vendredi 4 septembre 2009

Le front




Mourir n'est pas si terrible finalement.

C'était un mardi. Le front n'avait pas été attaqué depuis des mois. Je me grillais tranquillement une cigarette sous l'agréable soleil de midi. Les oiseaux chantaient et une brise agréable me caressait doucement. Cela faisait 2 mois que j'étais séparé de ma femme et de mon gosse, et leur présence me manquaient, mais je savais qu'ils allaient bien, grâce à ma permission récente. Le sergent était malade, ce qu'il fait que le silence régnait enfin. Un petit vent et les feuilles d'un arbre frémissent avec ce son agréable. Je m'étira, un sourire aux lèvres, un petit goût de tabac dans la bouche. Je ferma les yeux et je pris une grande inspiration...

Le coup de feu fût inattendu, je reçu comme un violent coup en pleine poitrine. Tout se mit à tourner autour de moi. J'ouvris les yeux mais ma vue était floue, je me sentis perde l'équilibre et ma chute me parut se dérouler au ralentis. Mon dos heurta le sol, mais j'avais l'impression de tomber sur un matelas. Je ne sentais pas de douleur, je me sentais même bien. Il faisait chaud. Il faisait bon. Je m'endormis calmement, un doux midi, un mardi.

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