est une des peurs principales de l'homme. L'homme a peur de l'inconnu, car l'homme veut tout savoir, ça le rassure. Ainsi, les hommes persuadés de savoir ce qui les attend après la mort partent plus facilement. Les religieux profonds n'ont pas peur de la mort.
Pour ma part, je trouve cette peur ridicule.. Un homme sage a un jour dit qu'il n'avait pas peur de la mort parce qu'avant d'être né, il était mort, et ça ne le gênait pas plus que ça. Dans un sens je le comprend. La mort n'est qu'un retour vers l'état premier, la non-existence. Et pourtant, l'homme est si convaincu que vivre vaut mieux que mourir qu'il est distrait du réel problème, "qu'est ce que la mort ?".
Entre deux paragraphes, je jette un coup d'oeil à l'homme, et au bout d'un moment, je commence à constater que des traits se dessinent sur son visage au fur et à mesure de ma lecture. Une fois celle-ci terminé, le visage plat de l'homme est maintenant complet, avec tous les attributs que devrait avoir un visage humain, et je constate horrifié qu'il s'agit de mon père.
Suite au prochain chapitre.
Je n'arrive toujours pas à écrire. L'homme me fixe, malgré son absence d'yeux. On dirait qu'il veut me dire quelque chose. Soudain, il se met à bouger. Je me tend, prêt à parer une éventuelle attaque. Mais non, sa main se dirige vers le livre de mon père. Il s'en saisit et me le tend. J'hésite quelques instants et je le prend. Il me fixe, comme s'il m'incitait à lire. Et bizarrement, je m'exécute.
"Le chaos. La mort est une des peurs principales de l'homme. L'homme a peur de l'inconnu, car l'homme veut tout savoir, ça le rassure. Ainsi, les hommes persuadés de savoir ce qui les attend après la mort partent plus facilement. Les religieux profonds n'ont pas peur de la mort.
Pour ma part, je trouve cette peur ridicule.. Un homme sage a un jour dit qu'il n'avait pas peur de la mort parce qu'avant d'être né, il était mort, et ça ne le gênait pas plus que ça. Dans un sens je le comprend. La mort n'est qu'un retour vers l'état premier, la non-existence. Et pourtant, l'homme est si convaincu que vivre vaut mieux que mourir qu'il est distrait du réel problème, "qu'est ce que la mort ?".
Entre deux paragraphes, je jette un coup d'oeil à l'homme, et au bout d'un moment, je commence à constater que des traits se dessinent sur son visage au fur et à mesure de ma lecture. Une fois celle-ci terminé, le visage plat de l'homme est maintenant complet, avec tous les attributs que devrait avoir un visage humain, et je constate horrifié qu'il s'agit de mon père.
Suite au prochain chapitre.
vendredi 26 juin 2009
Ils nous manquerons
J'éteins la radio. Ma main tremble un peu. J'écarte ma machine à écrire d'un revers de main. Mon nom est Tom, et je suis un écrivain. Alors c'est vrai, il n'est plus. J'ai encore du mal à l'accepter. Quand même, j'ai grandis avec ce mec, je le connais depuis toujours. Je pense que le fait de ne pas le connaitre en personne n'aide pas. Je pense qu'au contraire, quand on connait quelqu'un de cette façon, c'est comme s'il était immortel.
On sait qu'il va mourir un jour, mais ça n'empêche qu'on est choqué quand ça arrive pour de bon. Je me lève en passant ma main dans les cheveux, je prend mes clopes et je vais sur mon balcon. Je me remémore tout mes souvenirs lié à lui. Mon premier rendez-vous galant avec cette musique en fond, mes nombreuses dépressions passées à écouter tous ses hits pour me remonter le moral... Je souris quand je me rappelle de mon premier et unique concert de lui, les émotions que j'ai ressenti quand il est arrivé sur scène...
Ma soeur va sûrement être inconsolable pendant un certain temps, ce qui veut dire que je vais devoir m'occuper de sa maison pendant qu'elle pleure son idole, avec sa stereo continuellement en marche. J'écrase mon mégot sur le garde-fou de mon balcon, et je fixe le ciel pendant quelques minutes. Il nous manquera.
Cet article est dédié à Sky Sunlight Saxon, Farah Fawcett, Michael Jackson et à leurs familles respectives.
On sait qu'il va mourir un jour, mais ça n'empêche qu'on est choqué quand ça arrive pour de bon. Je me lève en passant ma main dans les cheveux, je prend mes clopes et je vais sur mon balcon. Je me remémore tout mes souvenirs lié à lui. Mon premier rendez-vous galant avec cette musique en fond, mes nombreuses dépressions passées à écouter tous ses hits pour me remonter le moral... Je souris quand je me rappelle de mon premier et unique concert de lui, les émotions que j'ai ressenti quand il est arrivé sur scène...
Ma soeur va sûrement être inconsolable pendant un certain temps, ce qui veut dire que je vais devoir m'occuper de sa maison pendant qu'elle pleure son idole, avec sa stereo continuellement en marche. J'écrase mon mégot sur le garde-fou de mon balcon, et je fixe le ciel pendant quelques minutes. Il nous manquera.
Cet article est dédié à Sky Sunlight Saxon, Farah Fawcett, Michael Jackson et à leurs familles respectives.
They will be missed
I turn off the radio. My hand is shaking a little. I push my typewriter aside. My name is Tom, and I'm a writer. So it is true, he's gone. I'm still having trouble believing it. I mean, I grew up with this guy, he's been around for as long as I can remember. I think that the fact that I didn't actually know him doesn't really help.
When you know someone, or I should say of someone like that, you kind of feel like they are immortal, you know they are going to die eventually, but you are still shocked when they do. I stand up, stroking my hair with my hand, grab my smokes and I go stand on my balcony. I remember all my memories tied to him. My first date on that song, my numerous depressions listening to all his hits to cheer myself up...I smile when I remember the first and only concert of him I went to, the emotions rushing to me when he arrived on stage.
My sister is probably going to cry a lot, wich means I'm going to have to take care of her house while she mourns the death of her idol, with her stereo on maximum, blaring all his greatest titles. I light out my cigarette on the rail of my balcony and stare at the sky for a few seconds. He will be missed.
This note goes out to Sky Sunlight Saxon, Farah Fawcett, Michael Jackson and to their families.
When you know someone, or I should say of someone like that, you kind of feel like they are immortal, you know they are going to die eventually, but you are still shocked when they do. I stand up, stroking my hair with my hand, grab my smokes and I go stand on my balcony. I remember all my memories tied to him. My first date on that song, my numerous depressions listening to all his hits to cheer myself up...I smile when I remember the first and only concert of him I went to, the emotions rushing to me when he arrived on stage.
My sister is probably going to cry a lot, wich means I'm going to have to take care of her house while she mourns the death of her idol, with her stereo on maximum, blaring all his greatest titles. I light out my cigarette on the rail of my balcony and stare at the sky for a few seconds. He will be missed.
This note goes out to Sky Sunlight Saxon, Farah Fawcett, Michael Jackson and to their families.
La Roux
Laroux, groupe d'électropop pétaradant composé d'Elly Jackson et de Ben Langmaid est un des trop rare groupes du moment qui allie des mélodies accrocheuses et des paroles ravageuses avec si peu de membres. La voix d'Elly, espèce d'O.V.N.I. musical suraigüe est sûre de rester dans vos esprits un long long moment. Avec des rythmes comme ceux-ci, il vous sera difficile de rester immobile surtout quand on sens l'énergie que ce duo dynamique véhicule dans chacune de leurs musiques. Si leur son vous est encore inconnu, il est temps de vous mettre à la page.
jeudi 25 juin 2009
Dan Black
Depuis la séparation de The Servant, on n'avait plus trop entendu parlé de l'étrange et fascinant Dan Black. C'est maintenant corrigé avec son album solo sortit début 2009. Fini le soft rock électronique, il se tourne maintenant vers une musique aux rythmes rapides et efficaces bombardé de sons électroniques du plus bel effet. Sa voix douce et aigüe qui le caractérise est de retour pour ramener de la douceur dans ce monde voix électronisées sans âme auquel on a droit habituellement. Dan Black est de retour, et il est dans ta face !
Fellation
Ecoutez très attentivement...Vous entendez ? Si si écoutez bien. Vous entendez ? C'est le bruit de moi pas en train de dormir. Si vous écoutez encore plus attentivement, vous entendrez le bruit de tout le monde qui n'en a rien à cirer.
Marion Cotillard et Johnny Depp dans le même film ? Le détecteur de bombes et dans le rouge les amis, soyez prévenus. Ah attendez, rangez vos petites culottes, Christian Bale est dans le film aussi. Fausse alerte, désolé.
La presse people est vraiment au abois en ce moment avec un nom d'article comme "Lindsay Lohan : elle remange enfin !" Wouhou ! Prévenez-moi en avance quand elle ira au toilette, que j'ai le temps de sortir mon appareil photo cette fois-ci.
"Britney Spears pourrait-elle mal finir ?" Ah. Parce qu'elle a bien commencé ? Je devais pas être là.
"Britney Spears Faut-il l'interner ?" Et vous vous en rendez compte maintenant ?
Au cas ou vous l'avez pas encore remarqué, cet article n'a RIEN à voir avec quelque acte sexuel que ce soit, je pensais, et apparemment, j'avais raison, que ça attirerait votre attention. Vous venez de perdre quelque secondes de votre pitoyable vie. Soyez reconnaissants.
Pwnd by yours truly.
Marion Cotillard et Johnny Depp dans le même film ? Le détecteur de bombes et dans le rouge les amis, soyez prévenus. Ah attendez, rangez vos petites culottes, Christian Bale est dans le film aussi. Fausse alerte, désolé.
La presse people est vraiment au abois en ce moment avec un nom d'article comme "Lindsay Lohan : elle remange enfin !" Wouhou ! Prévenez-moi en avance quand elle ira au toilette, que j'ai le temps de sortir mon appareil photo cette fois-ci.
"Britney Spears pourrait-elle mal finir ?" Ah. Parce qu'elle a bien commencé ? Je devais pas être là.
"Britney Spears Faut-il l'interner ?" Et vous vous en rendez compte maintenant ?
Au cas ou vous l'avez pas encore remarqué, cet article n'a RIEN à voir avec quelque acte sexuel que ce soit, je pensais, et apparemment, j'avais raison, que ça attirerait votre attention. Vous venez de perdre quelque secondes de votre pitoyable vie. Soyez reconnaissants.
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mardi 23 juin 2009
Almeviller au pays des vices
Dessin préparatif officiel d'Alice au pays des merveilles
Hum... Tim Burton qui fait un film avec sa femme et Johnny Depp...Original...ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ?........2010 ?????
"Et un sourire narquois était gravé sur son visage pendant qu'il plongeait encore et encore le couteau maintenant couvert de sang dans le corps inanimé du responsable de la post-production..."
Faites comme moi, regardez "Alice" le classique russe de 1988 en VO non-sous-titré, le temps de comprendre ce qu'ils disent, Alice in wonderland, qui d'ailleurs appartient entièrement à Disney grâce à notre grand ami le capitalisme, sera déjà sortit.
Pwnd by yours truly.
lundi 22 juin 2009
Hum...Qui a mis de la Vittel dans mon Evian ?
Pourquoi quand moi je fais un truc profondément inintéressant, on n'en parle pas autant que quand c'est une célébrité qui le fait ?
"Cristinano Ronaldo : il tire un trait sur Paris Hilton !"
Si seulement quelqu'un pouvait lui tirer dessus tout court, je pense que ça gênerait personne.
Le chien d'Obama est très populaire. Moi je soupçonne Barack de l'utiliser comme un subterfuge pour détourner l'attention générale.
"Monsieur le président, quelles sont les avancées de votre programme concernant la crise ? Oooooh le mignon petit toutou..."
Diabolique ce Barack, diabolique.
Johnny Halliday, notre bon vieux rockeur bien d'chez nous fait un concert devant la tour Eiffel le 14 juillet en bon patriote qu'il est. Ce bon vieux Johnny est increvable, un coup de Botox et ça repart ! Il a beau annoncer encore et encore son départ, il reviendra à la charge, aussi longtemps que le ses lunettes Optic 2000 tiendrons sur son long nez et aussi longtemps que les fans de la première heures ne serons pas décédés dans un accident de déambulateur, Johnny sera là...
En parlant de Johnny, Mister Depp à décidé de nommer une de ses plages "la plage de Heath" en mémoire de son vieil ami Heath Ledger. Hormis le fait qu'il soit un tantinet en retard, à peine plus d'un an, le fait qu'il dit y aller pour nourrir ses requins me fait me demander si Johnny est en fait un méchant de James Bond. Mais de toute façon Johnny s'en fout, car Johnny a été élu le papa le plus hot. Rien que ça. l'article en question
Orebro, Suède - Une installation artistique a déclenché un mouvement de panique quand des visiteurs ont confondu des carottes avec de véritables bâtons de dynamite.
Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Victime d'une agression, Michal Ciesla a survécu à son assaillant après que ce dernier lui a planté un couteau à beurre dans le crâne. La lame ne s'était arrêtée qu'à 2.5 centimètres du cerveau.
C'est le colonel Moutarde, avec le couteau à beurre, dans la cuisine ! Quel genre d'assassin attaque avec un couteau à beurre ?
Pwnd by yours truly.
"Cristinano Ronaldo : il tire un trait sur Paris Hilton !"
Si seulement quelqu'un pouvait lui tirer dessus tout court, je pense que ça gênerait personne.
Le chien d'Obama est très populaire. Moi je soupçonne Barack de l'utiliser comme un subterfuge pour détourner l'attention générale.
"Monsieur le président, quelles sont les avancées de votre programme concernant la crise ? Oooooh le mignon petit toutou..."
Diabolique ce Barack, diabolique.
Johnny Halliday, notre bon vieux rockeur bien d'chez nous fait un concert devant la tour Eiffel le 14 juillet en bon patriote qu'il est. Ce bon vieux Johnny est increvable, un coup de Botox et ça repart ! Il a beau annoncer encore et encore son départ, il reviendra à la charge, aussi longtemps que le ses lunettes Optic 2000 tiendrons sur son long nez et aussi longtemps que les fans de la première heures ne serons pas décédés dans un accident de déambulateur, Johnny sera là...
En parlant de Johnny, Mister Depp à décidé de nommer une de ses plages "la plage de Heath" en mémoire de son vieil ami Heath Ledger. Hormis le fait qu'il soit un tantinet en retard, à peine plus d'un an, le fait qu'il dit y aller pour nourrir ses requins me fait me demander si Johnny est en fait un méchant de James Bond. Mais de toute façon Johnny s'en fout, car Johnny a été élu le papa le plus hot. Rien que ça. l'article en question
Orebro, Suède - Une installation artistique a déclenché un mouvement de panique quand des visiteurs ont confondu des carottes avec de véritables bâtons de dynamite.
Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Victime d'une agression, Michal Ciesla a survécu à son assaillant après que ce dernier lui a planté un couteau à beurre dans le crâne. La lame ne s'était arrêtée qu'à 2.5 centimètres du cerveau.
C'est le colonel Moutarde, avec le couteau à beurre, dans la cuisine ! Quel genre d'assassin attaque avec un couteau à beurre ?
Pwnd by yours truly.
jeudi 18 juin 2009
Orlando Bloom, Olrando vroum et...Orlando BOOM !
Je sais pas c'qui s'est passé, je me coiffais en regardant dans le retroviseur et...
Doigts, voilà clavier, clavier, doigts. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de textes.
La popularité de mister Barack semble baisser depuis quelques jours parce que "les américains n'approuvent pas tous de ses décisions économiques", à ça je répondrais "et ?" si vous êtes pas content, fallait voter pour quelqu'un d'autre au lieu de vouloir faire comme tout le monde et voter pour le plus charismatique juste parce qu'il est populaire et bien bronzé. Et puis le fait qu'on perde du temps à mesurer la popularité me consterne. On se croirait dans une putain de télé-réalité. Si vous voulez éliminer Barack, tapez 1. Si vous voulez vous préoccuper de sujets qui servent vraiment à quelque chose, balancez votre portable par la fenêtre.
La recherche de la vie dans l'espace continue... Moi, tant qu'on a pas des photos de petits hommes verts qui dansent la java sur de l'electro, ça m'intéresse pas.
"Amy Winehouse refuse d'admettre son alcoolisme". Rien que le titre je suis déjà mort de rire.
Un homme dans la trentaine est rentré dans une maternelle, a frappé 3 enfants et s'est enfuis aussi vite qu'il était arrivé. J'imagine les parents après "Mange tes épinards sinon le trentenaire ninja va venir !"
Nous vivons dans un monde où on arrête les handicapés pour excès de vitesse...sur un fauteuil roulant. On peut aller à 6 km/h sur un fauteuil ? Il s'est cru dans Tony Wok lui !
Je finirais par ajouter qu' Orlando Bloom fait BLoOm avec sa voiture. C'était la blague du jour, merci mesdames et messieurs, à la prochaine connerie.
Pwnd by yours truly.
mardi 16 juin 2009
Bob, l'homme sans âme
Bob, déjà enfant, était sage et obéissant.
Il ne parlait que quand on lui adressait la parole,
Il n'émettait jamais de critiques, ou quoi que ce soit de polémique.
Il était un garçon d'une platitude à toute épreuve.
Une fois arrivé à l'âge adulte, il devint un banal notable, vivant dans un insipide appartement.
Il ne pouvait imaginer sa vie autrement.
Il ne vécu aucune histoires, aucun potins à partager avec ses quelques amis.
Il se laissait bêtement porter par le courant du fleuve de la vie, sans prendre ni détours, ni raccourcis.
Il vécut quatre-vingt ans, un chiffre tout ce qu'il y a de plus banal,
Et s'éteignit calmement pendant sa sieste, d'une façon tout ce qu'il a de plus normal.
À son enterrement, personne ne trouva d'anecdotes à son sujet, et on se tu.
Et on oublia vite cette homme insignifiant, qui ne laissa pas de souvenir impérissable à beaucoup de gens.
lundi 15 juin 2009
Rintintin au pays des lapins.
Photo tirée de WTFpictures
Apparemment, David Guetta est une "légende de la musique". C'est quoi le mot que je cherche...ah oui. "lol"
Le premier patient ayant été l'objet d'une greffe de visage est mort d'une crise cardiaque. Le dicton dit "il faut souffrir pour être beau", mais là c'est un peu extrême. Au moins il aura un beau cadavre non ?
Deux japonais se sont fait attrapé avec 134 milliards de dollars en bons. La règles des douanes permettant à celle-ci de prélever 40% de la somme si celle-ci n'est pas déclarée, l'Italie pourrait bien s'en mettre plein les fouilles. Mais le plus drôle, ça dépend du point de vue remarquez, c'est que ces bons sont en fait de l'argent imaginaire, une dette pour les états-unis. Alors après la crise, le terrorisme, la guerre, les catastrophes naturelles, la plus grande catastrophe financière pourrait être deux japonais. Pas aussi épique que les autres situations, mais au moins ça a le mérite d'être inattendu ! Heureusement, il pourrait s'agir de faux bons, affaire à suivre.
Les Travolta ont enfin avoué que leur fils était autiste, prouvant, sans grande surprise, que leur religion a causé sa mort. Une autre victime des croyances de l'homme.
On dirait que la victoire à la nouvelle star du "maitre des corbeaux" ne fait pas que des heureux. Beaucoup de retours sur ce sujet sont négatifs. Sinclair semble outré que Soan ai remporté la compétition et dit entre autre qu'il s'agit d'un faux rebelle. Bien que mon aversion pour Sinclair me force à aimer tout ce qui l'énerve, je suis obligé de partager son opinion. La citation qui m'a laissé perplexe c'est celle des casteurs : « Quand il est apparu au casting, on aurait dit un chien mouillé après une tempête, un clochard (...) On l'a gardé en se disant qu'il se planterait au théâtre. »
Hum...je suis le seul à me demander pourquoi il l'ont casté si c'est ce qu'ils pensaient ?
Johnny Depp dit avoir du mal à sortir de son rôle une fois ses films terminés. Qu'est ce que je donnerais pas pour être Vanessa Paradis. Attendez imaginez ! Jack Sparrow dans votre piaule pendant un mois ! Bon, c'est vrai que si il commence à trancher la gorge de tout le monde, ça peut mal finir.
En tout cas, heureusement que Anthony Hopkins était pas pris du même mal après le Silence des agneaux...
Pwnd by yours truly.
jeudi 11 juin 2009
Tom l'atome
Tom était un petit homme qui vivait seul dans son home, sympathique petite bicoque de bric et de broc.
Mais un jour, alors que Tom faisait un somme à l'écart, des intrus, sans crier gare, vinrent troubler sa paisible existence. Puis, au fil des jours, les intrus se multiplièrent à outrance.
Tom ne sachant pas que faire, se contenta d'observer, pendant que sans arrêt, les voisins indésirables s'incrustaient.
Puis, un bel après-midi, Tom sentit une rage sans précédent le prendre et, saisit de folie meurtrière, il explosa, et réduisit le voisinage en poussière.
Ainsi se termina la courte existence de Tom l'atome.
mercredi 10 juin 2009
Nevershoutnever!
Photo de Nevershoutnever
Nevershoutnever! est un "groupe" formé d'un jeune garçon avec une voix très aigüe, pour ne pas dire une voix de castra, qui chante des chansons sans âmes.
Je commence fort cet article, avec un coup de gueule contre un genre de groupe qui envahit le monde de la musique et qui, si on n'y remédie pas, le dévorera de l'intérieur.
Ce "groupe" est le genre qui parle beaucoup aux jeunes filles prépubères. Attention, n'interprétez pas mal ce que je viens de dire. J'adore les filles prépubères, pas autant que mon ami Kenji, et malgré les cris qu'elles poussent aux vues de jeunes beau garçons comme ceux dans ce groupe, je ne les déteste pas, car je ne peux pas nier que c'est grandement grâce à elles que les télé-réalités stupides existent encore, et qui pourrait vivre sans les télé-réalités stupides ? Pour ça, je les remercies. Toutefois, si les groupes commence exclusivement dans l'espoir de viser ce type de public, c'est le début de la fin. Et donc, même si ce "groupe" est loin d'être le pire exemple, je dis non.
mardi 9 juin 2009
Le jeune
Le jeune est une race fort intéressante, dérivé du bambin. Il se caractérise principalement par ses goûts et ses opinions changeant en parallèle à ses fréquentations, se rapprochant de plus en plus de l'adulte. S'écartant de plus en plus du berceau familial, le jeune passe le plus de temps possible à errer avec d'autre jeunes dans la rue, dans les champs, selon le milieu dans lequel il vit, temps qu'il utilise pour se plaindre de sa vie misérable avec sa mère qui le force à faire la vaisselle, son père qui l'ennuie avec ses notes.
Il se cherche au travers de nombreux styles qui sont ou non résultats de son environnement. Lui vient ensuite l'idée qu'il peut se débrouiller tout seul, sans l'aide de personne et oublie rapidement qu'il est nourrit et blanchit par les monstres ignobles qui poussent le vice jusqu'à lui demander de passer l'aspirateur dans sa chambre. Le jeune n'a aucuns problèmes quand il s'agit de détester quelqu'un pour aucune raison apparente si la majorité en fait autant.
Enfin, il pense acquérir de la maturité en acceptant docilement l'autorité, en philosophant, en écrivant des textes rageurs sur son blog et en écoutant de la musique indépendante parce que c'est tellement plus underground. Il finit enfin par entrer dans le moule et peut devenir un adulte bien comme il faut.
Ce texte est une étude par un ersatz de pseudo-philosophe, qui en plus s'avère être lui-même un jeune, toute ressemblance avec la putain de vérité serait totalement fortuite.
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