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samedi 18 janvier 2014

This is the end



Normalement, je m'évite ce genre de discours, source de polémiques, mais je vais quand-même m'avancer et dire clairement ce que j'ai sur le coeur, sans aucun détour.


Lol.

ça fait du bien.


      Bonjour à tous, et à tout le reste, aujourd'hui je vais parler de This is the End. Ce film est une petite pépite. Non pas qu'il soit révolutionnaire ou qu'il change quelque règle cinématographique que ce soit. Comme susmentionné, j'ai vu ce film écrit par Seth Rogen et son ami Evan Goldberg et je me suis bien bidonné.

  Comme prévu, ce film ne bouscule aucune tradition, mais tout est dans l'exécution. Et quelle exécution ! Michael Cera cocaïnomane et coureur de jupon, Danny McBride grognon et virulent, Seth Rogen, terrorisé par l'idée de se faire molester, Jonah Hill trop gentil pour être vrai, James Franco en egomaniaque puéril, et en fond, l'apocalypse.

L'histoire traite de Seth Rogen et Jay Baruchel qui, pour fêter le retour à Los Angeles de ce dernier, vont à une soirée chez James Franco. Arrivé sur place, Jay se rend compte à quel point il se sent extérieur à ce monde, et passe un début de soirée assez...spécial.

Hey, je crois que le gars qui joue dans Juno viens de mettre une main à Rihanannas.

Ah...hum...non, t'inquiète, j'irais aux toilettes quand t'auras...fini.
Afin de s'acheter un paquet de cigarette, et surtout, afin d'éviter le regard de Michael Cera qui se fait..."aider" oralement, la porte grande ouverte, Jay et Seth sortent quelques instants, le temps d'aller à l'épicerie du coin.




Mais d'un seul coup, la soirée prend une tournure pour le moins inattendue quand une partie des humains se fait envoyer au paradis et que l'apocalypse se déclenche en 1 minute top chrono.

Et l'heure et demie qui reste est plus ou moins une grande publicité de tourisme pour la Californie.
  Le jeu d'acteur repose totalement sur l'alchimie du casting, mais qu'importe ! Ils sont tous bien content de se retrouver pour se balancer des vannes à tout bout de champ, et leur plaisir est communicatif.

Le trailer de Pineapple Express 2 vaut à lui seul la vision de ce film.
On se surprend à rire à propos de choses totalement puériles, comme Mc Bride et Franco qui se battent à grand coup d'insultes qu'on retrouverait plus dans une cours de récréation que dans la maison d'un acteur de talent.



  Les effets spéciaux ne font pas l'erreur d'être trop présents, et n'éclipsent aucun autre aspect du film, tout en étant au moins aussi délirant que le reste, à l'image du bestiaire composé de démons venu de l'enfer et du hollywood couvert de flammes.

La bande-sonore est assez discrète, aucun thème ne me revient en tête, mais les effets sonores sont de très bonne facture, et mettent dans le bain de l'ambiance sans aucun problème.

Epic sh*t/
  En somme, This is the End est un bon film de comédie, bien sûr en grande partie dû au casting, mais cela ne devrait pas être pris comme un point faible. Certains membres du casting ont aussi produit une grande partie du film, cela semble justifié, surtout que comme précisé plus haut, l'alchimie du groupe d'acteur est à un niveau assez élevé, et on sent qu'il y a beaucoup d'improvisation.

Je vous conseille donc de voir ce film, en attendant, moi je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures, bonne année, joyeuse pâques, et si vous croisez Montesquieu, souhaitez-lui un joyeux anniversaire.


 

lundi 20 juin 2011

Limitless


Tout a commencé avec un trailer. Je suis tombé par hasard sur celui de Limitless il y a plusieurs mois, et il a tout de suite piqué ma curiosité.

Eddie Morra est un écrivain. Seulement, il n'arrive pas à aligner un traitre mot, et passe son temps à ne rien faire dans son studio miteux. Jusqu'au jour où il croise son ex beau-frère dans la rue. Il lui donne une nouvelle drogue qui lui donne le contrôle total de son cerveau. Il peut soudain tout faire. Ecrire, calculer, apprendre à une vitesse fulgurante. Mais bien sûr une telle drogue apporte aussi dans son sillon des tonnes de problèmes...

Limitless est le thriller de l'année, l'exemple même qu'un blockbuster peut être abouti, intelligent et esthétique. Bradley Cooper livre ici une performance d'acteur assez impressionnante. L'intro seule est un petit bijou cinématographique. L'histoire est très bien exploitée, ce qui fait qu'on ne s'emmerde pas une seule seconde.

Réalisation : 8,5/10
Scénario : 9/10
Bande-son : 10/10
Performance d'acteur : 9/10


Limitless est loin d'être un film parfait, mais le niveau général est plus qu'acceptable. Si vous ne saviez pas quel film voir ce mois-ci, Limitless est une valeur sûre.

Note générale : 9/10

mardi 7 décembre 2010

Daft Punk + Tron Legacy

Alors, pour placer le décors, c'est il y a quelque années, j'écoute le lazlow show, une émission radio new yorkaise, et un des présentateurs parle d'une suite au film culte Tron, produit par Disney. Je ne fais pas plus attention que ça à cette info, parce que je n'ai tout simplement pas vu le film à ce stade là. Un jour, je le trouve, et je décide de le regarder.



Je suis un fan de film de science-fiction bien kitch, donc je suis comme un poisson dans l'eau devant ce qui est maintenant un de mes films préférés. La prestation des acteurs est géniale, en particulier Jeff Bridges (The Big Lebowski, Iron Man, Crazy Heart...) qui campe un rôle de héros railleur et intrépide, comme on en trouve dans beaucoup de film d'action, mais en réussissant tout de même à rester intéressant, les décors, bien que assez mauvais pour les yeux après un bout de temps ( pensez à prévoir des pauses pendant le film) sont magistraux, avec une vraie identité propre à l'histoire, et surtout complètement inédite à l'époque, puisque Tron premier du nom est un des films qui a démocratisé l'usage de graphismes fait par ordinateur dans un long-métrage.

Quelques années passent, et j'attends Tron 2 (Legacy) avec impatience. Puis, à nouveau, il fait parler de lui, avec l'annonce de la participation de Daft Punk dans la création du film. En effet, les deux français ont été chargé de composer intégralement la bande-son. La perspective d'aller voir ce film en devient doublement intéressante, étant donné qu'on ne les a pas entendu depuis 2005 avec leur album Discovery, et qu'ils commençaient à se faire attendre.

Croyez-moi quand je vous dit que la bande-son seule vaut le coup d'aller voir le film. L'attente était loin d'être inutile, car le duo est au top de sa forme, avec le déjà mythique "Derezzed", mis en ligne il y a quelques mois. Il est vrai que c'est un nouveau Daft Punk qu'on retrouve là, dans la mesure où ils ont changé leur optique pour cette bande-son. Il s'agit en effet d'une bande-son de film d'action, avec tout ce que ça implique niveau moyens utilisés. Pas de paroles, et un orchestre omniprésent. Vous avez bien lu, un orchestre de 85 musiciens assiste les deux DJ sur la plupart des pistes, mais soyez sans crainte, cet orchestre ne change pas la recette Daft Punk, et ne fait que sublimer le style inimitable des deux compères, tout en leur donnant une toute nouvelle dimension. De quoi rabattre le caquet des quelques vieux de la vieille qui boudent la musique électronique.



Vous l'aurez compris, ce n'est pas les raisons qui manquent d'aller voir Tron Legacy à sa sortie, le 2 février 2011, sauf si vous ne souhaitez pas vous battre contre l'amas de personnes qui va affluer vers les salles à ce moment là, ou que vous êtes hermétique à la science-fiction, mais dans ce cas là, ça n'engage que vous.

samedi 4 septembre 2010

The Football Factory




J'ai mal. Et ce n'est pas dû au fait que je dois utiliser mon cerveau pour trouver une introduction à cet article, mais bien parce que je viens de me prendre une baffe cinématographique. La claque a un nom, elle s'appelle The Football Factory. Il s'agit d'un film de production britanique, du réalisateur Nick Love, aussi réalisateur de The Business (2005) et The firm (2009).

L'histoire est raconté par Tommy Johnson, un hooligan, supporter du club de foot de Chelsea. Tommy et ses amis traitent la vie de façon légère, préférant se concentrer sur les différents délits qui ponctuent leurs journées. Mais depuis un certain temps, Tommy est en proie à des rêves macabres. Sont-ils prémonitoire ou est ce que Tommy perd tout simplement les pédales ?

Je pense qu'il est maintenant clair que j'aime les britanniques. J'aime leur musique, leurs films, leurs acteurs, leurs séries, mais avant tout j'aime leur humour. The Football Factory mélange de l'humour de films de gangsters, de l'humour potache, avec une pointe de cynisme, qui fait penser à un de mes films cultes, Fight Club. Comme dans ce dernier, les personnages sont en marge de la société dites "normale", dans les deux, le personnage est tiraillé psychologiquement, et surtout, comme dans le chef-d'oeuvre de David Fincher, les personnages cherchent désespérément une bataille, un conflit pour donner un sens à leur vie. Les comparaisons ne s'arrêtent pas là, mais si je vous laisse le plaisir de les découvrir vous-même.

The Football Factory est violent, sale, mais surtout, il a un style bien définit dans lequel je suis comme un poisson dans l'eau. Je vous conseille vivement ce film, à condition que vous soyez en age de visionner ce genre de film qui, je le rappelle, est déconseillé aux moins de seize ans.


lundi 9 août 2010

Avatar




Alors voilà, j'ai enfin vu Avatar. Pour tout ceux qui se sentent l'envie de me demander pourquoi je ne l'ai pas vu avant, je vous prierait de bien vouloir vous carrer cette question bien profond là où je pense.

À sa sortie, le nombre de relou qui m'en on parlé m'ont petit à petit donner plus envie d'aller voir twilight avec le fan club officiel composé de gamine de 14 ans et demi. J'ai donc repoussé, repoussé...Pour enfin le regardé, vierge du bouche à oreille horripilant. Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Il n'est certainement pas un chef-d'oeuvre, mais est un bon film. J'irais même jusqu'à dire qu'il s'agit du star wars de notre génération.

J'entends déjà les sabres lasers en plastique des fans s'allumer rageusement, prêt à me décapiter pour mon blasphème, mais laissez-moi expliquer.

On retrouve les thèmes d'un conte, il y a une princesse, une quête, une histoire d'amour, un happy end. Mais il y a aussi tout un univers, fait de technologie, de voyages, de langue et peuple alien. Je pourrais aussi le comparer aussi à Pocahantas, et là encore je suis sûr que tout le monde serais content de m'empaler, mais je demande à ceux qui ne sont pas d'accord avec moi de regarder les deux films à la suite et de trouver les points communs, vous seriez surpris.

Les acteurs sont bien dirigé, quoique parfois un peu clichés dans la façon de jouer. L'histoire tiens la route et l'univers est bien mis en scène. On peut donc dire que l'avenir du cinéma n'est pas complètement perdu, quand les blockbusters ne prennent pas leur status comme excuse pour être nul.

mercredi 16 juin 2010

La fin du monde tel que nous le connaissons


C'est la fin du monde. Pourquoi, me demanderez-vous ? Pas de catastrophe nucléaire, pas de dévastation naturelle, pas de tsunami, ni de tornade... Alors pourquoi est ce la fin du monde ? La cause de cette phrase quelque peu alarmante, est un film. Un film oui, mais pas n'importe lequel, "Diner for Schmucks" je sens déjà des gens qui se détendent : " Mais il m'a fait peur l'autre là à parler de fin du monde alors qu'il parle d'un film ! ".

Traduisons le titre de ce film, de production américaine je le rappelle pour les trois du fond qui ne suivent pas. Dinner, la traduction se fait par un simple changement d'accent, vous enlevez un "n" et zou, voyons, je dois vous faire un dessin ? For veut dire pour. Enfin, Schmucks est une appellation d'origine Yiddish, utilisée en anglais pour désigner quelqu'un de lourd, stupide, et, plus important...con. Alors, bout à bout, ça donne "Diner pour cons". Toujours pas trouvé ? "Le diner de cons" ça vous dit quelque chose ? La pièce de theatre puis film avec le feu Jacques Villeret.

L'impitoyable cycle des adaptations de la machine hollywoodienne a commencé avec les livres, puis les comics s'y sont collés, puis, ça a été le tour des séries, et ensuite les films ont été "kidnappé" par cette industrie qui s'évertue à faire du neuf avec du vieux. Et moi je dis non ! L'adaptation d'un film en un autre film est un assassinat à peine dissimulé du film original ! Je dis non à la facilité, car il ne s'agit bien évidemment pas d'un hommage à l'oeuvre originale, mais d'un remake fait pour gagner de l'argent facilement avec les idées d'autres.

Les français se tapent bien les films américains en version originale et se casse le cul à lire les sous-titres, pourquoi les états-unis se croient-ils plus hauts que ça ?

Le trailer peut etre visionné ici

mercredi 27 janvier 2010

OST

Alors voilà, voilà mon top 10 de mes bandes-sons préférées de films et de séries confondus. N'hésitez pas à me faire part des vôtre.

Numero 10: The Boat That Rocked (2009) " David Bowie - Let's Dance "


Le film entier est bourré de chansons superbe, mais si je devais choisir, mon choix s'arrêterait obligatoirement sur mon chouchou, j'ai nommé David Bowie, ou sur Jimi Hendrix, j'ai encore du mal à les départager.

Numero 9: Juno (2007) " Barry Louis Polisar - All I want is you "


C'est maintenant une mode, tout les films indépendants se doivent d'avoir une bande-son en béton, et Juno n'échappe pas à la règle. Toutes les musiques de la bande-son m'ont touché, et ça compte pour quelque chose non ?

Numéro 8: Scrubs (2001-2009) " Lazlo Bane - superman "


Petite mention spéciale pour cette musique qui restera dans mon coeur, introduction pour une de mes séries préférées qui a vu des hauts et des bas, mais qui est toujours logé là, in my heart.

Numéro 7: A serious man (2010) " Jefferson Airplane - Somebody to love "


Je sais que cette chanson est assez vieille, et que ce n'est sûrement pas la première, ni la dernière fois qu'elle sera utilisée dans un film, mais elle est tellement extra que je me devais de la mettre, et comme j'ai vu ce film dernièrement, et qu'il est super, cela semblait normal.

Numéro 6: Pulp-Fiction (1994) " Dick Dale and His Del-Tones - Misirlou "


Comment parler de bande-son sans parler de l'intro magistrale de Pup-Fiction. En plus d'être à mes yeux un des meilleurs films jamais créé, il peut se targuer d'avoir pu fait rentrer sa bande-son dans la légende.

Numéro 5: Apocalypse Now (1979) " The Doors - The End "


Encore une bande-son légendaire, pour ce film qui n'en est pas moins légendaire. La chanson est tellement en phase avec le film culte de Francis Ford Coppola qu'elle semble avoir été écrit pour celui-ci. Et le père Sheen, au sommet de son art, se débattant sur le son mystique et endiablé de la musique...un grand moment de cinéma.

Numéro 4: Army Of The Twelve Monkeys (1995) " Astor Piazolla - Giraffes & Flamingos "


Une musique dérangeante pour un film qui l'est autant, voire plus. Elle retranscrit bien, je trouve, l'atmosphère de folie qui plane dans ce film, de plus, elle n'est pas une bande-son commune, qu'on a l'impression d'avoir entendu encore et encore dans la plupart des films d'action/thriller. Et pour ça, elle mérite amplement sa place dans le classement.

Numero 3: The Godfather (1972) " Ennio morricone et Nino Rota "


Encore un Coppola au son majestueux. La bande-son du Parrain, tous les chapitres confondus, composé de musiques originales et traditionnelle fait partie des musiques qui resterons à travers les âges.

Numero 2: Requiem For a Dream (2000) " Clint Mansell - Requiem for Dream "
WARNING: POURRAIT CONTENIR DES SPOILERS.

Dans la rubrique film déprimants, celui-là ne décroche pas la palme, mais n'en est pas loin. La bande-son quand à elle est parfaite pour ce film. Si on pouvait transformer les sons de cette musique en mots, ils raconteraient l'histoire chaotique de ce long-métrage. Une réussite.

Numero 1: Fight Club (1999) " The Dust Brothers - This Is Your Life "


Cette musique, à jamais gravé dans ma mémoire, est ma musique de film préférée. Tyler, le personnage joué par Brad Pitt, déballe son discours nihiliste et anarchique pour notre plus grand plaisir, tout ça sur la piste "Medula Onbonglata" qui fait partie de la bande-son originale des Dust-Brothers. De l'or.

dimanche 17 janvier 2010

Mr Nobody




Mr Nobody, c'est d'abord un magnifique et triste conte. Un conte fantastique qui garde une pointe de réalisme. C'est un voyage à travers le temps, les possibilités que la vie nous donne, et les conséquences des actes qui découlent de ces possibilités. Le personnage de Nemo Nobody garde, à travers le film, comme un nuage de mystère et surtout, il raconte un récit qui n'en est pas vraiment un, sans fin ni début réel, les situations et les personnages changeant de rôle, d'histoire.

L'histoire du film entier est complètement décousue, ce qui laisse le spectateur complètement déboussolé, simple spectateur de plusieurs vies imbriquées les unes dans les autres, sans avoir de vrai indice sur l'identité véritable de Nemo Nobody. Qui est-il, quels actes a-t-il réellement accomplit ? Laquelle de ses nombreuse personnalité est la "vraie" ?

Tant de questions peuvent créer comme une surcharge, mais je pense qu'il s'agit d'une volonté du réalisateur.

Le fantastique et la science-fiction se marient à merveille dans ce film qui est une vraie poésie, un conte écrit dans le désordre. Un film à voir pour les amateurs de scénario non-conventionnels et de fantastique.

dimanche 3 janvier 2010

Tetro



Dés les première secondes, je sentais déjà que j'allais aimer ce film. Quand j'ai vu l'affiche, et après avoir entendu des gens chanter les louanges de ce film, j'ai eu la réaction habituelle. Je me suis dis que si ils avaient enlevé 3 mots sur l'affiche, les gens aurais ignoré le film. Mais malgré tout, je suis allé le voir, et le résultat est, je dois le dire, saisissant. Ici, point de surenchère, on est face à un drame familial, très simple, mais à la fois si réaliste, car il ne fait pas les mêmes erreurs que beaucoup des autres films de ce genre.

Il n'y va pas par quatre chemins, il ne se prend pas au sérieux juste dans le but de rendre le tout trop théâtral. On sent les sentiments, on comprend le comportement, le ressenti des personnages, sans que le réalisateur ne nous les balance à la figure. En clair, Coppola ne nous prend pas pour des cons.

Les acteurs sont tous extraordinaire, avec une mention spéciale pour Vincent Gallo qui, en plus d'être extrêmement bien formé, joue sont personnage à la perfection, à croire que le scénariste à écrit ce rôle pour lui.

Alors si vous hésitez encore à aller voir ce film, je vous le conseille vivement de tenter le coup, à part bien sûr si les drames vous ennuient, ou si Coppola vous dégoute, mais tout cela n'engage que vous.

vendredi 4 septembre 2009

Old Boy




Déroutant, bizarre, noir, dérangeant. Les mots pour décrire Old Boy ne manquent pas. Enfermé pendant 15 ans dans un vieil appartement, Oh Daesu, ivrogne coréen, n'a eu que la télé comme compagnon. Pourquoi ? Qui ? Oh Daesu n'a aucun indice, mais malgré ça, il part en quête de réponses, et de vengeance...

Old Boy de Park Chan-Wook est un film adapté du manga éponyme de Minegishi Nobuaki et Tsuchiya. C'est un thriller d'action coréen.

La métamorphose de Oh Daesu en un homme assoiffé de vengeance est admirablement bien retranscrite, et plus réaliste que le manga dont il est tiré à mon goût, qui reste très "soft". Cependant, le manga original dispose de plus de temps pour installer le suspense, ce qui le rend plus intéressant que le film, qui, du haut de ses deux heures, fait pâle figure face aux 8 volumes du manga.

Cependant, grâce aux nombreuses, et intelligentes, libertés prises vis-à-vis de l'original, le film s'émancipe de celui-ci, devenant alors un très bon film, qui tiens le spectateur en haleine pendant les deux heures. On sent que Park Chan-Wook voulait raconter sa version de l'histoire, tout en se faisant plaisir, avec moult effets et autres trouvailles visuelle. L'humour, grinçant, et parfois léger, viens ramener un peu de fraicheur, et achève de donner au film son atmosphère si particulière.

Nominé au festival de Cannes, récompensé du Grand Prix, second meilleur prix du festival, Old Boy est un film à voir, pour l'expérience d'un grand film d'action/thriller, qui a amplement mérité sa place à côté de films comme psychose ou U-turn.

lundi 25 mai 2009

Escape From New York

J'ai regardé pour la 3e fois "Escape from New york", et ma première constatation c'est que le film a pas trop mal vieillit, au moins graphiquement, avec des effets spéciaux un peu kitch, mais passables.
Mais au fur et à mesure que je regarde, je me rend compte que la mise en scène est tout ce que ce film a comme point fort. Jeu d'acteur désastreux, chorégraphies ridicules, situations et personnages clichés viennent plomber ce qui aurait pu être un très bon film...




Kurt Russel, des couilles en plo
mb, un jeu d'acteur en carton.







Ce film est un véritable cliché de film d'action ringard. C'est surjoué, pas dans le bon sens, et ça sent furieusement le film vite tourné.

Le scénario est assez bon toutefois, avec son lot de rebondissements qu'on prévoit assez facilement, mais qui sont assez intéressants pour qu'on puisse les apprécier.


Que dit Snake dans cette scène ?
a/ Regarde, à part avoir l'air constipé tout le temps, je peux aussi avoir l'air triste !
b/Qu'est ce que je fais dans ce film ?
c/Regarde ma petite mèche là, et hop sur la gauche !


Les personnages auraient gagné à être plus travaillés, et semblent être sortit de l'imaginaire d'un japonais sous champignons, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, à part si on veut tourner un film sérieux.











Le grand méchant de l'histoire est black, s'habille de façon très...excentrique, parle comme un jeune du bronx, et on l'appelle "le duc", bienvenue à cliché-land.


Malgré les défauts évidents, on lui pardonne grâce aux mimiques de Kurt, les fourberies de Brain, et l'absolue antipathie qu'on ressent pour le président dés les premières minutes, plein de petits cliché qui donnent le sourire à l'amateur de bon vieux nanard comme on en fait plus.

Donc, si vous cherchez un chef-d'oeuvre du 7e art, passez votre chemin, ce n'est pas un film intelligent, ni un film profondément artistique, c'est un bon divertissement, et c'est déjà pas si mal que ça...



dimanche 24 mai 2009

S. Darko

Alors là, une autre suite dont on se serait bien passé. Rappelons-le S. Darko est la suite de Donnie Darko, un film fantastique, dans les deux sens du terme, où le héros était joué par le beau et ténébreux Jake Gyllenhaal, le cow-boy de Brokeback Moutain. La suite souffre du syndrome de " l'effet papillon 2 ". Pas les mêmes acteurs, pas le même réalisateur, pas la même saveur, pas la même notion épique.

En gros, S. Darko est comme son grand-frère, mais en moins bien. On sent que l'équipe a essayé de donner le même style, avec quelques scènes qui rappellent vaguement Donnie Darko, mais qui sont loin de produire les mêmes émotions. Si il n'étais pas destiné à être la suite de Donnie Darko, S. Darko aurait été un simple film médiocre, mais comme il suit un mastodonte du film fantastique, il laisse une marque indélébile chez les fans. Encore une franchise qui passe par la fenêtre.

Good morning England (The Boat That Rocked)




Je suis allé voir " Good morning england " hier, m'attendant à une bonne expérience. Je suis sortis avec un sourire jusqu'aux oreilles. Ce film est, je trouve, une réussite sur tous les points. Les acteurs sont à fond dans leurs personnages respectifs, la musique est choisie par des gens qui apparemment savent de quoi ils parlent, les scènes sont toutes à mourir de rire. Les péripéties sont un peu tirée par les cheveux, les personnages un peu caricaturaux, mais bon dieu quel film ! Tout dans celui-ci est délicieux et à aucun moment y a-t-il une perte de rythme, on se délecte de chaque dialogues, on s'émerveille devant le choix musical, avec notamment du Who, du Hendrix, du Rolling Stones,...etc. En bref, si vous aimez les comédie qui fleurent bon la musique vintage, ce film est pour vous.

vendredi 1 mai 2009

Shoot 'Em Up



Alors là je me dis " Un film de shoot musclé avec Clive Owen ? ça sonne pas mal ! ". Je regarde ce film et je me prend une claque monumentale. Ce film est ce que wanted aurait dû être : Un shoot nerveux, cynique et extravagant. Le jeux d'acteur est jubilatoire, les plans rapides donnent un dynamisme incomparable, et les scènes d'action, rythmée par une bande-son excellente, de nirvana à AC DC en passant par Motorhead, valent leur pesant en cacahuète.

Le travail de production est égale sur toute la longueur du film, à l'image du générique de fin animé à la perfection et les effets spéciaux détonants qui en mettent plein la vue. On ne s'ennuie pas une seule seconde, tant les situations sont tantôt hilarantes, tantôt tendues. Par contre, les scènes gores et le langage quelque peu "imagé" classent ce film dans la catégorie " âmes sensibles, s'abstenir". Mais si vous cherchez un film qui sent bon la sueur et la poudre, Shoot 'Em Up est pour vous.

Ce n'est pas un film d'action, c'est Shoot 'Em Up.