dimanche 18 octobre 2009

exit




Son souffle était coupé, mais il n'avait pourtant fournit aucun effort physique. Il sentait le sang battre à sa tempe. Il voulait parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il avait la gorge sèche et les mains moite, un froid filet de sueur lui coulait le long de l'échine. Ses yeux noirs frémissaient alors qu'il fixait le paysage par la petite lucarne de sa prison. Il avait froid et chaud à la fois, et allongé par terre sur le sol en béton, il pensait à son passé, son futur incertain. Un homme entra dans la pièce, tout de noir vêtu. Un long manteau noir, un pantalon noir, des chaussures noires un cache-nez noir des lunettes noires et un chapeau noir.

L'homme ne lui adressa pas la parole. En fait, il ne semblait même pas remarquer sa présence. L'homme en noir resta sans bouger devant la porte. Il le regarda, tentant de découvrir son identité, mais l'accoutrement de l'homme empêchait toute identification. Il tandis la main vers l'homme et celui-ci agrippa son bras en le serrant d'une telle force qui lui fallut tout son sang-froid pour s'empêcher de hurler de douleur. Il arracha son bras de la poigne de l'individu d'un coup sec, massant l'endroit où il l'avait prit.

L'homme resta là, sans bouger d'un centimètre, stoïque. Toutes les heures, l'homme en noir regardait par la fenêtre. Une fois par heure, tel une horloge. Mis à par les regards, l'homme ne bougea pas, restant stoïquement devant la porte, comme s'il gardait la sortie. Au bout de plusieurs heures, il se décida enfin. Il bondit sur l'homme et lui arracha son cache-nez et son chapeau, seulement pour découvrir que l'homme, c'était lui. Même yeux, même nez, même bouche, même visage. L'homme n'était autre que lui.

Il se dirigea vers la porte et sortit calmement...

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