vendredi 23 août 2013

Deap Vally

Paris 3h39, au 62 rue d'Alésia. Je peux me permettre de divulguer mon adresse personnelle, puisque dans trois jours ça ne le sera plus. Rien à voir avec cet article, mais ça fait une bonne intro.



Alors retour dans le temps, nous somme en juillet. Le vendredi 5 pour être exact. La deuxième journée des Eurockéennes débute, et l'atmosphère est moite. Je me dirige en compagnie d'une collègue et de mon ami Antoine vers la scène de la plage, qui est un peu notre QG de prédilection. Je jette un coup d'oeil sur le planning des concert, et je vois le nom Deap Vally; Tout d'abord, je bloque quelques secondes sur l'orthographe du sobriquet de ce groupe de rock en provenance de L.A.
Soudain, je vois enfin une petite blonde se pointer sur scène, dans une tenue aussi rock que sexy. Puis une rousse au cheveux bouclés à la carrure dans un mix parfait de baraqué et sensuel. Et puis...c'est tout.

Le concert commence et ma tête se met instinctivement à hocher. Au bout de quelques secondes je suis pratiquement en train de headbanger sur le blues rock punchy des deux californiennes. Vingt minutes plus tard, je suis conquis.



Allant sérieusement lorgner du côté des White Stripes, leur groove est méchamment pêchu, tenant parfois plus du bruit que de la mélodie. On sent un vrai plaisir de jouer, et surtout un sens de l'humour totalement déjanté. Elle sont jeunes, belles, et elles assument totalement leur plus-value, sans hypocrisie aucune. Mais attention, elles sont loin d'être des bimbo, et leur blues ferait pâlir les petits bébés rockeurs de ma génération qui pensent qu'il suffit de reprendre Seven Nation Army pour être blue.

Je vous conseille donc vivement d'écouter ce groupe au plus vite, il en vaut largement le détour. Je souhaiterais aussi remercier Kem, le programmateur des Eurocks, qui a encore une fois, avec le reste de l'équipe (la liste est longue, vous m'excuserez), fourni un travail toujours aussi irréprochable. Plus qu'un an avant la prochaine édition.

samedi 17 août 2013

Docteur Qui ?

Salutations à vous, magnifiques individus que vous êtes. Aujourd'hui, je vais vous parler d'une série qui tiens une place conséquente dans mon coeur. Cette série, c'est Doctor f**king Who.



Alors, par où commencer. Par le début je pense. Doctor Who est principalement science-fiction, si l'on veut la classer dans une case, c'est d'ailleurs la série Sci-Fi la plus longue de l'histoire de la télévision. En effet, elle fête ses 50 ans cette année. Pour ceux qui ne connaissent pas la série et qui souhaitent s'y mettre sans que leur cerveau n'explose en voyant le nombre de saisons que comporte celle-ci (et encore, je ne compte pas les Bandes-dessinées, les livres, les aventures audio, etc...), je vais donc m'atteler à un résumé qui vous permettra de commencer à peu-prêt n'importe où dans la série.

Le Docteur, créature énigmatique

Le récit relate les aventures du "Docteur", un extra-terrestre centenaire qui voyage à travers le temps et l'espace dans une cabine téléphonique bleue. Alors vous vous demandez peut-être si vous avez bien lu, ou si je consomme des substances illicites qui me font délirer complètement. Et bien non. Et encore, là je vous fais la version "light". Sachez aussi que l'extraterrestre en question est un Seigneur du Temps, une race vieille comme l'univers qui protègent le temps en l'observant perpétuellement.

Néanmoins, notre Docteur voit le temps d'un autre oeil. C'est pourquoi il vole, en compagnie de sa petite-fille Susan, une Time And Relative Dimension In Space (Temps et Dimensions Relative Dans l'Espace) ou TARDIS comme elle l'a surnommé, vaisseau vivant et en perpétuelle évolution.  A bord de ce vaisseau, il voyage, dans une recherche sans fin d'un événement important, de la moindre planète inexplorée, ou d'un mystère intriguant. Après plusieurs épisodes qui tenaient plus du programme historique, presque scolaire, une véritable mythologie s'est créé autour de ce mystérieux Docteur.
Le TARDIS, moyen de locomotion du Docteur, aux capacités infinies et à l'esthétique étrange.
Ne vous fiez pas aux apparences, elle est beaucoup plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Considérablement.


Le monde a petit à petit appris que les Seigneurs du Temps ont un corps qui peut ressembler à l'extérieur à un humain mais profitent de quelques différences (ou comme dit le Docteur, les humains ressemblent aux Seigneurs du temps, pas l'inverse).

La différence la plus flagrante est la présence de deux cœurs au lieu d'un. Ils ont aussi une résistance accrue à la radioactivité, au vide spatial, et une capacité cognitive presque divine. Mais la différence la plus intéressante est que, quand ils se trouvent proche de la mort, les Seigneurs du Temps se "régénèrent" ce qui consiste à changer totalement d'apparence, de personnalité, tout en gardant ses souvenirs.


En effet, depuis le début de la série en 1963, nous avons eu droit à 11 docteurs.


De gauche à droite, William Hartnell, Patrick Troughton, Jon Pertwee, Tom Baker, Peter Davison, Colin Baker, Sylvester MacCoy, Paul McGann, Christopher Eccleston, David Tennant et Matt Smith, tous dans le même rôle.


On a donc onze version différentes du même personnage, avec plusieurs constantes tout de même, le tournevis sonique, véritable couteau suisse futuriste qui lui permet de faire une multitude de tâche qui vont d'ouvrir une porte à analyser l'environnement, à détruire un système électronique, en passant par la possibilité d'interagir directement au niveau moléculaire avec un objet. Tous les docteurs ont aussi des goûts vestimentaires propres à chaque versions, mais toujours plus excentriques les uns que les autres.

Un tournevis sonique ? Qui regarde un tournevis et se dit "ouuh, il pourrait être un petit peu plus sonique" ?
Jack Harkness, compagnon du docteur

Un jour normal dans la vie du Docteur 

Résumer la série, le format, ou les relations entre les personnages est une tâche quelque peu complexe, je vais donc parler de manière générale pour décrire un épisode "standard". 
L'histoire commence souvent par l'arrivé du Tardis dans une nouvelle époque/planète/lieu. Généralement accompagné d'un(e) ou plusieurs compagnons, le Docteur explore l'endroit et se heurte pratiquement à coup sûr à un événement perturbateur, qu'il cause parfois par son arrivée sans le vouloir, mais qu'il cherche à résoudre à chaque fois. En effet, l'appellation qu'il a choisit, "Docteur" est, pour le citer directement "[...]Comme une promesse faite à sois-même[...]". Les Seigneurs du Temps choisissent, suite à leur rituel d'initiation un "nom" qu'ils portent durant chacune de leur régénérations. Le docteur a comme mission de "guérir" l'univers, il cherche l'entente inter-espèce, et favorise toujours le dialogue avant l'attaque. 


La classe à  l'anglaise

Comme il s'agit d'une série british, le récit et les personnages ont un rôle capital dans chaque épisode, mettant au second plan les effets tape-à-l'oeil et autres explosions Hollywoodiennes. Autant vous prévenir tout de suite, les effets spéciaux, surtout si vous comptez commencer par le tout début, sont bien kitch avec tout ce que ça implique de Latex et autres maquillages alambiqués. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, tout est extrêmement bien travaillé, avec une imagination et une attention aux détails que l'on sent passionnée et sincère.

Les CyberMen, ennemis iconiques du Docteur,
sont une des représentations la plus concrète de l'évolution perpétuelle du design.
 Regarder Doctor Who

Doctor Who est une série géniale, trépidante, bien écrite, à quelques exceptions près, mais elle souffre d'un de ses points forts. En effet, avec 50 ans d'existence, la liste des épisodes est longue, même si la série a été annulé en 1989, reprise brièvement en 1996 avec un film, et recommencée en 2005 jusqu'à maintenant, ce qui fait moins de saisons que si elle avait été diffusée non-stop depuis 50 ans, mais tout de même assez pour se décourager. (33 saisons et plus de 786 épisodes quand-même)

Ce que je conseille aux novices est de commencer à la reprise de 2005, qui suffit à avoir un point de vue global de l'histoire, même si je ne peux que trop vous conseiller de regarder les vieux épisodes qui valent le détour, non pas visuellement, mais pour mieux cerner la complexité du personnage du Docteur et son univers. Sinon, si vous voulez regarder dans le désordre, c'est possible, je vous conseillerais tout-de même de commencer par une régénération du Docteur, c'est un bon point de départ.

Dans tous les cas, je ne peux que vous conseiller de regarder cette série qui a compris il y a des lustres que le plus important ce n'est pas une plastique de rêve et des situations spectaculaires, c'est aussi quelque chose que l'on oublie bien souvent : le rêve et l'imagination.  









samedi 27 juillet 2013

FaPpiNg 2 PrOn

Bonjour à vous, magnifiques créatures qui me lisez.

Aujourd'hui, comme promis, je vais conclure ma "Trilogie" sur le sexe en parlant d'un sujet qui est tabou, je le pense à tort, la pornographie.

Hem. Alors c'est dur de savoir où commencer tellement le sujet est vaste, mais je vais essayer du mieux que je peux.

Alors d'abord, on va commencer par faire fi des clichés, les hommes et les femmes se masturbent. C'est un fait, nul besoin de vous voiler la face, on est juste au XXIe siècle, il est temps de se réveiller. Ne commencez même pas avec les classiques "les femmes n'y pensent pas aussi souvent que les hommes" ou "les femmes ne fréquentent pas des sites porno" ou encore "passe moi le sel s'il te plait"...bon okay, peut-être pas le dernier point.

La vérité est qu'au niveau de la libido, nous sommes tous égaux. On a beau essayer de créer la différence en se basant sur des croyances d'un autre âge, le résultat est le même. Bon, on peut quand-même dire que chacun a sa propre sexualité, et que les habitudes et les manies changent, mais le noyau du sujet reste le même: tout le monde se touche. Oui je sais que c'est crû et droit au but, bienvenue à l'âge adulte mon petit.

Pour les rituels, chacun a son petit truc. La crème, la musique d'ambiance, en passant par la mythique chaussette, que je dois avouer je ne suis pas sûr de saisir complètement. Se masturber peut être une bonne façon de se libérer du stress, de se vider l'esprit (entre-autres), de se remonter le moral (ou l'inverse dans certain cas). Mais surtout, le fond de la chose est que c'est une libération, une prise en main (haha) personnelle, bien loin des besoins de votre (vos) partenaire(s). Un petit coup de paluche et l'affaire est réglée. Le fast-food du sexe en quelque sorte.


 Après il y a le point du "support", à savoir les "accessoires" qui vont vous amener...hum, et bien là où vous voulez aller. Encore une fois les choix sont multiples, surtout maintenant. Là où nos parents devaient redoubler d'ingéniosité pour trouver de l'érotisme dans le moindre magazine de lingerie, nous avons internet, source inépuisable d'érotisme, pornographie et compagnie. Il y en a pour tous les goûts. Vidéos, photos, dessins,  ce n'est pas la variété qui manque.



 Alors commençons par les vidéos. Avant, il y avait les films porno. Alors si quelqu'un se souviens de cette glorieuse époque, il pourra peut-être me dire où l'on pouvait se procurer ceux-ci pour la vente, je n'en sais fichtrement rien, et j'imagine que les maisons de presse ne sont pas LA source obligatoire, si ?
Enfin toujours est-il qu'il est fini le temps où on allait louer son petit film porno à Video Fut*biiiiip*, tout simplement car les vidéo-stores en question sont une espèce en voie de disparition.

Donc maintenant, la source principale est devenu l'internet. Et ce n'est pas les sites qui manquent, en effet, près de 12% des sites internet sont pornographiques. Mais la vraie révolution du sexe artificiel, c'est le streaming. Redtube, Pornhub, Brazzer, ce n'est pas le choix qui manque.
Personnellement je préfère les vidéos amateur, car dés que je sens du faux de manière trop évidente, ça me casse tout. Faux seins ? Out. L'actrice hurle comme Amélie Mauresmo sur le court ? Out. La vidéo tiens plus de l'humiliation que du porno ? Out.

Mon pêché mignon érotique "Beautiful Agony",
un seul cadrage, en plan poitrine, d'une femme se faisant plaisir.

J'aime la fraîcheur, la spontanéité et le vrai. Bon, je comprends que c'est une exigence naïve, mais je demande pas non plus que ça ressemble trop à ce qui se passe vraiment sous nos couvertures (ou dessus). Je veux juste autre chose que ce que les américains appellent le "Gonzo Porn", qui, pour les connaisseurs, n'a rien à voir avec Hunter H Thompson. Il s'agit de "films" qui zappent les scénarios loufoques et passent directement à l'acte. Aussi con que ça puisse paraître, j'aime les histoires à dormir debout habituelles, le plombier, le pizzaïolo...tout simplement car j'aime qu'il y ai un contexte.

Pour ce qu'il y est des photos, j'aime la simplicité et l'érotisme, je refuse catégoriquement la pornographie en photo. J'aime faire travailler mon imagination et la pornographie en photo me vole ce plaisir en ne laissant rien à imaginer.






Enfin, pour le porno dessiné, je suis un peu réticent à cet égard, même si je me laisse tenter des fois. J'aime les femmes réelles, même si au final la pornographie est artificielle, je pense qu'il est important de garder une part de réel à laquelle s'accrocher, pour ne pas sombrer dans le côté sombre du fantasme.






Voilà, je vous ai fait un point sur ma vision de la pornographie, et j'aimerais vraiment que nous soyons tous totalement honnêtes avec l'utilisation que nous faisons avec notre main droite (ou la gauche, je suis pas raciste), tous sexes confondu, car la première façon de dédramatiser quoi que ce soit, c'est d'en parler le plus possible.

N'hésitez pas à faire part de vos avis, je les publierais sur ce blog, en gardant votre anonymat si vous le souhaitez.

mardi 23 juillet 2013

Utopia

Bien le bonsoir, mes charmants lecteurs, aujourd'hui je vais parler d'une série qui déchire pas mal, j'ai nommé Utopia.



Utopia est une série british de la chaine Channel 4, bien connue pour avoir accueillit les séries Skins et Misfits entre autres. Elle a commencé sa diffusion le 15 janvier 2013, et compte donc une seule saison pour le moment.

The Utopia Experiment est un roman graphique, format courant dans les pays anglophone pour désigner une bande-dessinée de qualité légèrement supérieure à la moyenne. Au début du récit, un seul volume du roman est sorti, et a généré un culte, auquel appartiennent la plupart des personnages principaux.
Certains sont inscrit sur un forum d'échange dédié uniquement au fameux roman, et s'échangent régulièrement des messages à son propos, mais quand l'un d'entre-eux met les mains sur le manuscrit du volume deux qui est totalement inédit, ce qui était un simple hobby se transforme vite en catastrophe.

Un à un, ils se font pourchasser sans relâche par un homme froid et violent à la recherche d'une mystérieuse "Jessica Hyde", et ils se rendent compte que leur bande-dessinée préféré est loin d'être un simple divertissement.

Je m'arrête là pour l'explication de l'histoire, non pas pour vous éviter les spoils, car elle est assez secondaire. En effet, le scénario est excellent, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, je me suis rendu compte qu'en enlevant cet aspect du récit, le reste tiens encore sur des bases solides. Par exemple, la bande-son à elle seule vaut le détours, tant elle déborde d'inventivité et d'originalité.


Cristobal Tapia de Veer, compositeur de génie, est à l'origine de chaque son de la série. Un régal.



Neil Maskell,
en grande forme dans le rôle du dérangeant
et dangereux antagoniste.
Ensuite, le jeu d'acteur, qui est loin d'être à la ramasse par rapport au reste, avec un casting solide, notamment Neil Maskell, un acteur que j'apprécie beaucoup et qui a joué entre-autre dans "The Football Factory" dont j'ai déjà parlé sur ce blog.
(article ici)





On retrouve aussi Nathan Stewart-Jarret, Curtis dans Misfits, qui arrive enfin à révéler son talent, loin de la sous-exploitation qu'il a subi dans la série sus-cité. Les autres acteurs sont pour la plupart inconnu pour moi, mais n'en sont pas pour autant moins bons, mes deux coups de cœur étant : le personnage Wilson Wilson, qui arrive à être aussi drôle que touchant, et surtout Grant, qui malgré son jeune âge est un acteur au talent qui crève l'écran. Le plus fort avec le personnage c'est qu'en plus, il est extrêmement bien mis en avant et exploité, chose beaucoup trop rare pour un enfant dans une série. Il a ce genre de réaction...comment dire.

Vous savez quand vous regardez un thriller/film d'horreur/film d'action, et que la situation d'un personnage semble assez peu avantageuse. Vous ne vous êtes jamais surpris à hurler à la télé/votre ordinateur "Mais réagit bon-sang, au lieu de rester sur place, tu vas te faire buter !!!"  ? Et bien Grant est le personnage qui brise cette imbécillité presque obligatoire des protagonistes de récits en général, il réagit d'instinct, il a un comportement crédible.

Les acteurs sont impliqués, bien dirigés, mais surtout charismatiques.
En effet, ce qui marque, c'est cette crédibilité générale des situations, malgré la mise en scène qui tient plus du rêve que du thriller haletant, chaque dialogue est un plaisir, mis en avant par une ambiance en béton armé.  




Graphiquement, préparez-vous à en prendre plein les mirettes. On dirait que chaque plan a été peint à la main tant la beauté des couleurs est frappante. Les tons se situent souvent dans des couleurs très vive, mais gardent toujours une cohérence et surtout un univers particulier, si bien que je me suis surpris à mettre pause plusieurs fois, uniquement pour regarder les plans plus en détails. 

Utopia c'est une beauté de chaque instant et des plans travaillé au millimètre près.











Mais ce n'est pas tout, Utopia nous diffuse un monde vivant, ou chaque détail n'est peut-être pas là où nos yeux se poseront en premier, à l'image de la scène d'intro, où un des personnages se fait assassiner brutalement, loin dans l'arrière-plan.
Tout est calculé pour nous mettre dans l'ambiance et faire passer toutes les informations nécessaire à la compréhension du récit.

Gardez les yeux grands ouverts, ou vous passerez à côté de détails importants...













Tous ces moyens mis en oeuvre avec précision et amour de l'art font d'Utopia une série qui doit impérativement être vue au moins une fois. En effet, l'attrait que j'éprouve pour cette série est avant tout une question de goût, parce que le parti-pris me parle vraiment, mais qu'on soit réceptif à celui-ci ou non, toujours est-il qu'il est à un niveau qui dépasse largement la plupart des productions actuelle, aussi réussies soient-elles.

C'est pourquoi je vous conseille vivement de regarder cette série au plus vite, vous ne serez sûrement pas déçus, mais surtout, vous n'en ressortirez pas indemne, et ça, c'est garanti.



 

dimanche 21 juillet 2013

Queens of the Stone Age -...Like Clockwork

....And we're back.

Alors bon, pour commencer je vais m'excuser une fois de plus auprès des trois personnes qui lisent mes inepties quand "Plus belle la vie" n'est pas diffusé. En effet je fais mentir ma bannière qui aurait d'ailleurs bien besoin d'un coup de remise à neuf. Cela fait un moment que je ne poste plus grand chose. Mais bon techniquement si je n'ai pas mis en ligne en juin, le tant attendu album des maîtres Queens of the Stone Age, lui, est sorti. Le 3 pour être exact. Et laissez-moi vous dire que c'est une bombe.



J'adore QOTSA. Comme j'aime le répéter, 13 ans de vie commune et toujours l'amour parfait. Pourtant, mon premier contact avec le dernier album de ce groupe mythique m'a laissé une sensation assez mitigée

D'un côté le travail de composition était intact, toujours au top, avec des paroles puissantes et une rythmique endiablée, de l'autre, la production me chiffonnait, avec la voix de Josh Homme, le leader charismatique, beaucoup trop présente, des invités à peines perceptibles et des "backing voices" guère mieux gérée. Et puis j'ai acheté l'album, en bon fanboy que je suis, que voulez-vous, je ne peux me permettre de laisser un trou dans ma collection voyons.

J'ai eu un peu peur en ouvrant la boite, quand j'ai voulu admirer la jaquette/livret qui d'habitude est aussi hilarante que graphiquement recherchée. En effet, j'ai découvert avec amertume que la couverture était un carton carré simple, une seule page ou ne figure même pas le nom des invités.

Et pourtant, dés la première écoute du CD, le ressenti était totalement différent. Je ne vais pas m'étendre sur les dégâts du format mp3 sur la qualité sonore, et sur nos oreilles soit dit en passant, mais les musiques se sont "révélés" sans la compression de ce que j'avais écouté auparavant.

Et autant vous dire que je suis très content.



Cet album est une bombe. Et je dis ça en partie parce que ce groupe a mon allégeance éternelle, mais pas seulement. Il suffit d'écouter les guitares de "I Sat By The Ocean", la rythmique épique de "My God Is The Sun" ou le solo déjà mythique de "Smooth Sailing" pour s'en rendre compte. .



Josh Homme et Dave Grohl
Les guest stars s'entendent plus facilement en format Wave, ou Flac que je vous conseille aussi pour l'intégralité de la musique en général. Et pour le connaisseur, c'est un petit festival. Nick Oliveri, ex-bassiste du groupe en backing voice sur "If I Had A Tail" et "Fairweather Friends", le grand et ravagé Mark Lanegan, ancien frontman des Screaming Trees qui grogne sont blues sur "If I Had A Tail", Dave Grohl qui effectue son grand retour dans l'équipe, en contribuant la batterie studio sur la plupart de mes chansons préférées de cet album tel que "Smooth Sailing", le génial Trent Reznor qui apporte sa patte si spéciale à la mixture étrange de "Kalopsia" et "Fairweather Friends".
Et encore je vous dis juste une partie, il y a  aussi entre autres Sir Elton John, Brody Dalle, l'épouse de Josh, Alex Turner des Arctic Monkeys, Jake Shears des Scissor Sisters, et j'en passe et des meilleurs.

En live, on retrouve le groupe tel qu'il est depuis Era Vulgaris, avec l'exception de Joey Castillo, le précédent batteur, qui est remplacé par John Theodore, ancien batteur des Mars Volta.

Comme je l'ai dit plus tôt la composition est au moins au niveau de ce à quoi le groupe nous a habitué au fur et à mesure des années, tout en continuant d'expérimenter, toujours changer en gardant leur identité, à l'image de "I Sat by The Ocean" qui réussit le mix parfait entre old-school Queens et new-school Queens.

Après il évident qu'ils y a quelques moments de chute d'intérêt, des moments moins bons que d'autres, mais je pense qu'au bout de 6 albums tous plus bons les uns que les autres, on peut leur pardonner quelques errances qui ne sabotent pas du tout le plaisir d'écoute. Personnellement, la dernière piste de l'album me remplit un peu d'un ennuis profond, mais après ça ne concerne que moi.

Toujours est-il que le dernier album des Queens Of The Stone Age est un très bon achat à faire, je vous le conseille si vous ne l'avez pas déjà acheté, il est quand-même sorti il y a presque deux mois. Et surtout, je vous en supplie, à genoux, faites-moi plaisir et achetez-le en disque, pas sur Itunes, s'il-vous-plait.

samedi 11 mai 2013

Music to F*ck to

Bonjour à tous, nous somme le samedi 11 mai, et il fait relativement beau dehors !
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet un peu spécial, à savoir les musiques que j'aime écouter pendant un acte sexuel. Oui, je sais, c'est assez spécial comme sujet, mais que voulez-vous, c'est mon blog, j'écris ce que je veux, quand je veux, et c'est même pas la peine de...hem, je me calme.

Donc oui, suite à mon article sur la sexualité, j'ai imaginé faire une "trilogie", par là je veux dire trois articles sur la sexualité et comment je l'aborde en tant que personne, et j'aimerais bien que vous vous preniez au jeu et que vous me donniez votre point de vue sur la matière, et ce, très lentement, le temps que j'ouvre ma bragu...okay j'arrête.


Grinderman - No Pussy Blues :




Ma première sélection est un peu une blague sans l'être. Grinderman est le/un des groupe(s) de Nick Cave au style assez brut, propre à ce dernier. Cette chanson est intitulé sobrement " Le blues pas de chatte", pardonnez cette traduction un peu bancale, j'ai essayé de faire le plus court possible. Elle raconte donc les péripéties de Nick Cave, qui, se sentant tout confiant de sa prestation scénique, essaye d'en profiter pour se farcir une des spectatrices, excusez-moi pour l'expression, mais je reste dans le champ lexical de la chanson. Malheureusement, il a beau tout tenter, elle repousse ses avances, prétextant qu'elle "ne veut juste pas". Nick a beau remettre ses cheveux en place, cacher son ventre, nettoyer les draps de son lit, elle ne veut juste pas. Je trouve cette chanson hilarante, et très représentative de ma vie sexuelle, et je trouve que la mettre pendant mes ébats est une bonne pointe d'humour ironique.




Queens Of The Stone Age - I think I lost my headache




Outre le rythme très sensuel de cette chanson, je pense que c'est les paroles qui, pour moi, connotent de manière assez explicite un acte sexuel passionné. Après, vous pouvez très bien penser que j'ai l'esprit mal placé, mais au final, chacun est libre d'interpréter les paroles comme il le souhaite. Toutefois, j'estime ne pas pousser mamie dans les orties, notamment parce que ça pique, en déduisant que ce mal de tête dont parle le titre et le refrain est le fameux "pas ce soir, j'ai mal à la tête", et si c'est le cas, c'est drôle, et subtilement amené.



Nouvelle Vague - Too drunk to fuck




Reprise de la chanson des Dead Kennedys, cette version est plus sensuelle, et moins cinglante que l'originale.
Pour ceux qui ont vraiment du mal avec la langue de Shakespeare, le titre peut se traduire " trop bourré pour baiser". Je sais, la subtilité est loin d'être mon fort, mais je vise à être le moins sérieux possible pour l'acte, l'humour rend la chose moins stressante, car il n'y a pas pire tue l'amour que le stress.



Juliette & the Licks - Hot Kiss




Déjà, que ce ne soit un secret pour personne, je trouve Juliette Lewis extrêmement attirante, et je la jetterais pas du lit parce qu'elle y met des miettes. De plus, cette chanson est dynamique et sexy, parce que toutes les bandes-son d'ébats sexuels ne sont pas obligées d'être lente, histoire de pas s'endormir en plein acte.



Eleven - You're my diamond




Donc, après toutes ces chansons un peu fortes niveau testostérones, un peu de tendresse avec ce son d'Eleven, groupe d'Alain Johannes et feu Natasha Shneider. Avec son ambiance calme et délicate, cette chanson est parfaite pour un acte intime et tendre, et rentre donc parfaitement dans cette liste.



Har Mar Superstar - Lady, you shot me




On reste dans le calme et posé, avec la chanson de Har Mar Superstar, qui donne une dimension vintage et soul à mes ébats, tout en chantant l'apologie de l'objet de ceux-ci. Une ode à l'acte amoureux et à celle qui le rend possible en quelque sorte.



We Have Band - Love what you doing ?




Vous savez ce moment ? Cet instant où l'acte se mue, qu'il perd son aspect physique, pour parvenir à quelque chose de presque astral ? Le moment où vous vous sentez pousser des ailes, où vous quittez la terre ferme (le premier qui me cite du calogero, je le poignarde) pour atteindre des sommets, pour flirter avec les nuages. Et bien cette chanson, pour moi, est la concrétisation de tout ces sentiments.


The Dandy Warhols - I love you




Je finirais cette liste avec une chanson des Dandys, que je pense je n'ai pas à traduire. Parce qu'un acte sexuel, c'est souvent et avant tout un acte empli d'amour, à un certain degré en tout cas, et on a un peu tendance à l'oublier.


Voici donc ma playlist de sexy time, comme dirait Borat. Je serais vraiment intéressé par votre retour sur le sujet, quelle musique écoutez-vous dans ces cas là, en écoutez-vous ou est ce que la question ne vous avait même pas traversé l'esprit ? N'hésitez pas à m'envoyer votre playlist en expliquant pourquoi vous associez ce/ces son(s) avec l'acte, et ce que vous ressentez à son/leur écoute. A vous de jouez maintenant donc, en attendant je vous dis à la prochaine fois, pour peut-être la conclusion de cette "trilogie" sur la sexualité.

Cordialement.
Toxichiwa.




vendredi 3 mai 2013

Bioshock Infinite

Hum...Alors nous sommes en Mai, enfin, ça, c'est selon le calendrier, parce que pour l'instant, c'est dur de se baser sur le temps pour le déduire.

Alors, pour rester dans la vérité, et ne pas faire mentir ma bannière, je poste le premier article du mois, et espérons-le, pour les trois lecteurs qui suivent encore, pas le dernier.

Ce soir donc, un test de jeu, et plus particulièrement, Bioshock Infinite, dernier épisode en date d'une série que j'affectionne énormément.




Depuis le début de ma "carrière" de joueur, je suis assez hermétique au genre du FPS (First Person Shooter), mon domaine de prédilection étant l'infiltration, genre qui est assez diamétralement opposé.
Pourtant, à mon premier contact avec Bioshock premier du nom, chez mon meilleur ami, j'ai fais l'expérience de sentiments positifs à son encontre (le jeu, pas mon meilleur ami), ce qui m'a poussé à faire fi de mes préjugés sur ce genre. J'ai donc plongé dans cette aventure, dans les deux sens du terme, étant donné que le monde que l'on explore dans ce titre est sous-marin, et somptueux qui plus est.

Des artworks au niveau du reste du jeu, beaux et soignés.
J'ai toujours été un fan d'univers forts en personnalité et cohérent, et on peut dire que j'ai été servi. Rapture, théatre de l'action, était un exemple typique de recherches artistiques approfondies. Le côté sombre, sale, et insalubre de la ville sous les mers m'a tout de suite pris au cœur, et m'a transporté au même titre que le scénario, les personnages, et le message sous-jacent du titre. Inutile de dire que j'attendais avec impatience cette troisième itération, véritable suite, le deuxième opus étant plus une extension de l'univers du premier qu'un véritable nouvel épisode.


Le scénario laisse le champs libre à des événements assez dérangeant, dans la tradition de la série 

Je vais me forcer à ne pas tourner autour du pot, ce jeu est très bon. Au moins au niveau des Bioshock 1&2, ce qui n'est pas peu dire. Cependant, et comme les critiques se sont déjà occupé d'encenser ce jeu, je vais me contenter de souligner des points faibles.

Comme Rapture, Columbia transmet son histoire et sa culture par de nombreuses oeuvres d'arts et autres expositions.


Le monde des cieux est à vous
grâce au nouveau système de Sky hook
qui vous propulse dans les airs avec panache
D'abord, force est de constater que le décor n'a plus rien à voir. Là ou les deux premiers Bioshock se déroulaient intégralement à Rapture, cité sous la mer, Bioshock Infinite va vers l'infini et au-delà, et se déroule sur Columbia, ville perchée dans le ciel. Aussi, là où Bioshock dans le premier et le deuxième, faisait la critique d'un monde trop libéral qui, à la frontière de l'anarchie, a sombré dans la folie, Bioshock Infinite au contraire traite d'un monde fasciste, ultra-conservateur, et mortellement embourbé dans une religion qui a perdu toute auto-critique.

La propagande est aussi présente qu'à Rapture, avec son lot de publicités drôles et soignées.

Les différences s'arrêtent là. Et si certaines personnes pourront me citer des subtiles différences, le résultat est quand-même plus ou moins similaire sur la plupart des points. Malheureusement pour moi, qui avait été séduit par les méandres sombres de Rapture, qui lorgnaient des fois carrément dans le genre survival-horror, genre en voie de disparition depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher d'être déçu par le monde de BI, trop coloré, trop vif, trop vivant à mon goût. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. Ce monde est ma-gni-fi-que, avec un souci du détail qui effare à chaque coins de rue. Je parle là purement du côté affectif de la chose.

Aussi, le personnage principal est cette fois-ci doué de parole, ce qui réduit un tant soit peu l'immersion dans sa peau, mais qui donne droit à des répliques parfois très clichées certes, mais souvent intelligentes et drôle même. Les acteurs ne nous servent que du bon, et ça, mine de rien, c'est un bon point non négligeable.


Elizabeth est parfois criante de réalisme,
il suffit de regarder ses expressions pour s'en rendre compte.
Elisabeth, équivalent des petites sœurs dans les épisodes précédents, est largement plus agréable que ces dernières, de par le fait qu'elle a une vraie personnalité, un caractère bien trempé, et qu'elle est oh combien réaliste dans son comportement et ses réactions au monde qui l'entoure. On se prend d'ailleurs facilement d'affection pour ce personnage, loin d'être secondaire, et qui s'avère d'une aide précieuse de manière que je tairais pour vous laisser la surprise.



Au niveau des grands absents de cette suite, je pleurerais la disparition du piratage, mécanique de jeu qui ajoutaient une difficulté optionnelle aux deux opus précédents.

Malgré ces petits, mais présents, défauts, ce jeu est une réussite sur pas mal de points, et atteint sans trop de difficulté le statu de jeu culte, et de petit bijou vidéo-ludique que je vous conseille donc sans hésiter, à vous de jouer, et bonne visite de Columbia, c'est un voyage dont vous vous souviendrez.

samedi 20 avril 2013

Le sexe




Je pensais à un truc il y a un instant. Le sexe. Et bien sûr, vu que je suis un mec, on va commencer à dire que les hommes pensent qu’à ça, qu’ils sont obnubilés par leur désir sexuel, au point d’en devenir cro-magnoseque. Et laissez-moi vous dire une bonne fois pour toute que c’est vrai. Et j’en vois déjà qui font genre, parce qu’ils savent qu’être hypocrite augmente leur chance de tirer un coup, mais oh hein, j’écris ce que je veux, j’y peux rien si c’est la vérité.

 Avant j’étais un gosse normal, timide et mal dans sa peau, mais un jour il est arrivé un truc qui s’appelle la puberté, la terreur de nos parents, et j’ai commencé à penser des choses…assez peu catholique (désolé grand-ma, même si ta connaissance d’internet ne te permettra pas de lire ces lignes).

Donc maintenant que je me suis sorti ça du système, voilà de quoi je voulais parler, le sexe. Alors je vais commencer le débat en pointant les gens du doigt,  je sais ce n’est pas poli, qui disent que le sexe est devenu une institution. Et à ça je réponds non. C’est juste une des plus vieilles institutions. Point suivant.

Le sexe est tellement devenu quelque chose d’ouvert et transparent (je parle ici bien sûr des Etats-U…du monde occidental) que, je pense, il en devient d’autant plus incompréhensible. Déjà l’acte en lui-même est un truc tellement basé sur l’instinct, sur des choses totalement abstraite. Vous ne trouvez pas ? Décrivez-moi exactement ce que vous ressentez quand vous jouissez alors, avec quelqu’un que vous connaissez, que vous aimez, énumérez-moi dans l’ordre les étapes de vos sentiments. Et ça très doucement, pendant que je prépare ma boite de kleenex, et… hem.

On est tellement libérés, protégés (faut y penser), qu’au final on perd totalement les sens d’un acte sexuel, qui sont propre à chacun, au profit d’une course pour passer au pieu, parfois avec de très mauvaises personne, et ça en devient pratiquement robotique.
Et je trouve que les attentes des deux côtés sont ridicules et cliché au possible. Et au final ils sont déçu, parce qu’ils n’ont pas ce qu’ils pensaient avoir.

J'adore le jingle de Nova, d'une source qui m'est inconnue, qui dit "J'aime pas les filles qui se déshabillent trop vite, ça me file des complexe" et je dois avouer que je suis plutôt d'accord. Si je vous lorgne de l'oeil, que ma main se pose sur votre jambe discrètement, il y a des grandes chances que je sois attiré par vous, ou pas, je suis quelqu'un de très tactile au final. Toujours est-il que je ne vous fais en aucun cas un signal pour que vous vous mettiez à nu de suite. Bon, si vous vous sentez l'envie de le faire quand-même, je ne pense pas que je vais me plaindre non plus, mais pas de pression. L'acte sexuel se prépare, ou pas selon les circonstances, mais ne se précipite pas, tel un chocolat qu'on se garde de côté pour savourer plus tard.

Physiquement, je n’ai pas de critères chez mes partenaires, j’ai plusieurs tue-l’amour, notamment quand elles n’apprécient pas mes groupes préférés, ce qui est fâcheux quand je veux mettre de la musique pendant l’acte. Nan mais pour rester sérieux, et croyez moi quand je vous dis que je fais de mon mieux, au final, j’aime les femmes vraies. J’aime les femmes qui ont un nez qui a du caractère, des lèvres confortables, parce que oui, ça existe des lèvres pas confortable, parfaitement. J’aime les femmes à l’aise avec leur corps, ronde ou fine. Après ça, je vous dis, c’est tout, oui, c’est déjà pas mal.

Et là, je vais faire plaisir aux fleurs bleues parmi vous en disant que pour moi, s'il n’y a un truc qui m’excite le plus, c’est de voir et d’entendre ma partenaire prendre du plaisir. Ça peut paraître bête dit comme ça, mais voilà, c’est ce que je ressens, et c’est une fierté.

Il n’est de choses compliquées que les choses que l’on veut être compliquées. Est c’est sur ce proverbe de junkie que je termine ma thèse. Ne vous prenez pas la tête avec un acte naturel, ça vous empêchera d'en jouir. Oui, j'ai dis jouir, hahaha...vos gueules.
Au final l'acte sexuel doit être plus proche d'une soirée posée à la maison, qu'une soirée en boite avec du Skrillex qui vous vrille les tympans. Et pour les gens qui sont fans de Skrillex, je ne juge pas, ne montez pas sur vos grand chevaux. Taisez-vous et essayez de faire l'amour en rythme avec du Skrillex. Non ? Bon, merci.

vendredi 12 avril 2013

Qotsa

Bon, je laisse mon snobisme à peine déguisé de côté, celui où je déclare "Nan mais de toute façon tu peux pas comprendre.". Je suis...éclectique musicalement, et croyez-moi, c'est un très doux euphémisme. Donc j'aime bien balancer quelques vannes quand mes amis ne connaissent pas un groupe. Mais si, vous voyez de quoi je parle. On a tous un gros bâtard dans son entourage qui se tourne vers toi, clope au bec, et qui te dit, te regardant de haut et de travers, c'est tout un art, et qui te dit "Nan mais attends, tu as pas vu ce film ?" . De plus, si son prénom commence avec un "N" rime avec véranda, et  il/elle a une tête d'autruche, il renchérira avec un petit "Non mais - allo quoi ?". Ne faites pas les innocents, vous en avez forcément croisé la route d'une personne comme ça, ou c'est un membre de votre famille, nous sommes partout.

Mais bref, je m'égare, et je vais donc aller droit au but, certes, un paragraphe plus bas, et je m'égare encore, je vais donc parler de Queens of the Stone Age. Si vous me connaissez, je suis certain que vous savez que je suis un fan inconditionnel de Queens. Et si vous l'avez oublié, la veste Queens, les t-shirts Queens, et le bonnet vous le rappelleront.
Alors voilà, je suis en train de me faire une cure de ce groupe magistral, et là, la question me semble évidente. Pourquoi pas plus de personnes écoutent ce fuck**g groupe ?
Je dis pas que Queens a pas de fanbase en france, je suis snob oui, mais pas égocentrique à ce point-là.
Ce que je dis, c'est pourquoi ils passent pas partout à la radio, pendant que Skrillex nous chie dans les oreilles, moi j'ai pas envie d'allumer le transistor. Oui, je dis transistor, et je vous pisse à la raie.

La seule fois que j'ai entendu les Queens à la radio en france, c'était sur Nova, oui, je sais, grosse surprise.
Pas que ça, mais pourquoi y'a pas des affiches pour le nouvel album, ils sont où les goodies ? Pourquoi on fait pas de la promo bordel ? Bon je sais que c'est cheap et capitaliste à fond les ballons, mais pourquoi on parlent pas des Reines de l'Age de Pierre plus souvent ?

Et comme je suis totalement nul en conclusion de coup de gueule, je vais ponctuer avec du son lourd, crasseux, qui va vous faire mouiller votre slip.

dimanche 17 mars 2013

On the spot : Game of throne


Bon, je ne sais pas trop ce que ça va donner, c’est une première, mais je fonce. Donc en gros, j’ai commencé Game of Throne. Comme je suis un putain de siphonné du goulot, je ne peux pas regarder une série, et rien faire d’autre en même-temps. Ça peut paraitre con, mais il m’est arrivé de regarder un film, commencer à surfer le net, oublier que je mate un truc, commencer un autre film, et m’en rendre compte quelque  secondes plus tard. Bon je m’égare, mais là je suis en train de mater l’épisode deux de la saison une. Et je dois avouer que pour l’instant je suis accroché. La dernière fois que j’ai tenté, je me suis laissé complètement déconcentrer, résultat, j’ai rien compris.

Donc oui. Une fois de plus, un studio de HBO sort une série somptueuse.

 Les acteurs. Déjà, là, y’aurait un scénario pourri, ils balanceraient des lignes en carton mâché, ça irait. Ils ont un des meilleurs castings de série actuelle, et je pèse mes mots.
Bref, le scénario. Je vous le cache pas, je n’adhère pas tellement, je crois que le héroïc fantasy n’est juste pas mon truc. Cependant, il est porté par les performances sublime de la part de, et je vais me répéter, les acteurs. Je sais, je me répète  Laissez-moi tranquille, ce texte est fait en totale improvisation et, je vous le rappelle, en pleine vision de l’épisode, que je n’ai pas vu.

Les décors, bon, hem, je ne peux rien dire. Je suis pas habitué à aimer ce genre d’ambiance, mais là, chapeau,  c’est beau, c’est pas envahissant, avec un beau  set de couleurs, certes sombre, mais chaud et vivant quand-même.

Donc, pour l’instant voilà ce que ça donne, bon, je crois que je vais finir de regarder l’épisode, histoire de ne pas avoir à le regarder une deuxième fois.
Je crois que d’ici un mois, j’aurais vu l’épisode trois. Je vous promet rien mais voilà.