samedi 11 mai 2013

Music to F*ck to

Bonjour à tous, nous somme le samedi 11 mai, et il fait relativement beau dehors !
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet un peu spécial, à savoir les musiques que j'aime écouter pendant un acte sexuel. Oui, je sais, c'est assez spécial comme sujet, mais que voulez-vous, c'est mon blog, j'écris ce que je veux, quand je veux, et c'est même pas la peine de...hem, je me calme.

Donc oui, suite à mon article sur la sexualité, j'ai imaginé faire une "trilogie", par là je veux dire trois articles sur la sexualité et comment je l'aborde en tant que personne, et j'aimerais bien que vous vous preniez au jeu et que vous me donniez votre point de vue sur la matière, et ce, très lentement, le temps que j'ouvre ma bragu...okay j'arrête.


Grinderman - No Pussy Blues :




Ma première sélection est un peu une blague sans l'être. Grinderman est le/un des groupe(s) de Nick Cave au style assez brut, propre à ce dernier. Cette chanson est intitulé sobrement " Le blues pas de chatte", pardonnez cette traduction un peu bancale, j'ai essayé de faire le plus court possible. Elle raconte donc les péripéties de Nick Cave, qui, se sentant tout confiant de sa prestation scénique, essaye d'en profiter pour se farcir une des spectatrices, excusez-moi pour l'expression, mais je reste dans le champ lexical de la chanson. Malheureusement, il a beau tout tenter, elle repousse ses avances, prétextant qu'elle "ne veut juste pas". Nick a beau remettre ses cheveux en place, cacher son ventre, nettoyer les draps de son lit, elle ne veut juste pas. Je trouve cette chanson hilarante, et très représentative de ma vie sexuelle, et je trouve que la mettre pendant mes ébats est une bonne pointe d'humour ironique.




Queens Of The Stone Age - I think I lost my headache




Outre le rythme très sensuel de cette chanson, je pense que c'est les paroles qui, pour moi, connotent de manière assez explicite un acte sexuel passionné. Après, vous pouvez très bien penser que j'ai l'esprit mal placé, mais au final, chacun est libre d'interpréter les paroles comme il le souhaite. Toutefois, j'estime ne pas pousser mamie dans les orties, notamment parce que ça pique, en déduisant que ce mal de tête dont parle le titre et le refrain est le fameux "pas ce soir, j'ai mal à la tête", et si c'est le cas, c'est drôle, et subtilement amené.



Nouvelle Vague - Too drunk to fuck




Reprise de la chanson des Dead Kennedys, cette version est plus sensuelle, et moins cinglante que l'originale.
Pour ceux qui ont vraiment du mal avec la langue de Shakespeare, le titre peut se traduire " trop bourré pour baiser". Je sais, la subtilité est loin d'être mon fort, mais je vise à être le moins sérieux possible pour l'acte, l'humour rend la chose moins stressante, car il n'y a pas pire tue l'amour que le stress.



Juliette & the Licks - Hot Kiss




Déjà, que ce ne soit un secret pour personne, je trouve Juliette Lewis extrêmement attirante, et je la jetterais pas du lit parce qu'elle y met des miettes. De plus, cette chanson est dynamique et sexy, parce que toutes les bandes-son d'ébats sexuels ne sont pas obligées d'être lente, histoire de pas s'endormir en plein acte.



Eleven - You're my diamond




Donc, après toutes ces chansons un peu fortes niveau testostérones, un peu de tendresse avec ce son d'Eleven, groupe d'Alain Johannes et feu Natasha Shneider. Avec son ambiance calme et délicate, cette chanson est parfaite pour un acte intime et tendre, et rentre donc parfaitement dans cette liste.



Har Mar Superstar - Lady, you shot me




On reste dans le calme et posé, avec la chanson de Har Mar Superstar, qui donne une dimension vintage et soul à mes ébats, tout en chantant l'apologie de l'objet de ceux-ci. Une ode à l'acte amoureux et à celle qui le rend possible en quelque sorte.



We Have Band - Love what you doing ?




Vous savez ce moment ? Cet instant où l'acte se mue, qu'il perd son aspect physique, pour parvenir à quelque chose de presque astral ? Le moment où vous vous sentez pousser des ailes, où vous quittez la terre ferme (le premier qui me cite du calogero, je le poignarde) pour atteindre des sommets, pour flirter avec les nuages. Et bien cette chanson, pour moi, est la concrétisation de tout ces sentiments.


The Dandy Warhols - I love you




Je finirais cette liste avec une chanson des Dandys, que je pense je n'ai pas à traduire. Parce qu'un acte sexuel, c'est souvent et avant tout un acte empli d'amour, à un certain degré en tout cas, et on a un peu tendance à l'oublier.


Voici donc ma playlist de sexy time, comme dirait Borat. Je serais vraiment intéressé par votre retour sur le sujet, quelle musique écoutez-vous dans ces cas là, en écoutez-vous ou est ce que la question ne vous avait même pas traversé l'esprit ? N'hésitez pas à m'envoyer votre playlist en expliquant pourquoi vous associez ce/ces son(s) avec l'acte, et ce que vous ressentez à son/leur écoute. A vous de jouez maintenant donc, en attendant je vous dis à la prochaine fois, pour peut-être la conclusion de cette "trilogie" sur la sexualité.

Cordialement.
Toxichiwa.




vendredi 3 mai 2013

Bioshock Infinite

Hum...Alors nous sommes en Mai, enfin, ça, c'est selon le calendrier, parce que pour l'instant, c'est dur de se baser sur le temps pour le déduire.

Alors, pour rester dans la vérité, et ne pas faire mentir ma bannière, je poste le premier article du mois, et espérons-le, pour les trois lecteurs qui suivent encore, pas le dernier.

Ce soir donc, un test de jeu, et plus particulièrement, Bioshock Infinite, dernier épisode en date d'une série que j'affectionne énormément.




Depuis le début de ma "carrière" de joueur, je suis assez hermétique au genre du FPS (First Person Shooter), mon domaine de prédilection étant l'infiltration, genre qui est assez diamétralement opposé.
Pourtant, à mon premier contact avec Bioshock premier du nom, chez mon meilleur ami, j'ai fais l'expérience de sentiments positifs à son encontre (le jeu, pas mon meilleur ami), ce qui m'a poussé à faire fi de mes préjugés sur ce genre. J'ai donc plongé dans cette aventure, dans les deux sens du terme, étant donné que le monde que l'on explore dans ce titre est sous-marin, et somptueux qui plus est.

Des artworks au niveau du reste du jeu, beaux et soignés.
J'ai toujours été un fan d'univers forts en personnalité et cohérent, et on peut dire que j'ai été servi. Rapture, théatre de l'action, était un exemple typique de recherches artistiques approfondies. Le côté sombre, sale, et insalubre de la ville sous les mers m'a tout de suite pris au cœur, et m'a transporté au même titre que le scénario, les personnages, et le message sous-jacent du titre. Inutile de dire que j'attendais avec impatience cette troisième itération, véritable suite, le deuxième opus étant plus une extension de l'univers du premier qu'un véritable nouvel épisode.


Le scénario laisse le champs libre à des événements assez dérangeant, dans la tradition de la série 

Je vais me forcer à ne pas tourner autour du pot, ce jeu est très bon. Au moins au niveau des Bioshock 1&2, ce qui n'est pas peu dire. Cependant, et comme les critiques se sont déjà occupé d'encenser ce jeu, je vais me contenter de souligner des points faibles.

Comme Rapture, Columbia transmet son histoire et sa culture par de nombreuses oeuvres d'arts et autres expositions.


Le monde des cieux est à vous
grâce au nouveau système de Sky hook
qui vous propulse dans les airs avec panache
D'abord, force est de constater que le décor n'a plus rien à voir. Là ou les deux premiers Bioshock se déroulaient intégralement à Rapture, cité sous la mer, Bioshock Infinite va vers l'infini et au-delà, et se déroule sur Columbia, ville perchée dans le ciel. Aussi, là où Bioshock dans le premier et le deuxième, faisait la critique d'un monde trop libéral qui, à la frontière de l'anarchie, a sombré dans la folie, Bioshock Infinite au contraire traite d'un monde fasciste, ultra-conservateur, et mortellement embourbé dans une religion qui a perdu toute auto-critique.

La propagande est aussi présente qu'à Rapture, avec son lot de publicités drôles et soignées.

Les différences s'arrêtent là. Et si certaines personnes pourront me citer des subtiles différences, le résultat est quand-même plus ou moins similaire sur la plupart des points. Malheureusement pour moi, qui avait été séduit par les méandres sombres de Rapture, qui lorgnaient des fois carrément dans le genre survival-horror, genre en voie de disparition depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher d'être déçu par le monde de BI, trop coloré, trop vif, trop vivant à mon goût. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. Ce monde est ma-gni-fi-que, avec un souci du détail qui effare à chaque coins de rue. Je parle là purement du côté affectif de la chose.

Aussi, le personnage principal est cette fois-ci doué de parole, ce qui réduit un tant soit peu l'immersion dans sa peau, mais qui donne droit à des répliques parfois très clichées certes, mais souvent intelligentes et drôle même. Les acteurs ne nous servent que du bon, et ça, mine de rien, c'est un bon point non négligeable.


Elizabeth est parfois criante de réalisme,
il suffit de regarder ses expressions pour s'en rendre compte.
Elisabeth, équivalent des petites sœurs dans les épisodes précédents, est largement plus agréable que ces dernières, de par le fait qu'elle a une vraie personnalité, un caractère bien trempé, et qu'elle est oh combien réaliste dans son comportement et ses réactions au monde qui l'entoure. On se prend d'ailleurs facilement d'affection pour ce personnage, loin d'être secondaire, et qui s'avère d'une aide précieuse de manière que je tairais pour vous laisser la surprise.



Au niveau des grands absents de cette suite, je pleurerais la disparition du piratage, mécanique de jeu qui ajoutaient une difficulté optionnelle aux deux opus précédents.

Malgré ces petits, mais présents, défauts, ce jeu est une réussite sur pas mal de points, et atteint sans trop de difficulté le statu de jeu culte, et de petit bijou vidéo-ludique que je vous conseille donc sans hésiter, à vous de jouer, et bonne visite de Columbia, c'est un voyage dont vous vous souviendrez.