dimanche 26 janvier 2014

ça.

vendredi 24 janvier 2014

Girls


Un peu comme ça.
Hum...

Je cherche petit à petit mes mots, parce que j'ai ce sourire soudé sur mes têtes, et des fourmis dans la lêvre. Ou l'inverse.



Vous le connaissez ce sourire benêt.
Je suis amoureux.



Ce n'est pas ce que vous croyez. Ma relation la plus torride en ce moment est un coussin serti de motifs assez sympa que j'appelle Tom. Ne me jugez pas, je traverse une phase difficile.

Je suis tombé amoureux...d'une série. Oui, j'ai trompé coussin Tom, je sais, je suis une trainée, mais mettons mes histoires d'adultère de côté.



Alors, Girls. 

Girls est une série écrite par Lena Dunham, qui n'a que vingt-sept ans, mais est déjà la femme la plus stylée que je connaisse. 

La série traite de la vie de Hannah, jeune New-Yorkaise complètement obsédé par tous les déboires qu'elle rencontre, ainsi que de celle de son entourage d'amis, avec chacun leur caractère et leurs défauts. Je sais que ce que je viens d'écrire fait penser à Sex in the City. 
Je fais part de cette comparaison un peu au hasard, toute information à propos de ladite série étant caché dans un endroit de mon cerveau, gardé par des petits monstres, où je fourre tout souvenir que j'aimerais bien pouvoir oublier le plus vite possible. Imaginez Alcatraz, mais à la place des détenus, il y a Amazing Spideman, Smallville, Tron 2, et d'autres joyeux lurons.

Je m'égare.



Ce qui me frappe dans Girls, c'est la crédibilité des personnages, ce qui pour moi est un énorme plus, surtout si les personnages évoluent dans ce qui peut paraitre au premier abord comme une comédie romantique.
Mais c'est là où la série vous met le grappin dessus. Je pensais essayer deux trois épisodes d'une banale série conventionelle, mais il s'agissait d'un subterfuge habile.

Je suis maintenant accro. Mon nom est Jules Carter, et je suis Girls-aholic.

Regarde pas tout de suite,
je crois qu'un rat pousse sur
ta tête.
Les héros, ou plutôt les héroïnes, parce que, soyons honnêtes, elles sont tellement incroyablement bien écrites et jouée, qu'elles méritent que je fasse une entorse à la langue française et englober tout le casting avec un "elles" retentissant.
Non pas que le casting masculin soit un tant soit peu moins génial.

Je parle de ce point avec autant de véhémence parce que j'entretiens une relation assez ambigüe avec l'humour. Je suis quelqu'un de très difficile, et je sais que ça peut sembler assez bête, étant donné que je me tente des fois à essayer d'être drôle, sans énormément de succès, mais que voulez-vous, Sinclair n'a pas le monopole du jugement déplacé.



Toujours est-il que j'aime l'humour, j'en consome autant que je peux, et avec aucune modération.
Oui, j'aime vivre dangereusement.

C'est à peu prèt la tête que que je fais
à chaque nouvel épisode.
Cependant, je suis avare de rire, ce qui ne veut pas dire que je ne trouve rien de drôle, au contraire, mais Girls pour moi est comme...comme un fou rire que vous avez avec vos amis, comme un passant avec qui vous échangez un ricanement quand un automobiliste s'est arrêté sur le passage piéton et que vous lui offrez votre plus beau doigt pour le remercier, comme une blague racontée par une femme qui vous attire.

Je suis conscient que ce que je viens de dire peut être assez confu pour les personnes qui ne vivent pas dans ma tête, et non, je ne vous en veux pas, ce n'est pas donné à tout le monde.


Je veux dire, ce que j'aime dans la vie c'est le naturel. J'aime les gens naturels, même caractériels, tout comme j'aime cette série, parce qu'elle est naturelle. Est-elle parfaite ? Non. Mais quand vous êtes amoureux de quelqu'un, la trouvez vous parfaite ? Avant de dire oui, réfléchissez vraiment.

Yes, I'm talking to you.
Le naturel se retrouve partout, et ce même dans l'humour. Rare sont les séries comiques qui ne vous tiennent pas par la main pour vous montrer que ce gag est drôle, que celui là aussi, et quel que soit le nombre de fois où il apparaitra, il le sera toujours autant.
Certaines séries sont tellement peu sûre de leur humour qu'elles vous disent tout simplement explicitement où rire.



  Les situations sont drôle, parce qu'elles sont mise en scène par des gens drôle, produite par des personnes drôles, joué par des acteurs drôles, et écrite par des écrivains drôles, avec des vrais morceaux de réalisme dedans.
Les femmes ressemblent à des vraies femmes, et les hommes à des vrais hommes, et je trouve ça si raffraichissant. Pas ou peu de clichés, des intrigues auquelles on prend presque part, émotionnellement en tout cas, et des dialogues bruts, parfois mythiques.



Bon, okay, pas totalement.
Okay, elle n'a pas de "vrai" générique, okay, elle n'est pas belle à en tomber à la renverse, elle est maladroite, elle est un peu dur à suivre par moment, mais bon dieu, juste l'idée de m'allonger dans le lit à côté d'elle est la regarder vivre, m'emplit d'une sensation de bien-être assez jouissive.




Oui, je parle toujours de la série. Exclusivement et totalement de la série.
Je n'ai pas grand-chose de plus à dire sur cette série, parce que je n'ai qu'une seule envie, c'est que vous la regardiez tous, que vous me contactiez et qu'on monte un fan-club, avec un forum et des t-shirt.


Et je plaisante à moitié.


samedi 18 janvier 2014

This is the end



Normalement, je m'évite ce genre de discours, source de polémiques, mais je vais quand-même m'avancer et dire clairement ce que j'ai sur le coeur, sans aucun détour.


Lol.

ça fait du bien.


      Bonjour à tous, et à tout le reste, aujourd'hui je vais parler de This is the End. Ce film est une petite pépite. Non pas qu'il soit révolutionnaire ou qu'il change quelque règle cinématographique que ce soit. Comme susmentionné, j'ai vu ce film écrit par Seth Rogen et son ami Evan Goldberg et je me suis bien bidonné.

  Comme prévu, ce film ne bouscule aucune tradition, mais tout est dans l'exécution. Et quelle exécution ! Michael Cera cocaïnomane et coureur de jupon, Danny McBride grognon et virulent, Seth Rogen, terrorisé par l'idée de se faire molester, Jonah Hill trop gentil pour être vrai, James Franco en egomaniaque puéril, et en fond, l'apocalypse.

L'histoire traite de Seth Rogen et Jay Baruchel qui, pour fêter le retour à Los Angeles de ce dernier, vont à une soirée chez James Franco. Arrivé sur place, Jay se rend compte à quel point il se sent extérieur à ce monde, et passe un début de soirée assez...spécial.

Hey, je crois que le gars qui joue dans Juno viens de mettre une main à Rihanannas.

Ah...hum...non, t'inquiète, j'irais aux toilettes quand t'auras...fini.
Afin de s'acheter un paquet de cigarette, et surtout, afin d'éviter le regard de Michael Cera qui se fait..."aider" oralement, la porte grande ouverte, Jay et Seth sortent quelques instants, le temps d'aller à l'épicerie du coin.




Mais d'un seul coup, la soirée prend une tournure pour le moins inattendue quand une partie des humains se fait envoyer au paradis et que l'apocalypse se déclenche en 1 minute top chrono.

Et l'heure et demie qui reste est plus ou moins une grande publicité de tourisme pour la Californie.
  Le jeu d'acteur repose totalement sur l'alchimie du casting, mais qu'importe ! Ils sont tous bien content de se retrouver pour se balancer des vannes à tout bout de champ, et leur plaisir est communicatif.

Le trailer de Pineapple Express 2 vaut à lui seul la vision de ce film.
On se surprend à rire à propos de choses totalement puériles, comme Mc Bride et Franco qui se battent à grand coup d'insultes qu'on retrouverait plus dans une cours de récréation que dans la maison d'un acteur de talent.



  Les effets spéciaux ne font pas l'erreur d'être trop présents, et n'éclipsent aucun autre aspect du film, tout en étant au moins aussi délirant que le reste, à l'image du bestiaire composé de démons venu de l'enfer et du hollywood couvert de flammes.

La bande-sonore est assez discrète, aucun thème ne me revient en tête, mais les effets sonores sont de très bonne facture, et mettent dans le bain de l'ambiance sans aucun problème.

Epic sh*t/
  En somme, This is the End est un bon film de comédie, bien sûr en grande partie dû au casting, mais cela ne devrait pas être pris comme un point faible. Certains membres du casting ont aussi produit une grande partie du film, cela semble justifié, surtout que comme précisé plus haut, l'alchimie du groupe d'acteur est à un niveau assez élevé, et on sent qu'il y a beaucoup d'improvisation.

Je vous conseille donc de voir ce film, en attendant, moi je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures, bonne année, joyeuse pâques, et si vous croisez Montesquieu, souhaitez-lui un joyeux anniversaire.


 

mardi 7 janvier 2014

Matt Smith au pays des tournevis et des noeuds pap' magiques.



Hum.

    Ma première "rencontre" avec Matt Smith fût brève mais intense. J'en parlerais plus tard.

Remontons dans le temps à bord de ce Tardis, attention la marche madame, attention à votre tête monsieur.

2005

  Je m'étais remis à Doctor Who, et avec joie, je pouvais voir des épisodes dans l'ordre, et pas dans le méli-mélo très confus des diffusions américaines qui avaient laissé pas mal de questions irrésolue pour l'esprit pré-pubère que j'avais à l'époque. Et j'aimais mon premier vrai Docteur, Christopher Eccleston. Beaucoup.

Inutile de dire que la nouvelle qu'à la fin de cette même année, mon Docteur se faisais piquer la place par un petit freluquet écossais beau-gosse, me laissa un peu perplexe. J'entretiens une relation spéciale avec cet acteur. Déjà j'aime l'appeler par son petit nom propre complet, David John McDonald, dans l'intimité de nos entretiens torrides ( BroadChurch, Blackpool...)

Plus sérieusement, j'ai eu du mal à accepter son charisme au premier abord, me moquant souvent de sa moue semi "héros stylé" semi "jesuisunfrappadinguesuperintelligentfaitgaffe".


Ouuuh, mais regardez-moi comme je suis stylé.


Mais comme tout vrai fan de la série, j'ai appris à l'aimer, parfois même à l'adorer, même si j'ai un petit peu de retenue sur son jeu d'acteur qui à certain moment manque un peu de relief. Je vais pas me faire beaucoup d'amis avec des déclarations telles que celle-ci, mais que voulez-vous, on peut pas être aimé de tous.



Comme Tennant.



      Bon, comme tout être vivant qui a un tant soit peu suivit la série, j'ai pleuré comme une madeleine en carton quand le 10e (ou le 10/11e, ou le 11e, ou...quelqu'un a une aspirine ?) est parti et a laissé derrière lui un jeunot au menton en béton armé de Gallifrey, fétichiste de noeud pap'. 

Le deviantart de la photographe est fort sympa http://geelola.deviantart.com/


Non, ce n'est pas une prothèse.
    Pour revenir à ce que je disais auparavant, je me souviens la première fois que j'ai vu la tête de Matt Smith.


   Je passais à côté d'un bus, et je vois sur l'une des pubs une promo de la saison 5. Je me dis, ah, tiens, un nouveau docteur.
Il a une tête un peu spéciale non ?

en même-temps,
 j'avais 50% de chance d'erreur
       



Mais j'ai subi l'effet contraire de Tennant au premier abord, jai pensé à ce moment là "C'est le docteur, aucun doute là-dessus".

 Je ne croyais pas si bien dire.





Il est arrivé en fanfare, et quelle fanfare ! Son premier épisode complet reste à ce jour une de mes introductions de docteur préférée. Le onzième docteur (ou le douzième...personne a d'aspirine, vraiment ?) est fou, ça on le savait déjà non ?

Sauf que lui est sur une autre stratosphère. Il court, il bondit, il plaisante, oublie qu'il est magique, mange du poisson pané à la crème anglaise, il se souvient qu'il est magique, il te le rappelle, sauve le monde/univers/compagnon et tout ça en quarante minutes.



Oui je parle de toi. Faire la gueule n'y changera rien, boucle d'or.

   
     Il a, à mes yeux connecté pour de bon Doctor Who avec le reste du monde, par son jeu entrainant, ses mimiques drôles, son engagement certain, et de son charisme grandissant. Et quel charisme ! D'accord, il n'est pas un petit cliché de beauté qu'on aime tous voir exposer leur "talent" dans des films à grand budget.





Il a comme on dit dans le jargon une "gueule".
On a beau avoir des réactions similaire à celles du premier contact avec Benedict Cumberbatch...

Oh...Oh my god, wot' is that ? Kill it ! Kill it with fire !!!!

...On en revient toujours au même point. L'homme a du style. Beaucoup de style. Il respire la coolitude.
Il suinte le swag.

Dans toutes les langues.



Les mimiques, le jeu dans l'espace, les bondissements, les maladresses, les joies, les tristesses, Matt Smith fût comme une toile céleste sur laquelle Moffat, grosse légume de Doctor Who, qui signait le début de son règne en même-temps que Matt (littéralement, sa première ligne de dialogue est écrite par Steven Moffat, alors que le reste de l'épisode était écrit par son prédécesseur, Russel T. Davies).

Prenant la place de Tennant que je trouvais trop cool pour être le docteur, Matt Smith nous a rappelé que le docteur est cool parce qu'il redéfinis le terme. Ce n'est pas son style vestimentaire qui est cool, ses costumes tiennent plus de la garde-robe de papi que de ceux d'un super-héros, ce n'est pas son sérieux qui est cool, il passe plus le temps à rire de ses actes héroïques comme s'il s'agissait de vulgaires farces et attrapes. Non, le docteur de Matt Smith est cool parce qu'il a du panache, du style...et absolument aucun plan sur la durée.

J'ai aimé aussi le retour plus soutenu d'humoir bien noir comme je l'aime, avec ce que je ressens comme étant un retour à un docteur mystérieux comme le 6, 7, 8, et 9.

-[...]Personne ne vous l'a déjà dis ? Il y a quelque chose que vous ne devez jamais mettre dans un piège. Si vous êtes futés, si vous apportez de la valeur à la continuation de votre vie, si vous comptez voir le jour se lever demain, il y a quelque chose que vous ne devriez jamais, au grand jamais mettre au piège
-Et qu'est-ce donc sir ?
-....Moi."




Bref.

Maitre Matt Smith a quitté Doctor Who dans une regeneration qui m'a pincé au coeur le 25 décembre au soir, et je voulais lui faire mes adieux en bonne et dûe forme.
Il va me manquer ce génie-maladroit-fou-emo-ringard, lui et sa petite boite bleue. Je pense que comme tout le monde, on ne se rend vraiment compte à quel point il nous manquent qu'une fois qu'il sont parti.

J'adore cet acteur, et j'ai hâte de le voir dans d'autres productions, notamment How to catch a monster, ou il jouera au côté de Ryan Gosling, dans ce qui s'annonce déjà comme un petit bijou de style.

Bon vent l'homme déguenillé.

Le roi est mort, vive le roi.

Kidneys !


It's Capaldi Time motherf*cker !


Mes excuses pour les non-whovians qui se sont essayés à lire ce charabia.