mardi 28 juillet 2009

Get over it




Euuuh bah bienvenue sur ce texte totalement inutile. Je voudrais commencer par dire que je remercie la génétique pour m'avoir dôté de ce cerveau malade et de corde vocale rouillées. Encore merci.

Dernier jour en Allemagne, je pars la larme à l'oeil. La liste des choses qui vont me manquer (roulements de tambour je vous prie) :

Les allemandes, la bouffe, les allemandes, le soleil, les allemandes, les trucs pas chers, les allemandes, les beaux paysages. Ah oui, et les allemandes aussi.

Une journée de manque total de constructivité pour me rattraper. Bah oui, j'ai un quota à respecter moi sinon on va résilier ma carte de membre du groupe des glandeurs bon-à-rien.

Un truc qui va pas me manquer : les claviers allemands.

pwnd by yours truly.

lundi 27 juillet 2009

Le peintre

Il était peintre, et à chaque fois qu'il peignait, il se plaisait à dire qu'il laissait un petit peu de sa vie dans son oeuvre.

Il s'enfermait dans son studio, ne voyait personne pendant des jours, des semaines, des mois. Il était comme possédé dés le moment où son pinceau touchait la toile. Il faisait des courbes, des arabesques, il passait et repassait, l'écrin dansait, frottait, s'écrasait. Il peignait à une fréquence incroyable et le jour de ses vingt et un ans, il avait peint des miliers de toiles.

Au fur et à mesure qu'il travaillait, ses peintures devenait de plus en plus belles, éclatante d'une majesté toujours un peu plus grande. Lui, au contraire, faisait peine à voir, il semblait plus vieux à chaque fois qu'il terminait une oeuvre.
Ses proches tentèrent de le contraindre à prendre soin de sa santé, mais seules ses toiles avaient de l'importance à ses yeux et il travaillait de plus belle. Un jour, il disparu, laissant derrière lui une dernière toile inachevé. Ses proches en prirent possession, et constatèrent avec stupeur qu'au fur et à mesure des jours, elle évoluait, gagnant de plus en plus de détails, de couleurs, sans aide extérieure apparente, puis un beau matin, ils découvrirent la toile achevée et signée de son nom, avec le trait souple et délicat qui le caractérisait.

Il était peintre, et à chaque fois qu'il peignait, il se plaisait à dire qu'il laissait un petit peu de sa vie dans son oeuvre.

lundi 20 juillet 2009

Sheep go to heaven

Cette semaine j'ai ruiné mon dos, j'ai luxé mes 2 bras, j'ai des ampoules plein les pieds et je suis pris de narcolepsie temporaire. La bonne nouvelle ? Encore plus d'une semaine de joies et de festivités.

Y'a des gens qui sont nés pour être célibataires. Je fais partie de ces gens. C'est pas moi qui ai choisit ce mode de vie, c'est lui qui m'a choisit. D'ailleurs si vous êtes en couple en ce moment, allez vous faire mettre. Je vous aime tous, mais vous pouvez crever. Pas beaucoup hein, juste un petit peu, pour me faire plaisir. Non ? Bon tant pis alors.

Je plierais bien mes jambes pour m'asseoir, mais dés que je fais même l'esquisse d'un mouvement, je perd temporairement l'usage de ma jambe. Du coup je marche comme un pirate. Je veux un peroquet, c'est dans mon contrat.

Je suis plutôt verre à moité vide ou à moitié plein en ce moment ? Hum...joker.

pwnd by yours truly

dimanche 12 juillet 2009

La guitariste





Il allait à tous ses concerts, depuis que par hasard, alors qu'il venait boire une bière à son bar fétiche, il l'avait vu là, sur scène. Elle était toute petite, et ses cheveux blonds étaient en pagailles devant ses beaux yeux verts. Quand il la vit monter sur scène pour la première fois, toute frêle et tremblante de trac, il eu un pincement au coeur. Le temps s'arrêta autour de lui, et il se contenta de la fixer, sans un mot. Elle s'assit sur une chaise et sortit sa guitare de son étuis. Une fois la guitare en main, elle était une autre personne. Elle chantait des chansons d'amours, d'espoirs perdus et retrouvés, et elle était lumineuse, elle émettait une sorte d'énergie mystique qui lui soulevait le coeur. Une fois ses morceaux terminés elle se leva, son trac de retour et elle bredouilla quelques mots de remerciements avant de s'en aller.

Il demanda son nom au vieux tenancier, et depuis ce jour là, il alla la voir jouer à toutes ses représentations, tremblant d'impatience chaque veilles de celles-ci. Mais un jour elle ne vint plus. D'abord, il cru qu'elle s'était fait repéré par une maison de disque, mais au bout d'un certain temps il s'inquiéta et demanda au tenancier ce qu'elle était devenue, et celui-ci l'informa qu'elle était en phase terminale d'une maladie cérébrale incurable depuis un certain temps, et qu'elle était morte un mois auparavant. Le tenancier se gratta la tête et partit dans l'arrière boutique et revint avec une guitare. La guitare qu'elle utilisait tout le temps. Il lui tendit et lui dit qu'elle avait laissé cette guitare pour qu'il la donne à quiconque demandait de ses nouvelles.

Dévasté, il rentra chez lui. Il déposait la guitare sur le sol quand un son attira son attention. Il secoua la guitare et un morceau de papier logé jusque là dans la guitare tomba par terre. Il s'en saisit et le déplia.

"Cher monsieur,
Je vous ai vu à ma première représentation, et depuis, je vous vois régulièrement, à chaque fois que j'en fais de nouvelles. J'apprécie énormément votre présence, elle m'aide à avoir moins peur. Au moment où vous lirez ces lignes, je ne serais plus de ce monde, mais sachez que vous m'avez beaucoup aidé dans mes dernier instants. Sincèrement votre, Amanda."

Une larme coula le long de sa joue quand il lu ces lignes et il sourit en pensant à cette femme qui, malgré sa lutte contre la mort, avait su apprécier des petits instants que la vie peu offrir, aussi insignifiants peuvent-ils paraitre...

Mes cheveux sont vivants

Jour 1 :
Je m'appelle Jules Carter, je suis né le 24 décembre 1990, et ceci est mon journal. Mes cheveux sont maintenant long, cela fait 1 an jour pour jour que je les coupés pour la dernière fois. Tout allait pour le mieux jusqu'à il y a peu. Ces derniers jours cependant, je ressens ce qui semble être le résultat de ma surabondance capillaire. Je me réveille souvent dans une autre position que celle dans laquelle je me suis assoupis, mais je décide d'attendre un peu et étudier cet étrange phénomène...

Jour 2 :
Le mystère s'épaissit, des personnes ayant fait un commentaire sur mes cheveux disparaissent bizarrement un à un. Je ne sais pas que penser, je dois avouer que j'ai un peu peur. Sans doute devrais-je aller chez le coiffeur, et non pas AU coiffeur...

Jour 3 :
La situation est critique, j'ai retrouvé ce matin, à côté de mon oreiller, un doigt humain fraichement coupé, mais pire, des traces de dents dessus, de plus, ce doigt était couvert...de cheveux.

Jour 4 :
J'ai décidé, suite à ces évènements, de me mettre en quarantaine pendant un an, dans un incubateur spécial de ma confection, sur lequel j'ai travaillé jour et nuit pendant une semaine, et qui a pour but de faire tomber tous mes cheveux. Seul hic, l'opération dure un an, plus, au cas ou mes cheveux troublent l'opération, qui sait de quoi ils sont capable ? Donc, mes amis et ma famille, je vous laisse, j'espère que vous comprenez la dure décision que j'ai dû faire, je vous laisse, je me met en quarantaine pendant un an. Adieu.

mardi 7 juillet 2009

The Asteroids Galaxy Tour



Un jour, une très bonne amie avec qui j'échange beaucoup de groupes me dit "Essaye les Asteroids Galaxy Tour, tu dois les connaitre, ils ont fait la musique de la nouvelle pub Ipod".

Le fait était que non, je ne connaissait pas The Asteroids Galaxy Tour, mais après être entré en contact avec ce groupe, je ne peux plus m'en défaire, il me colle à la peau, ou à l'oreille plutôt. Il faut dire que ce groupe a tout pour lui, des mélodies et des rythme trippy à souhait, une chanteuse qui, en plus d'être adorable, fleure bon la fraicheur et la joie nonchalante. Leurs tubes "Around The Bend" "The Sun Ain't Shining No More" et "Hero" montrent que le groupe n'est pas là pour plaisanter, mais pour faire du bon son, du vrai son.

Nihil chapitre final

Me voilà à table à nouveau. L'homme...mon père a disparut et il n'est jamais revenu. Sur la table il y a ma machine à écrire et à côté retrouve le revolver de mon père. Je ne me rappelle pourtant pas l'avoir posé là. L'apparition de mon père était inattendue et surtout surréaliste.
Ne me laissera-t-il aucun répit ? Me poursuivra-t-il éternellement, faisant fit du trépas pour venir me hanter ? Inconsciemment, ma main s'est posé sur le révolver. Mes doigts effleurent la surface polie, un frisson me secoue l'échine.

Il reste une solution à ma folie soudaine et je suis en train de la fouler des doigts à l'instant. Cependant, je ne peux m'y résoudre. Mais qu'est ce qui me retiens ?
J'aurais enfin la paix. Je pourrais m'échapper de ce monde absurde où règne la contradiction. Ne mérite-je pas de m'enfuir, comme mon père l'a fait, 14 ans auparavant ?

Mon coeur bat la chamade. J'empoigne le révolver et le porte à ma tempe...pour enfin le jeter de l'autre côté de la salle. Mes doigts droit frôlent les touches de ma machine et je commence enfin à écrire...

FIN ?