vendredi 3 mai 2013

Bioshock Infinite

Hum...Alors nous sommes en Mai, enfin, ça, c'est selon le calendrier, parce que pour l'instant, c'est dur de se baser sur le temps pour le déduire.

Alors, pour rester dans la vérité, et ne pas faire mentir ma bannière, je poste le premier article du mois, et espérons-le, pour les trois lecteurs qui suivent encore, pas le dernier.

Ce soir donc, un test de jeu, et plus particulièrement, Bioshock Infinite, dernier épisode en date d'une série que j'affectionne énormément.




Depuis le début de ma "carrière" de joueur, je suis assez hermétique au genre du FPS (First Person Shooter), mon domaine de prédilection étant l'infiltration, genre qui est assez diamétralement opposé.
Pourtant, à mon premier contact avec Bioshock premier du nom, chez mon meilleur ami, j'ai fais l'expérience de sentiments positifs à son encontre (le jeu, pas mon meilleur ami), ce qui m'a poussé à faire fi de mes préjugés sur ce genre. J'ai donc plongé dans cette aventure, dans les deux sens du terme, étant donné que le monde que l'on explore dans ce titre est sous-marin, et somptueux qui plus est.

Des artworks au niveau du reste du jeu, beaux et soignés.
J'ai toujours été un fan d'univers forts en personnalité et cohérent, et on peut dire que j'ai été servi. Rapture, théatre de l'action, était un exemple typique de recherches artistiques approfondies. Le côté sombre, sale, et insalubre de la ville sous les mers m'a tout de suite pris au cœur, et m'a transporté au même titre que le scénario, les personnages, et le message sous-jacent du titre. Inutile de dire que j'attendais avec impatience cette troisième itération, véritable suite, le deuxième opus étant plus une extension de l'univers du premier qu'un véritable nouvel épisode.


Le scénario laisse le champs libre à des événements assez dérangeant, dans la tradition de la série 

Je vais me forcer à ne pas tourner autour du pot, ce jeu est très bon. Au moins au niveau des Bioshock 1&2, ce qui n'est pas peu dire. Cependant, et comme les critiques se sont déjà occupé d'encenser ce jeu, je vais me contenter de souligner des points faibles.

Comme Rapture, Columbia transmet son histoire et sa culture par de nombreuses oeuvres d'arts et autres expositions.


Le monde des cieux est à vous
grâce au nouveau système de Sky hook
qui vous propulse dans les airs avec panache
D'abord, force est de constater que le décor n'a plus rien à voir. Là ou les deux premiers Bioshock se déroulaient intégralement à Rapture, cité sous la mer, Bioshock Infinite va vers l'infini et au-delà, et se déroule sur Columbia, ville perchée dans le ciel. Aussi, là où Bioshock dans le premier et le deuxième, faisait la critique d'un monde trop libéral qui, à la frontière de l'anarchie, a sombré dans la folie, Bioshock Infinite au contraire traite d'un monde fasciste, ultra-conservateur, et mortellement embourbé dans une religion qui a perdu toute auto-critique.

La propagande est aussi présente qu'à Rapture, avec son lot de publicités drôles et soignées.

Les différences s'arrêtent là. Et si certaines personnes pourront me citer des subtiles différences, le résultat est quand-même plus ou moins similaire sur la plupart des points. Malheureusement pour moi, qui avait été séduit par les méandres sombres de Rapture, qui lorgnaient des fois carrément dans le genre survival-horror, genre en voie de disparition depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher d'être déçu par le monde de BI, trop coloré, trop vif, trop vivant à mon goût. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. Ce monde est ma-gni-fi-que, avec un souci du détail qui effare à chaque coins de rue. Je parle là purement du côté affectif de la chose.

Aussi, le personnage principal est cette fois-ci doué de parole, ce qui réduit un tant soit peu l'immersion dans sa peau, mais qui donne droit à des répliques parfois très clichées certes, mais souvent intelligentes et drôle même. Les acteurs ne nous servent que du bon, et ça, mine de rien, c'est un bon point non négligeable.


Elizabeth est parfois criante de réalisme,
il suffit de regarder ses expressions pour s'en rendre compte.
Elisabeth, équivalent des petites sœurs dans les épisodes précédents, est largement plus agréable que ces dernières, de par le fait qu'elle a une vraie personnalité, un caractère bien trempé, et qu'elle est oh combien réaliste dans son comportement et ses réactions au monde qui l'entoure. On se prend d'ailleurs facilement d'affection pour ce personnage, loin d'être secondaire, et qui s'avère d'une aide précieuse de manière que je tairais pour vous laisser la surprise.



Au niveau des grands absents de cette suite, je pleurerais la disparition du piratage, mécanique de jeu qui ajoutaient une difficulté optionnelle aux deux opus précédents.

Malgré ces petits, mais présents, défauts, ce jeu est une réussite sur pas mal de points, et atteint sans trop de difficulté le statu de jeu culte, et de petit bijou vidéo-ludique que je vous conseille donc sans hésiter, à vous de jouer, et bonne visite de Columbia, c'est un voyage dont vous vous souviendrez.

1 commentaire:

  1. Ca te va bien les critiques de jeu ! J'attends que mon frère l'achète pour y jouer haha

    RépondreSupprimer