vendredi 27 avril 2012

Le troll du piratage

Bonjour tout le monde ! *bruits de criquets*
Aujourd'hui un nouveau troll du net, avec comme sujet le piratage sujet d'actualité.

Alors que les choses soient clair. Le piratage est là depuis des lustres. Là où il nous suffit d'un cliq pour se procurer le dernier Justin Bieber, nos parents devaient eux trouver un gugusse peu fréquentable qui leur fournissait des bootlegs.

Avec tout les dispositifs d'anti-piratage, les ACTA, les SOPA, les Hadopi, on pourrait croire que le piratage est un crime horrible, passible d'une peine lourde. Mais comprenons-nous le piratage ?

Il n'y a pas longtemps, mega-upload, grand ami des fans de séries et films en tout genre, a dû fermer suite à des poursuites du FBI. Pour ceux qui se demandent que vient faire le FBI dans cette affaire, c'est parce que c'est l'organisme qui est chargé de s'occuper du respect des copyright, au états-unis et en international.

Le fameux "FBI warning" qu'on peut voir avant les films.

Il s'avère que cette fermeture intempestive n'a pas été traité de manière légale, et ça, c'est un détail sur lequel je vais revenir.

Suite la démocratisation du net, les techniques de piratage se sont vu multiplié considérablement. Et bien sûr, quand il y a du piratage, cela touche le porte-monnaie de quelqu'un, et quand ce genre de chose arrive, la réponse est souvent disproportionnée.
La première excuse de ce que je considère comme une chasse à la sorcière aveugle et surréaliste est donc bien évidemment l'aspect monétaire.

Mettons les choses au clair, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. J'estime que les personnes qui travaillent doivent être payé pour leur labeur, quels qu'ils soient. Par conséquent, si je n'approuve pas des méthodes utilisé pour contrer le piratage, je suis conscient du dégât que j'inflige à mes artistes favoris quand je télécharge leurs chansons, et je comprends les mesures préventives, même si je suis loin de les cautionner.

En effet, une ancienne prof à moi que je respecte énormément, a un jour dit "la culture devrait être gratuite pour ceux qui ne peuvent pas se la payer". Et je suis assez d'accord avec cette idée. En effet, les gens de ma génération utilisent le piratage pour avoir accès à la culture, j'aime me tenir au courant des séries, films et musiques nouvelles, tout en me distrayant. Malheureusement, je n'ai pas les moyens de me procurer les DVD, et autres CD qui coûtent la peau du luc. 

Donc, l'alternative facile devient le piratage. C'est laid, ça n'aide pas les artistes, mais aussi les équipes technique diverse. Oui, parce qu'on nous bassine avec les artistes, les artistes, encore les artistes, mais on a tendance à mettre de côté ceux qu'on oublie tout le temps, car leur métier ne les met pas sous les projecteurs, mais derrière. Je parle des techniciens du sons, des producteurs, des caméra-men, des maquilleurs, des scénaristes et autres agents de sécurité... 

Et ça, les grands chefs, les maisons de disques et autres majors, ça les défrise pas mal. Et donc ils nous balance des lois, en espérant nous effrayer assez pour nous empêcher de leur voler leur précieux sous. Je ne reviendrais pas sur l'aspect totalement anti-démocratique des lois Hadopi, SOPA et ACTA, j'ai déjà abordé  le sujet.

Et donc, en résulte un scission entre les pros et les antis, qui se foutent sur la gueule. Mais ce que ne semble comprendre aucun des deux côtés, c'est que les temps changent en permanence, et qu'il va falloir faire des concessions pour arriver  à quelque chose de constructif. Cependant, une entente est impossible pour l'instant, parce que les deux partis sont en conflit de sourds depuis plusieurs années déjà.

J'essaye de me contrôler un peu, et j'achète les produits que j'apprécie vraiment, quel que soit le support. Je ne peux cependant pas tout acheter avec ma paye modeste.

En tant que pirate occasionnel, je tiens donc à lancer un message pour les entreprises responsables des lois en marche actuellement. Hadopi, SOPA et ACTA dans leur état actuel sont honteusement mal réfléchit, et une entente est toujours possible dans les bonnes conditions. 

lundi 16 avril 2012

You can't quit me baby (fiction)

Bonjour cher lecteur. Tu te retrouve peut-être pour la première fois sur mon étrange blog, et tu te demande où tu as bien pu débarquer. Et bien dis-toi que si ce n'est pas la première fois, tu seras dérouté quand-même, puisque je vais tester un exercice d'écriture qui m'est venu comme ça. Je vais écrire une courte histoire en m'inspirant des paroles d'une chanson. Si je suis satisfait du résultat, je reproduirais l'expérience. Etant donné que la plupart de mes fictions me sont inspirées de près ou de loin par une musique, ça ne devrait pas être trop dur. Maintenant caméra, lumière, son, action !




You can't quit me baby :

Je commence vraiment à croire que c'est une erreur. Je devrais arrêter ce que je fais. Au début, tout me semblait normal. J'étais tout simplement tombé amoureux d'une inconnue.

Je travaillais dans un garage à l'écart de la ville, où les clients se faisaient rare. Puis un jour, tu as débarqué. Tu étais habillé en robe noire, et ta voiture était tombé en panne à une vingtaine de mètres de mon garage. J'ai tout de suite été attiré par toi. Tu m'as fixé de tes yeux bleu azur, que ta frange brune obstruait en partie, et mon coeur a fait un bond. Je suis allé chercher ta voiture, et j'ai faillit plusieurs fois avoir un accident en la remorquant, car mon esprit était obnubilé par ton visage, tes formes subtiles, la façon dont tu me regardais.

Tu m'as remercié rapidement, tu as pris congé, et tu m'as oublié. Mais je ne t'ai pas oublié. J'ai noté ton nom et ton adresse qui étaient sur la carte grise de ton véhicule.

J'ai commencé à traîner devant chez toi dans ma Chevy Camaro grise. J'attendais des heures pour te voir rentrer après ton travail, partir faire des courses...J'imaginais ce que tu faisais pendant tes longues absences, et mes fictions me suivait dans la vie de tous les jours, je ne pensais qu'à toi.
Puis, l'observation est devenu trop peu pour me stimuler. J'ai d'abord commencé à te suivre toi, quand tu allais faire tes courses, quand tu sortais avec tes amis. Puis j'ai suivit tes amis, ta famille, pour continuer à imaginer ta vie de l'extérieur.

Aujourd'hui j'ai suivit tes amis pour la dernière fois. Un d'entre eux avait manifestement compris mon petit manège, et m'a interpellé. Le groupe avec qui il était l'a soutenu dans son questionnement, et j'ai complètement pété les plombs. J'ai saisit mon couteau suisse, et je les ai tous fait taire. Après avoir dissimulé leurs restes, je suis directement venu chez toi. J'ai rampé par ta fenêtre, et me voilà chez toi. J'attends patiemment ton retour sur ton canapé rouge où tu aime t'allonger le soir après ton travail. Je t'attends, je t'aime. Je veux que tu te rende compte quand je ne suis pas là, où que tu soit...



Queens of the Stone Age - You can't quit me baby - 1998

mardi 10 avril 2012

Community


Jeff est un avocat.

Pardon, était un avocat. Jusqu'à ce que l'on se rende compte que sa licence était fausse, et qu'on le force à recommencer la fac. Suite à une tentative de drague sur la belle Britta, il se voit obligé d'inventer un groupe d'étude de l'espagnole de toute pièce, aidé bien malgré lui par Abed, véritable moulin à parole hyperactif. Une fois la supercherie éclaté au grand-jour, il se lie d'amitié avec toute la troupe, et ils finissent par vraiment créer un groupe d'étude.

Alors ce résumé peu sonner un peu cliché, mais justement, il n'en est rien. Pourtant tout pourrait porter à croire que Community est une série banale, mais les jeux de mots sont subtils, les personnages avec des imperfections criantes de vérité, et le décors permet aux scénaristes de se laisser totalement aller.

En effet, la fac, où il est possible de s'inscrire en passant par un guichet de vente à emporter, est ce qu'on appelle au Etats-Unis une "fac communautaire". Le système américain veut que les études soient très coûteuses, à moins de faire appel à ces facs "de seconde zone" où finissent des jeunes et des vieux de tous horizons. Et le résultat est un melting-pot de jeux-de-mots, de gags et de situations ridicules.

Amis rigoleurs, ceci est votre nouvelle série culte. De plus, comme la série est inédite en france, vous pourrez faire partie des premier à contempler cette fiction, qui de plus est facile à suivre, étant donné que chaque épisode ne dure qu'une vingtaine de minutes. N'hésitez plus, et passez un bon moment avec Jeff et toute la clique, vous ne le regretterez pas !